Chapitre 1, partie 2 : Esh'ar

6 minutes de lecture

Je me réveilla le lendemain matin dans mon lit, sans un seul souvenir de mettre endormi la veille. Je me souviens de brouhaha des invités, des cadeaux reçus par mon frère mais pas celui de Sora, je ne me souvenais pas non plus de la fin de la soirée et le pouvoir de mon frère m'était encore inconnu. J'avais du rater quelque chose et m'endormir sagement dans mon lit. Mais cela me paraissait peu probable.

Je descendis les escaliers. Tous les invités étaient repartis et mes parents avaient déjà tout ranger. L'odeur des bonne gaufres du matin régnait dans l'étage. Mais à ma grande surprise ce n'était pas ma mère qui les préparait mais mon frère. Quelque chose m'échappa et je finis par le remarquer bien vite. La plaque chauffante n'était pas allumée. Mon frère était donc en train de cuire les gaufres à même ses mains. Il était tellement joyeux qu'il en était mort de rire.

- Attention Luario, tu vas tout faire tomber à force de gesticuler comme ça, lui dit ma mère.

- Désolé maman. Je n'ai pas l'habitude aussi.

Mon cerveau analysa très vite la situation alors qu'il lui avait fallu un moment pour se mettre en marche. Le feu. C'était désormais le pouvoir de mon frère. Je m'en réjouit. Si il avait eu un pouvoir comme le mien, il aurait moins rigolé. N'empêche que dans son pyjama tigré orange et blanc, le pouvoir du feu lui convenait très bien.

Il me présenta une gaufre avec joie. Je ne pouvais refuser.J'accompagnais le tout avec du lait de cyetaris, un animal de la région. Ça aurait été meilleur si je rajoutais du sucre degylitorosphe mais mon père n'étais pas aller en récolter cette semaine. C'était bien entendu ma mère qui arrosait ces plantes,avec son pouvoir de l'eau c'était très pratique pour cela, mais mon père les récoltait. L'eau qu'il y a sur notre planète ne peux pas apporter les nutriments dont les plantes ont besoins pour survivre.Il y a une source d'eau pour chaque village, mais comme notre village est très cultivateur, ma mère arrose avec sa propre eau et remplit aussi le stock du village.

La journée passa remarquablement vite. Je joua un peu avec mon frère au jardin. Nous avions fait une course mais mon frère à utiliser son pouvoir alors que je lui avait dit non. Il a rigoler en disant que ce n'était pas de sa faute si lui il avait un pouvoir utile. Je lui est répondu en grommelant, je suis rentré dans ma chambre en claquant fortement la porte et je suis rester en position fœtale contre mon lit.

Il avait raison mon frère, mon pouvoir ne servait à rien jusqu'à preuve du contraire. Mais les mots de ma mère, quelques années auparavant, me revinrent à l'esprit. Elle avait dit qu'il devais bien y avoir quelqu'un qui choisissait nos pouvoirs. Et une personne si importante ne peut pas se tromper. Si moi j'avais ce pouvoir, il devait y avoir une raison, ne manque plus qu'à trouver laquelle. Ça peut prendre des mois voir des années, m'avait-elle dit, mais tu finiras pour trouver. Depuis qu'elle m'avait dit ça, je n'avais toujours pas trouver et je finissais par me demander si elle avait raison ou si elle avait juste dit ça pour me redonner espoir.

Je ne sortis pas de ma chambre de la soirée mis à part pour prendre le repas auquel je ne dis pas un mots puis partis me coucher. Je remarqua une chaleur oppressante qui pesait dans ma chambre. Tout semblait étrange. Comme si j'entrais dans une autre dimension. Et pourtant, rien n'avait changer. Ça devait être la fatigue qui me jouait un mauvais tour. Il faisait nuit. Je ne pouvais plus distinguer mes pieds du sol mais je pouvais encore apercevoir les bords blancs de ma fenêtre, les contours du lit et mon reflet dans le miroir : un fantôme sortant tout droit d'un cauchemar horripilant. Puis je m'étala sur mon lit.

Lorsque je commençai à fermer les yeux, je sentis une sueur froide inonder tout mon corps. La nausée me monta au cerveau.

