Chapitre 3

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Pdv Liam

Être convoqué par la maison de disque, un vendredi en fin de soirée me surprend.
Je ne pense pas avoir commis d'erreurs avec le groupe News. Au contraire, je bosse pour eux depuis deux ans, on a très vite sympathisé avec les gars et leurs deux tubes marchent du tonnerre, rapportant pas mal de frique au label.

Devant le bâtiment, je soupire d'agacement et frustré de ne pas savoir le motif de cet entretien. Une fois avoir saisi le code d'entrée, je pénètre dans les locaux vides et me dirige vers les ascenseurs. J'emprunte le premier venu en appuyant sur le numéro de l'étage.

À peine deux minutes s'écoulent quand les portes s'ouvrent. En heure de pointe, j'aurais dû patienter six à dix minutes. Je pose mon pied sur la moquette verte et m'avance au fond du couloir où m'attends le grand chef. Je frappe trois coups sur le montant en bois et patiente. Une voix grave et rauque me donne l'ordre de rentrer.

Monsieur Red, à la carrure d'un footballeur américain, soixante ans et l'un des meilleurs dans le domaine de la musique. Il est debout dans la pièce, observant à travers le pan de mur vitrée le paysage. Je perçois sa tension quand je l'entends souffler et reprendre contenance avant de se tourner vers moi.

– Bonjour Liam, excuses moi de te faire venir en soirée, je t'en pris installe toi.

– Bonjour monsieur, dis je à mon tour en tirant le siège à mes côtés pour m'asseoir.

Je patiente quelques instants sentant mon stress grimper en flèche, ma jambe droite tressaute, mon regard se fixe sur mon supérieur, le temps qu'il reprenne la parole. Monsieur Red se passe une main dans ses cheveux poivre et sel puis se lancer à nouveau dans la conversation.

– Bon.. Par où commencer ? Voilà si tu es ici, c'est qu'Erik un de nos managers, nous a lâché, du moins le groupe qu'il gérait. Prononce t-il en jouant avec son stylo.

– Attendez ce n'est pas lui qui s'occupait de The Sweet Girls Rock ? Questionne-je surpris.

– En effet, il ne l'ai plus depuis hier matin. La leader ayant encore fait des siennes, lors de leur dernier concert en Allemagne. Il a décidé de rompre le contrat, n'arrivant plus à gérer les frasques d'Alia.

– D'accord c'est vrai que j'en ai entendu parler au sein des News et les autres groupes et vu les unes des presses à scandale. Je le comprends. Réponds-je en grimaçant.

– Oui et c'est pour ça que tu es ici aujourd'hui. M'annonce t-il.

– Pardon ? Interroge je fronçant les sourcils ne comprenant pas ce qu'il insinue. Quel est le rapport avec moi ?

– Liam, tu es doué, jeune et également le nouveau manager du groupe, Félicitations ! M'annonce t-il le plus sérieusement possible.

Je m'étouffe presque avec ma boisson à l'attente de son énoncé.

– Hein ? Attendez moi leur nouveau manager c'est une blague ?

– Non, tu as très bien compris. Écoute, tu es notre dernière chance pour sortir le groupe ou plutôt Alia de l'enfer qu'elle vit depuis un an. Me répond-il d'un ton autoritaire et d'un air désolé.

– Je n'ai pas le choix n'est ce pas ?

– Oui, sinon la maison de disque se chargera de te nuire bouillant ta  réputation.

Je garde le silence tout en rageant intérieurement contre la jeune femme qui me cause déjà des emmerdes. Monsieur Red poursuit son discours, il m'explique que je n'ai que deux jours pas un de plus, pour préparer mes affaires et rejoindre le groupe à Paris. Les News seront gérés par une nouvelle recrue.

Je quitte l'édifice accompagné de mon boss une heure et demie plus tard.
Je me force à sourire avant de rejoindre mon véhicule et emprunter le trafic autoroutier. Devant mon immeuble, je stationne mon 4x4 à ma place et m'empresse de rejoindre Elisa, la femme qui partage mon quotidien depuis six mois.

