DECRET 09 - Amendement 10

Une minute de lecture

C'était la révolte.

C'était la haine.

C'était la guerre.

Le rationnement ne fonctionnait pas.

Les magasins étaient fermés, faute d'approvisionnement.

Mais comment faire sans transport ?

Les plus riches pouvaient se nourrir, les pauvres mouraient de faim.

Alors on se battait dans les rues.

Dans les quartiers séparés.

Et les soldats perchés dans les miradors avaient ordre de tirer à vue.

C'était la révolte.

C'était la haine.

C'était la folie.

Les gens étaient tellement affamés et aveuglés qu'ils prirent les centres et les laboratoires.

Les centres brûlaient et les laboratoires disparaissaient en cendres.

L'avenir de l'humanité ?

Il fallait d'abord assurer le présent !

On chercha les enfants.

Tous ces enfants nés chaque année et gardés derrière les murs des Internats officiels.

Il n'y en avait plus.

Ils n'avaient pas été jugés nécessaires et utiles.

Face à la révolte et à la mutinerie, il fallait agir durement et autoritairement.

L'armée reçut des ordres précis.

Être pris les armes à la main était un crime.

Être pris en dehors de son quartier était un crime.

Être pris à oser parler à voix haute était un crime.

Puni de mort.

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