Chapitre 1, partie 3 : Esh'ar

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Je me réveillais et vomis. Ma mère entra dans ma chambre, comme à son habitude. Elle alla chercher un torchon pour essuyer mon lit. Elle me dit de me changer et de descendre prendre un petit déjeuner pour ne pas être en retard.

J'arrivai 5 minutes avant le début des cours. Après le rêve de ce matin, enfin quelque chose de normal. Mes amis m'attendaient en parlant du nouveau portail qui allait être installé dans le lycée. Mon ami me rendit le livre que je lui avait prêter la veille. Le professeur d'histoire accouru avec 2 min en retard. Il nous donna pour excuse que le portail fonctionnait mal ce matin. Nous le suivirent jusqu'à sa salle où il nous attribua de nouvelles places. Je me retrouvai à côté de Nomous qui était également à côté de moi en cours d' astronomie.

Pendant tout le cours, je n'écoutais pas le professeur. Je m'étais à moitié endormis sur mon cahier mais je repoussait catégoriquement ce besoins intense de sommeil de peur de replonger dans le rêve et de devoir m'infliger, une fois de plus, la vue du sang et la mort atroce qui s'en suit. Je repensa alors au rêve de cette nuit. Et je revis le sourire tendre de cette fille, ses beaux cheveux, et ses yeux doux qui m'appelait à l'aide. Plus j'y repensait et plus mon cœur souhaitait la rencontré pour de vrai. Mais si ça se trouve elle était déjà morte à l'heure qu'il est. Je soupira. Dans mon esprit, cette dernière phrase me faisait mal. Non, il ne fallait mieux pas y penser. Je devais la retrouver. Oui, il le fallait.Soudain Nomous me donna un coup de coude.

- Alors Esh'ar ? Peut-tu, s'il te plaît, répéter ce que je viens de dire, me demanda le professeur.

- Le commerce à Ahia c'est beaucoup plus développé entre 1658 et 1985, me glissa Nomous en chuchotant discrètement.

Je répétai ce que ma voisine venait de me dire et il hocha la tête.

- Et peut-tu me dire pourquoi ?

Nomous paraissait me pointer quelque chose avec la direction de ses yeux. Mais je ne savais pas trop quoi.

- C'est dans ton manuel Esh'ar et la prochaine écoute au lieu d'être dans le soleil. Merci.

Et je resta la fin du cours à écouter. Le professeur raconta une légende qui pourrait fortement être réelle.

Il y a rèstlongtemps, il y avais une populations à gelahke qui aurait disparu à causes des intempéries dont ont succombé tous les habitants de l'île en un jour et une nuit. Mais il y a déjà trois ans, un scientifique fort doué, accompagner par les meilleurs navigateurs de Aälgarté sont partis à la découverte de cette île. Après trois mois, seul le scientifique nous est revenus et en piteux états : il a oublier l'Aälgarthin, est devenus aveugle mais il maîtrise comme un dieu son pouvoir, jamais personne ne lui est arriver à la cheville. Le problème est que nous ne savons pas comment il a fait pour en arriver là. Nous avons cru comprendre que ses compagnons sont morts en combattant un cruel adversaire. Les seules théories que nous avons apportés sont parvenus au même point : soit il y a encore quelqu'un ou plusieurs personnes sur Rhia qui maîtrisent énormément bien leur pouvoir et qui lui aurait apporter ses connaissances dans l'échange de lui faire perdre la mémoire afin que leurs secrets ne soient pas divulguer ;soit il est devenue fous et pers la raisons ; soit certains en sont parvenus à un complots de la théorie des trois.

Puis le temps passa plus vite, en cours d'Astronomie l'enseignante me demanda de venir la voir à la fin du cours et me dit que je paraissais ailleurs et que je pouvais lui en parler si quelque chose n'allait pas. Mais je n'avais rien lui dire. J'aurais peut-être dû lui dire que depuis le rêve d'hier je ne faisait que de penser à la fille que j'avais vu mourir. Mais il en était hors de question.

La journée parut durer une éternité. Mais je fini par être soulager qu'elle finisse à un moment donner. Je ne rentra pas directement et reprogramma le portail en direction de la bibliothèque et me dirigeai aussitôt vers le coin des livres sur les planètes des autres système solaire à la recherche de la planète où vivait cette mystérieuse fille.

Avec les informations que m'apportait le décor que j'avais pus entrevoir,je pouvais conclure que la fille habitait quelque part sur Terre.Mais où ? Trop de questions auxquelles je ne pouvais répondre me séparait d'elle. Mais il y avait un moyen de le savoir. Si je piquerais le DVR-120 de mon père -pour votre information, le DVR-120 est un petit appareil qui permet, grâce à son fonctionnement très simple, de localiser quelqu'un, il vous suffit juste d'avoir son visage inscrit dans votre mémoire, que vous l'ayez vus en photo,vidéo ou autre- mais seul les policiers de haut niveau en ont et il est sûrement bien cacher.

Je rentrai chez moi bredouille. Ma mère me demanda où j'étais passer tout en me donner des gaufres qu'il restait de ce matin. Elle renchérit aussitôt avec un large sourire et me questionna sur la soit dis-ante fille. Je lui expliqua que j'avais dû passer à la bibliothèque pour rendre un livre.

j'entrai dans la salle de cour. Je commença par m'excuser de mon retard et je m'installa sur ma couchette prévu pour que je puisse utiliser mon pouvoir pendant le cour de pouvoirologie. Mais je n'arrivais pas à m'endormir, déconcentré par mon ami en train de se servir de son pouvoir. Il y a avait certaine de ses illusions métamorphes qui étaient penchées sur moi. Elles ressemblaient à mon souvenir datant déjà de deux jours de cette mystérieuse fille. Plus je les regardais et plus j'avais envie de la rencontrer. Son sourire était inscrit dans ma mémoire comme un souvenir que l'on garde précieusement de peur d'en perdre les détails.

L'instituteur passa me voir et me réveilla. Il me question sur mon rêve et je bafouilla quelques mots inutiles. Mon professeur hocha la tête.

- Tu es encore sous le choc ... ne t'inquiète pas, je comprends.

- Heu ... oui, monsieur, mentis-je.

Je regagna le groupe sans trop d'ennuis. Le professeur n'avait jamais croiser un cas spécial comme moi et il se doutait que ce pouvoir n'était pas de tous repos alors il ne me fit pas une remarque.

Une fois de retour avec mes amis nous nous dirigeâmes vers la cantine où un bon repas chaud nous attendait à l'abri des regards et des commentaires de nos enseignants qui avaient apparemment remarqué que j'étais un petit peu dans le vague aujourd'hui. Mais je pensait encore à son visage qui ne me sortait désormais plus de la tête.

Mes amis étaient tous regroupés autour de moi et parlaient mais je ne saurais dire de quoi car cela faisait un moment que j'étais partis dans mes pensées et que je n'arrivais pas à me concentré sur leurs voix. Je cherchais à nouveau un moyen pour la retrouver mais ne sera-t-elle pas déjà morte ? Et comment pourrais-je communiquer avec elle puisque je ne parle pas le même langage qu'elle ? Je n'avais plus qu'une seule possibilité apprendre sa langue et quand je serai prêt : aller la voir.

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