– Bonsoir, ma belle ta journée s'est bien passée ? Interroge-je en venant enlacer cette magnifique rousse aux formes divines.

– Oui et toi ? Demande t-elle en déposant un baiser sur mes lèvres.

Je ne réponds pas immédiatement, rien que de savoir que je vais devoir gérer une gamine de vingt et un an, me frustre. Je préfère à cet instant accentuer notre étreinte. Je rapproche son corps du mien, fourre ma langue dans sa bouche pour trouver la sienne, qui vient s'enrouler à merveille avec la mienne. Un gémissement sort des lèvres d'Elisa, rendant fou mon membre qui enfle de plus en plus dans mon jean prêt à explosé et explorer les biens faits des plaisirs de la chair.

Elisa me sourit, les yeux luisant lorsqu'elle le sent. Elle déboutonne mon pantalon, je détache mes mains de sa taille afin de l'aider, mais surtout pour retirer au plus vite cette couche de vêtements qui m'encombre. Mon sexe libéré, pointe le bout de son nez prêt à s'engouffrer dans la grotte humide de ma petite amie. Je la soulève, la pose sur le tabouret, ses jambes s'écartent me permettant l'accès à sa magnifique chatte imberbe. Après l'avoir excité au point le plus haut avec ma langue. Je pénètre en elle tout en douceur, avant d'accélérer ma cadence mon plaisir augmente et décuple au fur et à mesure de ses gémissements. Un dernier va-et-vient puis j'éjacule dans la capote avant de me retirer en sueur et satisfais. Je garde Elisa dans mes bras en embrassant son front le temps qu'elle revienne à elle.

Ma douche prise, je rejoins ma petite amie pour l'aider à mettre la table. Nous discutons de mon contrat tout le long du repas. Je remarque de la déception et de la tristesse dans ses prunelles noisette. Elisa comprend tout de même qu'on ne me laisse pas le choix. Elle approuve à contre cœur mon départ d'une durée minimum de quatre mois.

Après deux nuits magiques auprès de ma compagne. Je quitte l'appartement en ce vendredi matin le cœur lourd et démotivé.

Arrivé dans le seizième arrondissement de Paris, je paye ma course et pénètre dans l'hôtel cinq étoiles. Des suites sont réservées aux membres de The Sweet Girls Rock.
Rien que de penser à se groupe, j'ai les nerfs à vif. Je sais qu'il est composé de deux jeunes femmes et deux hommes. Les leaders sont les filles, la principale et celle dont je vais devoir me méfier, Alia. La seconde est Alice, c'est la bassiste du groupe. Les gars se nomment Tom qui est le guitariste et Nathan le batteur. La plus jeune est Alia, la chanteuse du groupe. Vingt-et-un ans et déjà un sacré panel de conneries. Je souffle agacé et énervé, je hais déjà cette jeune adulte sans même l'avoir rencontré.

Je patiente dans le hall en observant le décor, quand Tom et Nathan arrivent vêtus d'un jean et tee-shirt blanc pour l'un et bleu pour le second. Je m'approche d'eux et me présente, nous attendons maintenant l'arrivée de ses demoiselles qui dès leurs apparitions font un bordel monstre. Une fois tout le monde présent, nous allons dans le salon privé. Je tente de me calmer étant au bord de l'implosion. J'inspire et expire à plusieurs reprises quand les membres arrivent enfin dans la pièce. Je me redresse et les observe d'un regard noir avant de me présenter aux filles.

– Salut à tous ! Je suis Liam votre nouveau manager. Dis-je en contrôlant la colère émanant de ma voix.

– Ok, prononce Alia, l'air je m'enfoutiste en engloutissant des toasts un à un.

– Non pas de OK, mais bonjour on ne t'a pas appris la politesse, m'insurge je.

Elle hausse les épaules et discute avec son amie.
Très bien ma belle, tu me cherches avec ta désinvolture. Je vais prendre les devants. Je sors de la pièce dix minutes, passe un appel à la réception. Je demande à ce qu'on sorte l'alcool de chacune des chambres et avoir le double des pass magnétiques. Une fois l'approbation apportée, je cours vers la chambre d'Alia et fouille dans ses affaires. Dans son sac, je retrouve un sachet en plastique avec des pilules bleues et de la beuh, je m'en saisis balance le tout au WC tirant la chasse d'eau à plusieurs reprises. Mission accomplie. Dès mon retour dans le salon, Alia pète les plombs en cherchant de quoi assouvir sa soif dans l'ensemble de la pièce.

