Chapitre 35

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Pdv Alia 

Réveillée par plusieurs coups donnés à ma porte, je grogne contre l'intrus qui insiste . J'entends la porte de chambre qui s'ouvre,puis qui claque sans trop rien comprendre, mon cœur s'accélère lorsque le matelas s'affaisse à mes côtés. Je pousse un petit cri de surprise, tandis que Liam se fiche royalement de ma gueule. Bordel ! Mais qu'est-ce qu'il fout dans ma chambre ce con, il m'a fichu la trouille ?

Je me frotte le visage quand tout me revient en tête, notre petite bagarre de chatouille,de langue,ainsi que notre discussion. Nous avons dû nous endormir. Du moins pour ma part je n'ai pas dû résister longtemps avec le traitement prescrit par le docteur Andres. 

– Le petit déjeuner est servi mon ange, m'annonce t-il en déposant le plateau à mes jambes. 

– Merci , dis-je tout en me redressant pour me saisir de l'assiette de crêpes.

Nous mangeons dans le silence ce qui me convient parfaitement. Après avoir reposé les couverts et bu la dernière gorgée de café, je décide de quitter les draps, direction la salle de bain,or, un beau brun aux yeux charbonneux m'en empêche en me retenant la taille et se rapproche dangereusement de moi. 

– Hop hop, pas si vite mademoiselle, me murmure t-il à l'oreille, avant de mordiller la peau de mon cou.

Bon sang, c'est si bon comment peut-–il connaître l'un de mes points sensibles ? Ma peau se pare de frissons en imaginant ses dents me mordiller à un autre endroit. 

– Liam...on...ne... suffoqué-je en sentant sa langue glisser le long de ma peau sensible. 

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, que je me retournve face à lui et ses yeux chocolat emplis de désir. Les miens doivent lui dévoiler la même envie, car il me dévisage le regard pétillant et malicieux à la fois. Mon beau brun se penche en avant pour capturer mes lèvres, nos bouches fusionnent tandis que nos langues forment un duo parfait. Ce baiser n'est ni plus ni moins ensorcelant. Je suis littéralement envoûtée lorsque ses pouces caressent mes joues . Liam s'écarte légèrement pour nous permettre de reprendre notre souffle, il me scrute attendant ma permission pour aller plus loin. Je sonde en détail son visage, ce que j'y lis me fait perdre la tête et lui donne mon aval en attrapant sa nuque pour poser ma bouche contre la sienne. Liam ne se fait pas prier. De ses grandes mains fines et rugueuses , il dessine l'ensemble du haut de mon corps en s'attardant sur ma poitrine. Il saisit mon débardeur qu'il fait passer au-dessus de moi pour le balancer dans la pièce. Sa bouche vient prendre possession de l'un de mes tétons tandis que de son index et son pouce il titille l'autre. C'est un pur délice ! Mes doigts attrapent une poignée de ses cheveux l'incitant ainsi à continuer. Il comprend parfaitement le signal que je lui donne, car soudain je me sens transporter dans les airs avant d'atterrir en délicatesse sur le matelas. 

Il se détache de moi pour retirer son polo tout en me fixant de ses prunelles dilatées. Je passe ma langue sur mes lèvres en découvrant le tableau qui s'offre à moi. Ses abdominaux pectoraux sont à croquer. Son corps est digne des statues grecques, tandis que le mien réclame avec impatience d'être exploré.

Liam continue le spectacle en retirant son boxer. Il enfile sur son membre érigé un préservatif avant de revenir vers moi. De ses doigts habiles il choppe mon tanga qui vole au sol. Je suis nue, déjà toute trempée devant l'homme qui fait vibrer mon organe vital. Liam joue avec mon corps ainsi que les sensations qu'il me fait ressentir. Je me consume à petit feu, mon pompier tente d'endiguer l'incendie qui grandit en moi. Il y parvient quand d'un coup de rein , il me pénètre avec force, tout en maintenant mes hanches. Il réitère son geste tandis que je me désagrège en de minuscules particules de plaisir.

Notre moment intime terminé, Liam me câline avec tendresse le temps pour moi de reprendre mes esprits, avant de me claquer les fesses. 

— Aie! Mais pourquoi tu as fait ça ? grimacé je .

— Il est temps d'aller se doucher,mon ange. On doit quitter les lieux dans une heure, m'annonce t-il en m'aidant à me relever.

Merde, j'avais complètement zappé ! Vu ce que je viens de vivre avec l'homme à mes côtés ça ne me surprend même pas. 

                          ******

Bye bye les États-Unis et bonjour l'Australie, plus que quatre concerts à donner et la tournée s'achèvera. Personnellement je suis heureuse de retrouver la France dans une quinzaine de jours. 

