La page blanche - partie 5

14 minutes de lecture

Lundi. Je me suis levé sur le coup des 5h00. Étant donné que je me suis couché aux alentours de 22h00, j'ai donc dormi pendant sept heures cette nuit encore. Ma journée ne devrait donc me poser a priori aucun problème.

J'ai pu regagner ma maison sans encombre hier soir, malgré la bouteille de bière que j'ai bu au bar de mon collègue mi-tenancier mi-écrivain. En rentrant je n'ai pas cherché à poursuivre ma lutte contre ma page blanche, sachant pertinemment que je n'arriverais à rien d'autre que perdre du temps en utilité et en sommeil.

Étant donné que j'envisageais de rejoindre « l'Anglaise » – comme on la surnommait dans notre communauté – et qu'aucune idée n'avait éclaté sans avertissement dans mon esprit, je me suis laissé tomber sur mon lit sitôt rentré au bercail. Pendant que je pense à tout ça, je suis en train d'arriver devant la maison de ma collègue bilingue au volant de ma voiture.

J'arrive vers 5h40. Elle n'est pas encore sortie. C'est évident ; je m'y attendais quelque peu.

Je sors de ma voiture et m'élance directement au-devant de sa porte, partant du principe qu'elle est déjà levée et que je ne dérangerai personne au beau milieu d'un rêve. Je toque. Personne ne me répond dans la première minute, évidemment. Mais c'est dans la deuxième que j'entends la porte se déverrouiller et la vois pivoter sur ses gonds.

Elle se tient là, devant moi. La chemise fermée à deux boutons du col et les cheveux à moitié coiffés, je devine sans me forcer que je l'ai interrompue en pleine préparation. Je me dis, pour la énième fois, que la chemise lui sied à merveille, mais je m'abstiens de lui faire ce compliment, d'autant que c'est elle qui me vole la prise de parole.

– Good morning. Que fais-tu là si tôt ?

– Good morning, réponds-je en souriant. Désolé de te déranger maintenant, mais il se trouve que j'ai besoin de quelque chose de ta part…

– Tu veux encore de l'aide ?

– Non… Je vais faire vite, étant donné que, je suppose, tu ne dois pas trop t'attarder… J'aimerais que tu me prêtes ton livre pour quelque temps. Celui que tu m'as montré hier.

– « Pour quelque temps » ? reprend-elle en arquant un sourcil. Comment dois-je traduire ça ?

Je me gratte les cheveux, un peu gêné. Mais finalement, je me dis que ce n'est pas un secret :

– Je compte partir en exil quelque part dans un coin perdu du monde.

Elle reste interdite, haussant cette fois les deux sourcils, semblant analyser l'information et réfléchir à quoi me répondre… Mais la tâche n'a pas l'air aisée.

– J'apprécie toujours autant ton sens du droit au but. Besoin de te ressourcer, c'est ça ? Tu n'y arrives vraiment pas, finalement ?

– Je suis allé voir notre collègue tenancier. J'ai compris que le meilleur moyen de vaincre ma page blanche était de déclarer une trêve afin de mieux repartir à la charge.

– Je vois. Très bien. Attends-moi ici.

Elle tourne les talons pour rejoindre sa chambre au pas de course pendant que, en gentil garçon obéissant, j'attends patiemment sur le seuil de sa porte. Comme elle me l'a gentiment demandé.

Pour encourager ma patience, j'attarde mon attention sur les géraniums situés sur le palier, avoisinant la porte d'entrée à ma droite. Mais je dois aussitôt m'en détacher car elle ne prend pas son temps pour revenir avec son édition entre les doigts.

– Tu as finalement changé d'avis, me fait-elle remarquer en me donnant le livre.

– Tu sais ce qu'on dit sur ceux qui ne changent pas d'avis, lui réponds-je en souriant et prenant le butin.

– Oui… mais tu remarqueras que ceux qui changent d'avis peuvent parfois être aussi des imbéciles.