Loupé ! Tu vas chercher longtemps ma petite.

Je me racle la gorge signe de ma présence et donne mes ordres.

– Nouvelles règles pour vous quatre, premièrement plus d'alcools, de drogue dure ou d'herbe. Les cigarettes sont autorisées. Deux, les soirées entre vous terminer, seront approuvées les fêtes et dîner dans le cadre de la promotion de votre album et des remises de prix. C'est clair pour tout le monde, demande je en épiant leur réaction.

Le regard que me lance Alia à cet instant pourrait me tuer sur place. Mais j'en ai franchement rien à foutre, je ne flancherai pas ! Même si je dois avouer que c'est un joli brin de fille avec du charme.

Perdu dans ma contemplation, je ne me suis même pas rendu compte que l'idole actuelle de la jeunesse me parlait.

– Pardon tu disais ? M'adresse-je à elle d'un ton austère.

– C'est un gag n'est ce pas ? Où sont cachées ces putains de cameraman ! S'agace t-elle en retournant toute la pièce.

– Ils n'y en a pas et arrête de tout chambouler. M'énerve-je à mon tour.

– Je m'arrête si j'en ai envie, abruti ! Dit elle en entraînant les autres à démonter la salle.

– Putain ! Mais arrêtez vous c'est comme ça. Point.

Je leur annonce que notre entretien s'arrête ici. Ils quittent la salle bras dessus, bras dessous le sourire aux lèvres. J'en reviens pas, en un quart d'heure à tous les quatre, ils ont saccagé cet espace. Ça commence bien, bon sang ! Je ferme la pièce, les poings et mâchoire serrés et me rends auprès du responsable réparer leurs dégâts.

Après avoir réglé les désagréments occasionnés. Je rejoins ma chambre tranquillement, quand des cris mêlés à des reniflements me parviennent depuis le couloir. J'accélère ma cadence et découvre la porte ouverte de la suite d'Alia. La panique m'envahit en pensant au pire. Je pénètre avec précaution à l'intérieur et découvre la jeune femme au sol se balançant d'avant en arrière, son visage baigné de larmes.

Je m'approche d'elle en murmurant son prénom de scène, lorsqu'elle relève ses pupilles émeraude dans ma direction, mon cœur se comprime. Son état de désespoir et tel que j'éprouve de la peine. Son regard est vitreux, elle paraît absente. Je m'assois à ses côtés, pose une main que j'espère réconfortante sur son épaule, mais peine perdue elle sursaute à mon toucher.

Je suis censé réagir comment dans cette situation. Putain ! Liam creuse toi les méninges pour avoir une solution. Elle est certainement en manque d'où son air hagard. Bon et bien la seule solution que mes neurones ont trouvé, c'est de la transporter dans son lit et la border comme une enfant. Stupide cerveau !

Révolu, je m'empare de son petit corps frêle et tremblant. Je la dépose sur le matelas et recouvre des draps sa peau gelée. Je l'entends soupirer de bonheur, Alia remue pour se mettre à l'aise puis ferme les yeux. Je l'observe quelques minutes, me posant de multiples questions à son sujet.

Lorsque sa respiration s'apaise, je frôle ses cheveux et sa joue devenue chaude, du bout des doigts avec tendresse. J'arrête mon geste, surpris de cette initiative désiré par mon corps. Merde ! Qu'est-ce qui me prend d'agir de la sorte ? C'est une vraie tigresse cette fille et on se déteste en prime.

Je quitte sa chambre rapidement, passant une main sur mon visage. Je dois être crevé voilà pourquoi j'ai réagi de cette façon. Ouais ça doit être ça. À la prochaine crise, elle se démerdera toute seule. Je ne suis pas son père, son frère ou autre, mais son manager !