Dans le jet privé qui nous emmène au pays des kangourous, je mordille mon stylo en posant sur mon calepin les paroles d'une future chanson. Liam est assis en face de moi, pc ouvert et tapote à vive allure ,sans omettre de me jeter par moment des coups d'œil provocateurs. Je crois que lui seul est capable de me faire rougir en un seul regard. Je me tortille sur mon siège troublée par la chaleur qui monte crescendo, merci qui ?

Merci Liam. Vivement que le jet atterrisse, sinon, je ne donne pas chère de ma peau et de la sienne. 

Une heure plus tard, nous voici enfin à l'aérogare de Melbourne. Nos bagages en mains, nous quittons d'un pas pressé le hall d'entrée, direction le parking où nous attendent nos chauffeurs. À peine les portes coulissantes franchies, on se retrouve nez à nez avec nos fans qui chantent en cœur "Friend". Je suis émue et touchée à la fois je sens que je ne vais tarder à verser quelques  larmes de bonheur. Cette chanson fait ressurgir en moi beaucoup trop d'émotion, le décès d'Alexia ainsi que cette putain de fusillade qui a bien faillit avoir ma peau. Liam se rend compte de mon malaise il me rapproche de lui en passant un bras autour de mes épaules avant d'embrasser ma tempe.

— Ça va aller ? Prononce t-il légèrement inquiet. 

— Oui, je ne m'attendais pas à ce que le groupe reçoit un accueil de cette envergure.

— Mon ange vous méritez ce succès encore plus qu'aucun autre, murmure t-il en balayant la foule de la main.

— Si tu le dis... m'empresse je d'ajouter en avançant vers le van noir.

Assise confortablement, je découvre à travers la vitre le paysage qui défile sous mes yeux jusqu'à notre arrivée à la salle de spectacle. Ils nous restent quatre heures pour enflammer le " Palais théâtre ".

Cet endroit est tout simplement magnifique et je suis heureuse que le groupe puisse se produire sur scène tout comme les "Rolling Stones " l'ont fait avant nous. La façade de ce bâtiment me fait penser à un vieux poste de radio à lampes et que dire des coupoles qui lui ajoutent un petit air somptueux . L’intérieur est plutôt de style néoclassique avec des colonnes et un dôme de hauteur réduite dans l’auditorium. Je suis tellement absorbée par ce lieu, que je ne prête même pas attention à José nôtre garde du corps,qui me fait sursauter. Il m'invite à le suivre pour rencontrer le maire de la ville qui patiente dans la loge.

Une fois avoir salué l'ensemble des représentants de Melbourne, Liam intervient en donnant ses dernières consignes tel un chef d'orchestre. C'est donc dans une ambiance bonne enfant, que nous montons sur scène pour faire les derniers réglages avant le concert de ce soir. 

Vingt heures derrière le rideau noir, j'observe la foule présente dans la salle, il y a vraiment tous les genres: du septuagénaire au ados venus en nombre écouter notre musique. Je suis excitée et stressée à la fois malgré mon traitement je sens les pulsations de mon cœur monter en flèche. 

Allez ! Alia tu peux le faire c'est pas le moment de flancher. Tu es habituée à avoir plus de personnes que ça. 

Après une dernière inspiration, je frappe dans mes mains pour me motiver, embrasse Liam et apparais sous les feux des projecteurs. Les cris ainsi que les applaudissements me font chaud au cœur. Je me saisis alors de mon micro, fais une présentation du groupe et d'une voix posée annonce "que le show commence !" 

L'ambiance est de folie, je me déchaîne comme jamais sur scène, le public répond présent en m'accompagnant dans chacun des refrains chantés. Après plus d'une heure et demie de spectacle , je remercie nos fans et c'est avec une pointe de tristesse et les larmes aux yeux que je quitte la scène et ce public chaleureux pour rejoindre notre loge.

— Putain ! C'était dément prononce Tom en rangeant sa Gibson dans son étui. 

— C'est clair mec, j'en avais des frissons lui réponds Nathan tapotant ses cuisses avec ses baguettes.

— Vous avez tous assuré je suis fier d'être vôtre manager mais le plus dire est à venir. Le public à Sydney ne sera pas forcément aussi touché par vos prestations, annonce Liam, assit sur un des canapés à mes côtés.

— Bref … ce soir c’était génial, n'écoutez pas ce rabat-joie, pour ma part on peut être vraiment fier de nous , dis je en me redressant pour saisir une coupe de champagne. À la nôtre ! On est les meilleurs!

Une fois avoir savouré ce liquide doré à bulles, nous quittons ce magnifique endroit qui a été magique. Satisfaits et boostés comme jamais nous quittons " le palais théâtre ", notre prochaine escale, Sydney .

Fin de ce chapitre. 

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