– C'est vrai. Merci de me l'avoir prêté. Je ne sais pas quand je te le rendrai, mais ça se fera.

– Je l'espère bien ! me rétorque-t-elle en souriant. Où comptes-tu aller ?

– Je n'y ai pas encore réfléchi. Je vais déjà aller demander un congé. J'espère qu'il me sera accordé.

– Tu es un bon élément. Normalement, ton boss ne devrait pas te refuser ça.

– Ça dépend. Enfin, merci, je te laisse ! Tu as à faire, je suppose.

– Oui. Merci !

On se fait la bise en guise d'au revoir avant qu'elle ne referme la porte pendant que je retourne vers ma voiture, son livre dans les mains.

Je m'installe dans mon véhicule, mais je ne démarre pas tout de suite. Je jette un œil au livre et me mets en tête de le feuilleter maintenant, par simple curiosité. Je consulte tout de même ma montre pour ne pas être inquiet d'arriver à l'heure à mon travail, même si je n'envisage pas d'engranger d'autres heures dans les prochaines semaines.

J'ai déjà lu certains romans de mon amie franco-anglaise par le passé. J'en ai aimé certains, d'autres moins, comme ça arrive souvent et pour tout le monde. J'ai des amis ou d'autres collègues dont je n'apprécie pas du tout la production ; ça ne m'empêche pas pour autant d'être très complice avec eux. C'est même en règle générale un sujet de dérision. Et pour la réciproque, certains de mes collègues n'aiment pas non plus ce que j'écris.

C'est comme ça. Chacun ses critères. Mais après tout, le but premier d'un écrivain – d'un vrai écrivain, je parle – n'est pas de plaire – cela dit, plaire au plus grand nombre est justement son plus grand souhait –, ceci étant l'ambition professionnelle d'un éditeur, mais de partager quelque chose qui lui tient à cœur et qui devrait également toucher son lectorat. De mon point de vue, un manieur de plume qui ne cherche à publier que pour la gloire ou pour devenir le prochain multimilliardaire dans les listes du magasine Forbes n'est pas un véritable écrivain.

Certains penseront que ma vision de la chose est étriquée, ou peut-être naïve. Mais c'est ma vision. C'est comme cela que je conçois la chose. Et vous aurez du mal à me convaincre du contraire.

Fermons la parenthèse…

Je commence la lecture de l'œuvre de mon amie, l'une des nombreuses, déjà, qu'elle a réussi à publier.

Dès les premières lignes, je comprends pourquoi – ou plutôt je comprends une fois de plus pourquoi – elle figure parmi les auteurs les plus populaires de notre communauté, voire du monde des livres dans sa généralité.

Le style est fluide, l'écriture est simple, lyrique. La longueur des phrases est correcte, et même parfois assez courtes pour en ressentir et en apprécier la puissance. Très accessible. Mais littéraire malgré tout.

Ajouté à cela des scénarii souvent réfléchis et plutôt bien travaillés – ce qui constitue un énorme plus, de mon opinion – ainsi que sa relative polyvalence lui permettant de peindre dans divers secteurs de l'écriture : je sais qu'elle a déjà réussi à publier des polars, des thrillers, des romances ou des livres de science-fiction, tous avec autant de succès. Et en plus sans changer son nom d'auteur, pour lequel elle a utilisé sa propre appellation. Enfin, un avantage incontestable, le fait qu'elle soit capable de lire et d'écrire dans les deux langues qu'elle connaît – français et anglais – l'a largement aidée à accéder à une certaine notoriété à l'échelle internationale. Elle a récrit certains de ses meilleurs romans – en termes de ventes – dans l'autre langue.

De toute notre petite communauté littéraire, elle doit être la plus passionnée par son activité.

Pendant mes divagations, j'ai réussi à lire – aidé par la police de caractères de taille moyenne sur cette édition – une dizaine de pages. En feuilletant le bouquin, je m'aperçois que la fin du premier chapitre se situe sept pages plus tard, mais un regard sur ma montre-bracelet me dissuade de consacrer plus de temps à ma lecture.