Fin de ce chapitre.
P

Être convoqué par la maison de disque, un vendredi en fin de soirée me surprend.
Je ne pense pas avoir commis d'erreurs avec le groupe News. Au contraire, je bosse pour eux depuis deux ans, on a très vite sympathisé avec les gars et leurs deux tubes marchent du tonnerre, rapportant pas mal de frique au label.

Devant le bâtiment, je soupire d'agacement et frustré de ne pas savoir le motif de cet entretien. Une fois avoir saisi le code d'entrée, je pénètre dans les locaux vides et me dirige vers les ascenseurs. J'emprunte le premier venu en appuyant sur le numéro de l'étage.

À peine deux minutes s'écoulent quand les portes s'ouvrent. En heure de pointe, j'aurais dû patienter six à dix minutes. Je pose mon pied sur la moquette verte et m'avance au fond du couloir où m'attends le grand chef. Je frappe trois coups sur le montant en bois et patiente. Une voix grave et rauque me donne l'ordre de rentrer.

Monsieur Red, à la carrure d'un footballeur américain, soixante ans et l'un des meilleurs dans le domaine de la musique. Il est debout dans la pièce, observant à travers le pan de mur vitrée le paysage. Je perçois sa tension quand je l'entends souffler et reprendre contenance avant de se tourner vers moi.

– Bonjour Liam, excuses moi de te faire venir en soirée, je t'en pris installe toi.

– Bonjour monsieur, dis je à mon tour en tirant le siège à mes côtés pour m'asseoir.

Je patiente quelques instants sentant mon stress grimper en flèche, ma jambe droite tressaute, mon regard se fixe sur mon supérieur, le temps qu'il reprenne la parole. Monsieur Red se passe une main dans ses cheveux poivre et sel puis se lancer à nouveau dans la conversation.

– Bon.. Par où commencer ? Voilà si tu es ici, c'est qu'Erik un de nos managers, nous a lâché, du moins le groupe qu'il gérait. Prononce t-il en jouant avec son stylo.

– Attendez ce n'est pas lui qui s'occupait de The Sweet Girls Rock ? Questionne-je surpris.

– En effet, il ne l'ai plus depuis hier matin. La leader ayant encore fait des siennes, lors de leur dernier concert en Allemagne. Il a décidé de rompre le contrat, n'arrivant plus à gérer les frasques d'Alia.

– D'accord c'est vrai que j'en ai entendu parler au sein des News et les autres groupes et vu les unes des presses à scandale. Je le comprends. Réponds-je en grimaçant.

– Oui et c'est pour ça que tu es ici aujourd'hui. M'annonce t-il.

– Pardon ? Interroge je fronçant les sourcils ne comprenant pas ce qu'il insinue. Quel est le rapport avec moi ?

– Liam, tu es doué, jeune et également le nouveau manager du groupe, Félicitations ! M'annonce t-il le plus sérieusement possible.

Je m'étouffe presque avec ma boisson à l'attente de son énoncé.

– Hein ? Attendez moi leur nouveau manager c'est une blague ?

– Non, tu as très bien compris. Écoute, tu es notre dernière chance pour sortir le groupe ou plutôt Alia de l'enfer qu'elle vit depuis un an. Me répond-il d'un ton autoritaire et d'un air désolé.

– Je n'ai pas le choix n'est ce pas ?

– Oui, sinon la maison de disque se chargera de te nuire bouillant ta réputation.

Je garde le silence tout en rageant intérieurement contre la jeune femme qui me cause déjà des emmerdes. Monsieur Red poursuit son discours, il m'explique que je n'ai que deux jours pas un de plus, pour préparer mes affaires et rejoindre le groupe à Paris. Les News seront gérés par une nouvelle recrue.

Je quitte l'édifice accompagné de mon boss une heure et demie plus tard.
Je me force à sourire avant de rejoindre mon véhicule et emprunter le trafic autoroutier. Devant mon immeuble, je stationne mon 4x4 à ma place et m'empresse de rejoindre Elisa, la femme qui partage mon quotidien depuis six mois.

