Fantôme

Moins d'une minute de lecture

Il y a des soirs où mes mots sont absents,

Un peu comme des morts qui moisissent

Et attendent en coulisse

Les murmures et les pas d'un revenant.

Alors quand la nuit ouvre ses fenêtres

Et que j'entends chênes et hêtres

Frissonner de toutes leurs feuilles

Je m'assois au creux d'un grand fauteuil,

Et j'attends, dans une heureuse somnolence,

Le poète dont je cherche l'éternelle absence,

Celui qui viendra, dans un instant, d'un temps d'avant

Avec ses nuits blanches pleines de mots d'amant…

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Hécate ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0