A peine la porte de ma chambre refermée, je souffle de soulagement. Ouf je n’ai pas réveiller la marmotte. J’allume immédiatement l'écran de mon téléphone, j’ai eu des messages durant la nuit.

- Amandine [sms] : Re,enfin fini de travailler

- Amandine [sms] : Tu dort ?

- Amandine [sms] : Bonne nuit, envoi moi un message a ton réveil.

Forcé de constater que oui je dormais, je lui envoie un petit coucou en guise de réponse, mais vu l’heure a mon avis elle dort. Je voit la chambre de Marie s’ouvrir et cette dernière en sortir, elle est en pyjama manche longue.

- Moi doucement : Coucou, tu as pas chaud ?

- Marie : Coucou, non je suis bien.

- Moi amusé : Mais comment tu fait ? Je serais mort de chaud avec un truc pareil.

- Marie : Bah pas moi.

- Moi : Oui je voit ça.

- Marie : Je vais me doucher et on discute après en déjeunant tu veux bien ?

- Moi comprenant qu’elle est pas très réveillée : Oui, mais j’ai déjà déjeuné.

- Marie : Va me préparer le mien alors, s’il te plait.

- Moi amusé : Tu me prend pour ton serviteur ?

- Marie : Non mais ce serait cool de ta part.

- Moi : C’est bien pour fêter le fait qu’on se soit rapproché hier, t’y habitue pas !

- Marie souriant : Ca marche, merci frangin !

Je redescend et prépare quelques tartines. Je ne les grilles pas, je sais que ma sœur les préfère ainsi.

- Papa : Tu as encore faim Pierrot ?

- Moi : Non c’est pour Marie.

- Papa : Tu fais le petit déj a ta soeur ?

- Moi : Oui, elle avait l’air d’avoir du mal à émerger.

- Papa : D’accord, par contre pas de nourriture en chambre hein.

- Moi : Oui oui je sais !

Je l’ai déjà fait, mais je fait toujours attention quand ça arrive, je fais en sorte ne se sache pas et je fait extrêmement attention à éviter les taches ou les chutes.

Elle ne tarde pas a me rejoindre, elle a une serviette sur la tête et porte une robe de chambre. Je sent qu’elle va se faire belle mais après avoir déjeuné. Je lui apporte son festin et elle m’en remercie. La discussion entre nous deux reste futiles on parle de nos nouveaux téléphone. Ni Marie, ni moi ne souhaitons parler de choses plus “personnelle” en présence des parents.

Elle déjeune assez rapidement puis remonte à l’étage, elle doit se sécher les cheveux nous dit-elle. Je me retrouve a nouveau le seul enfant en bas. J’entend le raffut du sèche cheveux et de l’eau qui coule dans le lavabo de la salle de bain.