Je démarre, me remets dans la circulation – chose plus facile à faire au petit matin – et m'éloigne.

Je me dis évidemment qu'elle a dû entendre la voiture démarrer et qu'elle doit se poser des questions, mais je balaie ces pensées d'un revers de la main.

Je ne l'ai pas vue sortir. Peut-être encore en pleine préparation. Je n'en sais rien, mais ça n'a guère d'importance.

Je préfère me concentrer sur ma route et réfléchir à comment je vais demander mon congé à mon patron.

Le trajet m'a demandé environ 25 minutes. L'entreprise qui m'a embauché n'est pas située très loin de chez moi. Une véritable aubaine dont je me souviens avoir été très heureux de profiter.

Sans tarder, je quitte ma voiture après m'être garé et rentre tranquillement dans l'établissement. Un certain fabuliste a clairement dit que « rien ne sert de courir », n'est-ce pas ?

Traversant l'intérieur de l'entreprise, j'arrive en peu de temps au bureau du grand Manitou. Je frappe à la porte ; on me demande d'entrer, non sans surprise.

J'ouvre la porte et m'affiche à la vue de mon patron, qui me regarde en haussant les sourcils.

– Tu es le premier arrivé, dis donc. Si tôt que ça ? Il n'est même pas 7h00 ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu veux une augmentation sur ton assiduité ? me demande-t-il en dernier lieu sur le ton de l'amusement.

– Non, merci, réponds-je sur le même ton. Je viens vous parler d'un sujet relativement important. Ce n'est pas très grave en soi, mais pour moi c'est assez notable.

– Très bien, raconte-moi tout.

Il s'assit à son bureau et croise les doigts devant lui, me regardant attentivement et attendant mon explication. Pendant que je cherche comment introduire le sujet, il m'invite à m'asseoir, invitation à laquelle je réponds sans rechigner.

– Bon, je vais être direct… commencé-je.

– Pour ne pas déroger à tes habitudes, me fait-il remarquer avec un petit rire.

– Oui. Je suis venu vous demander un congé.

Il ne me répond pas tout de suite, se contentant d'abord de hausser les sourcils.

– Un congé ? Pourquoi ça ? Ton travail ne se passe pas bien ? Des soucis avec certains employés ? Je sais que tous ne sont pas faciles à vivre, mais tu t'en es toujours sorti, dans mes souvenirs.

– Non, ça n'a aucun rapport avec le travail. C'est en rapport avec moi-même. Ce n'est plus la grande forme…

Il plisse les yeux.

– Je ne suis pas sûr de très bien comprendre ton problème…

Je fixe le bureau, prenant calmement ma respiration. Il est clair que demander un congé comme ça, sans une véritable raison, ça ne fait pas très sérieux.

– Je n'arrive plus à écrire, lâché-je finalement, lassé de chercher d'autres façons de dire la chose. J'essaie de commencer un livre depuis samedi soir, mais rien ne vient.

Le voir hausser les épaules m'indique bien que je vais avoir quelques difficultés à le convaincre.

– Je ne veux pas être méchant, mais… c'est ton problème, ça. Ça ne se répercute pas sur ton travail, j'ai tort ?

– Non, ça n'a pas d'effet néfaste sur mon travail, c'est vrai. Mais j'ai peur que mon problème d'écriture ne soit pas aussi simple. Je crains que ce début de démotivation ne se répercute sur tout ce qui a trait à ma vie quotidienne, à mes occupations. Je préfère anticiper et arrêter le travail maintenant pour une certaine période.

– Tu as eu de moins bons résultats, ces derniers mois ?

– Non. Mais je crains que ça ne tarde pas. Ça commence avec l'écriture, et ça finit avec l'ensemble des activités quotidiennes. Même le travail.