Puis je tombai dans un profond sommeil.

J'ouvris les yeux. Je me retrouva encore dans ma chambre mais l'ambiance avait changée. Je me leva rapidement pour éviter comme la première fois de m'étaler sur le sol. Juste après m'être lever, mon lit et le décor de ma chambre disparurent. Je me retrouvais dans une pièce totalement différente. C'était une petite chambre. À côté d'une fenêtre, là où la lune faisait un halo blanc, se trouvait un petit bureau blanc avec des tas de dossiers remplit de feuilles mal rangées. Il y avait une boule rouge sur une petite commode dont s'échappait un fuseaux lumineux et sur lequel 22: 54 était affiché. Jamais je n'avais vu ce genre de chose. J'étais entré dans un monde totalement différent du mien. Je commençai à fouiller et farfouiller les documents. Il y avait de grands papiers blancs. Je ne comprenais que la moitié de ce qui y était écrit car je n'avais pas un niveau de langue française très poussée, quelques mots simples tout au plus que le professeur m'avait répéter des millions de fois tellement ma mémoire ne voulais pas les retenir. Ce n'était pas une langue parlée à Aälgarté,encore moins aux terres sans fond...mais dans deux des planètes de notre système solaire parle en effet le français dans un endroit sur terre aussi il me semble.

Il y avait un espèce de tableau de cinq lignes et sept colonnes avecdes nombres dessus qui ce suivaient. Tous ceux avant le 26 étaient barrés. Le « nom » des colonnes figurait en plus gros : « lundi», «mardi »,

«mercredi », « jeudi », « vendredi », « samedi » et « dimanche»

Puis en regardant plus en détails, je vis une porte dont s'échappait de la lumière. Je tentai d'ouvrir la porte. Mais en vain. Je fonçai tête baiser contre la porte. La vaste salle que je découvrit était à la fois une cuisine et un salon. Il y trônait une table entourée de deux chaises au milieu de la pièce. Le rideau était tiré si bien qu'il y faisait sombre. Un feu doux lançait des reflets rouges et dorées sur les murs entièrement peint à la main. On voyait encore toutes les traces du pinceau et la peinture était fraîche.Sur un des murs était affiché de magnifique tableau. Un d'eux attira mon regard, il y était représenter un grand oiseaux ressemblant aux entiknars mais avec des plumes bleues et violettes qui étaient étendues de sorte à former un arc de cercle. Et sur un autre tableau, sur un fond bleu, se trouvait une sorte de fée qui avait des grands ailles dorées et des petits rubans roses dans les cheveux. Un effet non réaliste me fit détourné le visage, c'était juste une pâle copie de la réalité ... il y était écrit dans un coin JP.

Une porte s'ouvrit et en face de moi apparu une jeune fille de mon age tout au plus. Derrière elle, couraient une dizaine de loup garous et de masses visqueuses d'un violet sombre. Ils avaient l'air de lui en vouloir énormément. Avec leurs immenses yeux rouges, leurs dents pointus et aiguiser comme des lames de rasoirs, les loup-garous avaient l'air agressif. Je savais désormais ce qui allait ce passer.je tenta de me cacher les yeux avec mes mains mais elles ne me répondaient pas. même si je commençait à en avoir l'habitude,j'allais devoir regarder cette scène atroce. À la dernière minute,je détourna le regard pour ne pas assister à cette scène cruelle.Mais j'entendais tout de même le sons des déchirures et des mâchoires qui se refermaient sur ses os. Il avait du sang qui giclait de partout. Je regarda en détails la table comme pour ne plus penser à tous ça. Et je vis poser dessus, une fourchette. Elle était bien plus petite que la norme. Sa forme semblait plus arrondit sur les extrémités se qui la rendait moins piquante. La fourchette se trouvait là comme si c'était complètement naturel et que toutes les fourchettes du mondes demeurait dans des cuisines et non dans les jardins.

Bref, j'entendis les pas des loup-garous qui s'en allaient, ayant finis de déchiqueter leur proie. J'observai le corps de la jeune fille, inerte, dans un bain de sang.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire lounade ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0