– Bonsoir, ma belle ta journée s'est bien passée ? Interroge-je en venant enlacer cette magnifique rousse aux formes divines.

– Oui et toi ? Demande t-elle en déposant un baiser sur mes lèvres.

Je ne réponds pas immédiatement, rien que de savoir que je vais devoir gérer une gamine de vingt et un an, me frustre. Je préfère à cet instant accentuer notre étreinte. Je rapproche son corps du mien, fourre ma langue dans sa bouche pour trouver la sienne, qui vient s'enrouler à merveille avec la mienne. Un gémissement sort des lèvres d'Elisa, rendant fou mon membre qui enfle de plus en plus dans mon jean prêt à explosé et explorer les biens faits des plaisirs de la chair.

Elisa me sourit, les yeux luisant lorsqu'elle le sent. Elle déboutonne mon pantalon, je détache mes mains de sa taille afin de l'aider, mais surtout pour retirer au plus vite cette couche de vêtements qui m'encombre. Mon sexe libéré, pointe le bout de son nez prêt à s'engouffrer dans la grotte humide de ma petite amie. Je la soulève, la pose sur le tabouret, ses jambes s'écartent me permettant l'accès à sa magnifique chatte imberbe. Après l'avoir excité au point le plus haut avec ma langue. Je pénètre en elle tout en douceur, avant d'accélérer ma cadence mon plaisir augmente et décuple au fur et à mesure de ses gémissements. Un dernier va-et-vient puis j'éjacule dans la capote avant de me retirer en sueur et satisfais. Je garde Elisa dans mes bras en embrassant son front le temps qu'elle revienne à elle.

Ma douche prise, je rejoins ma petite amie pour l'aider à mettre la table. Nous discutons de mon contrat tout le long du repas. Je remarque de la déception et de la tristesse dans ses prunelles noisette. Elisa comprend tout de même qu'on ne me laisse pas le choix. Elle approuve à contre cœur mon départ d'une durée minimum de quatre mois.

Après deux nuits magiques auprès de ma compagne. Je quitte l'appartement en ce vendredi matin le cœur lourd et démotivé.

Arrivé dans le seizième arrondissement de Paris, je paye ma course et pénètre dans l'hôtel cinq étoiles. Des suites sont réservées aux membres de The Sweet Girls Rock.
Rien que de penser à se groupe, j'ai les nerfs à vif. Je sais qu'il est composé de deux jeunes femmes et deux hommes. Les leaders sont les filles, la principale et celle dont je vais devoir me méfier, Alia. La seconde est Alice, c'est la bassiste du groupe. Les gars se nomment Tom qui est le guitariste et Nathan le batteur. La plus jeune est Alia, la chanteuse du groupe. Vingt-et-un ans et déjà un sacré panel de conneries. Je souffle agacé et énervé, je hais déjà cette jeune adulte sans même l'avoir rencontré.

Je patiente dans le hall en observant le décor, quand Tom et Nathan arrivent vêtus d'un jean et tee-shirt blanc pour l'un et bleu pour le second. Je m'approche d'eux et me présente, nous attendons maintenant l'arrivée de ses demoiselles qui dès leurs apparitions font un bordel monstre. Une fois tout le monde présent, nous allons dans le salon privé. Je tente de me calmer étant au bord de l'implosion. J'inspire et expire à plusieurs reprises quand les membres arrivent enfin dans la pièce. Je me redresse et les observe d'un regard noir avant de me présenter aux filles.

– Salut à tous ! Je suis Liam votre nouveau manager. Dis-je en contrôlant la colère émanant de ma voix.

– Ok, prononce Alia, l'air je m'enfoutiste en engloutissant des toasts un à un.

– Non pas de OK, mais bonjour on ne t'a pas appris la politesse, m'insurge je.

Elle hausse les épaules et discute avec son amie.
Très bien ma belle, tu me cherches avec ta désinvolture. Je vais prendre les devants. Je sors de la pièce dix minutes, passe un appel à la réception. Je demande à ce qu'on sorte l'alcool de chacune des chambres et avoir le double des pass magnétiques. Une fois l'approbation apportée, je cours vers la chambre d'Alia et fouille dans ses affaires. Dans son sac, je retrouve un sachet en plastique avec des pilules bleues et de la beuh, je m'en saisis balance le tout au WC tirant la chasse d'eau à plusieurs reprises. Mission accomplie. Dès mon retour dans le salon, Alia pète les plombs en cherchant de quoi assouvir sa soif dans l'ensemble de la pièce.