– Tu as peur d'être en début de dépression ? tente-t-il de me diagnostiquer directement.

Je ne réponds pas. Une dépression ? Je ne me le suis encore jamais demandé. Je n'avais pris mon échec à commencer mon roman que pour de la démotivation ou bien un simple manque d'inspiration, choses tout à fait normales qui font partie de la vie d'un écrivain.

Je n'étais pas allé jusqu'à penser être en « début de dépression ».

– Si c'est une dépression, il est clair que ce n'est pas très bon signe, reconnait-il pendant que je médite son diagnostic. Tu en as parlé à des gens avant de venir me voir ?

– Oui, je suis allé parler de mon problème à certains de mes collègues d'écriture, qui font partie de la même communauté locale que moi. Apparemment, j'ai le syndrome de la page blanche, provoqué par un manque d'inspiration ou de motivation, et l'un d'eux m'a conseillé de partir quelque temps pour me ressourcer. J'ai donc préféré venir vous en parler à vous aussi, en espérant que vous comprendrez que ça ne concerne pour le moment que l'écriture, mais que ça pourrait s'étendre sur tout ce qui se rapporte à ma vie. L'écriture est une de mes passions. Et j'adore travailler ici. Donc je me suis dit que si je n'arrivais plus à exercer une passion, ça pourrait être pareil pour mes autres loisirs. Le travail compris.

Pendant mon discours, il redresse les bras pour glisser ses mains aux doigts croisés sous son menton, ne détournant pas son regard du mien et m'écoutant jusqu'au bout. J'ignore si mon argumentation s'est révélée probante… ou si ça lui a paru complètement idiot.

Il ferme les yeux à la fin de mon laïus. Il semble réfléchir à une solution.

Entre cinq et 10 minutes passent. Je n'ai pas cherché à compter. Je me fie au parcours de la grande aiguille que j'ai suivie sur l'horloge fixée sur le mur du bureau à la gauche de mon interlocuteur.

Finalement, il ouvre les yeux.

Il me regarde.

– Écoute… Aujourd'hui, on est lundi. Donc je vais te demander d'attendre une semaine, jusqu'à vendredi, pour voir si ton état d'esprit du moment se répercute sur ton travail. Tu es un excellent élément de l'entreprise, et tu comprends bien que je ne peux pas te laisser partir comme ça, parce que tu n'es plus capable d'écrire. Si tu te sens encore capable de travailler, j'aimerais que tu accomplisses cette semaine-là et si vraiment ça ne tourne pas rond pour toi, on en reparlera. C'est bon pour toi ?

Je réfléchis en regardant mes pieds.

– En fin de semaine, je te conseille de partir en petites vacances. Après tout, c'est bien à ça que ça sert, tu ne crois pas ?

Je hoche la tête et la relève pour regarder mon interlocuteur dans les yeux.

– Une semaine, résumé-je, et ensuite je pourrai partir ?

– Samedi et dimanche. Après, tu reviens. On verra ensuite si jamais tu tiens réellement à prendre un congé. Je te laisserai une ou deux semaines, tout au plus, si c'est le cas.

– Je ne demande pas une année sabbatique, fis-je en souriant.

– J'espère bien ! Je t'apprécie beaucoup, mais il ne faut pas non plus en demander trop. J'ai une entreprise à faire tourner, moi. Et je ne peux pas autoriser mes employés à partir en vacances comme ça, quand ça leur chante.

– Je comprends tout à fait.

Un silence de quelques secondes prit place entre nous avant qu'il ne reprenne finalement la parole après avoir consulté son horloge sur le mur.

– Tu n'as rien à ajouter ?

– Non, pas tout de suite.

– Alors je te souhaite une bonne journée ! Essaie de travailler aussi bien que tu le pourras. On en reparlera plus tard.

– Très bien. Je vous remercie. Au revoir, monsieur.

Je me lève et me dirige vers la porte pour sortir du bureau.

Voilà. Ce n'était pas très compliqué. Si j'arrive à le convaincre de l'ampleur de mes préoccupations, je pourrai donc obtenir une semaine de congé au minimum, deux au maximum.

Je ne pouvais pas rêver mieux.

En revanche, je pense qu'un petit voyage en août ne pourrait me faire que du bien. Entre le travail et mes droits d'auteur, j'ai assez d'argent pour remplir mes vacances d'été à l'aide d'un ou deux billets d'avions.

Entre une décompression et une foule de sources d'inspirations, ça ne pourrait m'être que faste.

Se reposer et se ressourcer pour mieux démarrer… en y songeant, j'ai l'impression d'être un moteur automobile.

À la pause déjeuner de midi, après que des collègues de travail m'aient posé des questions en voyant mon air tracassé, je leur en ai parlé aussi en quelques mots. Les avis étaient assez mitigés : certains m'ont encouragé à prendre des congés, tandis que d'autres m'ont dit que je devrais en profiter pour mieux me consacrer à mon travail. La plupart d'entre eux n'ayant pas idée de l'importance et la portée de ce que je fais, ou bien du temps et de l'énergie que ça demande, je n'ai pas cherché à poursuivre la conversation.

La journée finie, je rentre le soir chez moi et commence par m'allonger sur le lit pendant un long moment avant de décider d'aller me faire à manger.

Une fois le repas concocté puis cuit, je me mets à table après avoir pris mon cahier à spirales et mon stylo, afin de continuer ma lutte contre la page blanche pendant le repas. On ne sait jamais : quelque chose pourrait me venir en tête inopinément.

Comme je passe davantage de temps à chercher qu'à manger – 10 minutes de recherche entre deux bouchées –, mon repas du soir me prend une grande partie de la soirée. Le crépuscule était déjà tombé quand j'ai avalé ma dernière part avant de faire la vaisselle.

Mon cahier, quant à lui, est à moitié noirci par mes gribouillages. J'ai réussi à écrire sept phrases sur le premier feuillet, toutes raturées… je ne m'en sors pas. J'arrache le feuillet et le jette à la poubelle, laissant le cahier et le stylo sur la table, insatisfait, pendant que je retourne sur mon ordinateur.

Une fois ma machine retrouvée, je l'allume et m'installe derechef devant ma page blanche qui me dérange tant depuis déjà deux jours.

Rien ne vient.

C'est encore pire qu'avant, en fait… les phrases me viennent à l'esprit, mais je les balaie avant même de les essayer sur ma feuille de papier virtuelle. Je ferme les yeux et enfouis ma tête dans mes mains, enfonçant mes paumes dans mes yeux, comme si j'espérais que ça ferait exploser en moi une idée de phrase assez bonne pour la garder.

Rien ne vient.

J'enlève mes mains de mes yeux et croise les bras devant mon ordinateur pour y poser ma tête, continuant de réfléchir.

Rien ne vient.

J'arrête de chercher…

Je rouvre les yeux et me dresse brusquement. Je me suis assoupi pendant quelques dizaines de minutes sans même m'en être aperçu.

Je pose ma tête sur ma paume et constate sur le coin de mon écran qu'il est 21h passé. Je pousse un long soupir et ferme Word, me faisant finalement une raison et renonçant à commencer ma nouvelle histoire.

Il semblerait que je ne sois effectivement plus capable de produire de l'écrit avant que je ne change d'air, comme cela m'a été conseillé.

Je fais une légère grimace et retourne m'allonger sur mon lit, décidant de prendre un peu de repos et arrêter de chercher pour ne rien trouver. Je referme les yeux, me repasse ma journée, allant de ma visite à ma collègue bilingue en anglais en passant par ma journée de boulot, pour arriver ici.

Je rouvre les yeux, ayant eu tout à coup une pensée pour mon collègue tenancier. Je me redresse, prends ma veste et sors de chez moi afin d'aller le rencontrer à son café.

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