Loupé ! Tu vas chercher longtemps ma petite.

Je me racle la gorge signe de ma présence et donne mes ordres.

– Nouvelles règles pour vous quatre, premièrement plus d'alcools, de drogue dure ou d'herbe. Les cigarettes sont autorisées. Deux, les soirées entre vous terminer, seront approuvées les fêtes et dîner dans le cadre de la promotion de votre album et des remises de prix. C'est clair pour tout le monde, demande je en épiant leur réaction.

Le regard que me lance Alia à cet instant pourrait me tuer sur place. Mais j'en ai franchement rien à foutre, je ne flancherai pas ! Même si je dois avouer que c'est un joli brin de fille avec du charme.

Perdu dans ma contemplation, je ne me suis même pas rendu compte que l'idole actuelle de la jeunesse me parlait.

– Pardon tu disais ? M'adresse-je à elle d'un ton austère.

– C'est un gag n'est ce pas ? Où sont cachées ces putains de cameraman ! S'agace t-elle en retournant toute la pièce.

– Ils n'y en a pas et arrête de tout chambouler. M'énerve-je à mon tour.

– Je m'arrête si j'en ai envie, abruti. Dit elle en entraînant les autres à démonter la salle.

– Putain, mais arrêtez vous c'est comme ça. Point.

Je leur annonce que notre entretien s'arrête ici. Ils quittent la salle bras dessus, bras dessous le sourire aux lèvres. J'en reviens pas, en un quart d'heure à tous les quatre, ils ont saccagé cet espace. Ça commence bien, bon sang ! Je ferme la pièce, les poings et mâchoire serrés et me rends auprès du responsable réparer leurs dégâts.

Après avoir réglé les désagréments occasionnés. Je rejoins ma chambre tranquillement, quand des cris mêlés à des reniflements me parviennent depuis le couloir. J'accélère ma cadence et découvre la porte ouverte de la suite d'Alia. La panique m'envahit en pensant au pire. Je pénètre avec précaution à l'intérieur et découvre la jeune femme au sol se balançant d'avant en arrière, son visage baigné de larmes.

Je m'approche d'elle en murmurant son prénom de scène, lorsqu'elle relève ses pupilles émeraude dans ma direction, mon cœur se comprime. Son état de désespoir et tel que j'éprouve de la peine. Son regard est vitreux, elle paraît absente. Je m'assois à ses côtés, pose une main que j'espère réconfortante sur son épaule, mais peine perdue elle sursaute à mon toucher.

Je suis censé réagir comment dans cette situation. Putain ! Liam creuse toi les méninges pour avoir une solution. Elle est certainement en manque d'où son air hagard. Bon et bien la seule solution que mes neurones ont trouvé, c'est de la transporter dans son lit et la border comme une enfant. Stupide cerveau !

Révolu, je m'empare de son petit corps frêle et tremblant. Je la dépose sur le matelas et recouvre des draps sa peau gelée. Je l'entends soupirer de bonheur, Alia remue pour se mettre à l'aise puis ferme les yeux. Je l'observe quelques minutes, me posant de multiples questions à son sujet.

Lorsque sa respiration s'apaise, je frôle ses cheveux et sa joue devenue chaude, du bout des doigts avec tendresse. J'arrête mon geste, surpris de cette initiative désiré par mon corps. Merde ! Qu'est-ce qui me prend d'agir de la sorte ? C'est une vraie tigresse cette fille et on se déteste en prime.

Je quitte sa chambre rapidement, passant une main sur mon visage. Je dois être crevé voilà pourquoi j'ai réagi de cette façon. Ouais ça doit être ça. À la prochaine crise, elle se démerdera toute seule. Je ne suis pas son père, son frère ou autre, mais son manager !

Fin de ce chapitre.

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