40 - The Julia’s cruel touch

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Après la sieste ensoleillée, je demandai à Simon de me suivre à l’étage. Quant à Jimmy, il savait ce qu’il avait à faire. Mon soumis régulier m’accompagna avec enthousiasme. Espérait-il un petit tête à tête en privé ? Le fait est qu’il entra sans crainte dans la chambre. Là, il vit les sous-vêtements qui étaient déposés sur le lit. Il me sourit.

- Je veux te féminiser ! Lui lançai-je tout de go.

Il opina du chef, vaguement intrigué. Je l’emmenai dans la salle de bains, où je commençai l’inspection de sa pilosité. Il se rasait le pubis et les sous de bras, mais le reste laissait à désirer. Je décidai d'éradiquer les quelques poils qu’il avait sur les seins ainsi que sur les jambes. Il se prêta avec jubilation à l’exercice. Même si les bandes de cire retirées avec énergie le faisaient sursauter de douleur à chaque fois. Mais, il apprécia ensuite la pose délicate de la crème apaisante sur sa peau meurtrie.

Puis, je le tirai par la main vers la chambre où je le fis s'asseoir près de la coiffeuse. Là, je lui glissai des bas résille rouge sur ses longues jambes fuselées. Je ne cachais pas mon émoi au déroulé du voile sur sa peau. Notamment, lorsque j’atteignis l’entre-cuisse, si douce. Il ne masquait pas non plus son érection au dessus de son anneau. J’aurais voulu le prendre en bouche, mais je devais jouer mon rôle de Domina tel qu’écrit dans ma tête. Je lui attachai autour de la taille, une sorte de corset de latex rouge. Je finis avec un léger maquillage des yeux et de la bouche. Il était devenu très troublant.

Ainsi paré, je lui demandai de me suivre jusque dans le salon où Jimmy avait dû préparer les lieux en vue de la poursuite des festivités. Ce dernier sembla tout aussi troublé lorsqu’il aperçut l’accoutrement de Simon. Il envoya une musique électronique ainsi que des jeux de lumière. Les fauteuils ayant été poussés contre le mur, nous avions un grand espace pour danser. Je m’élançai encourageant Simon à m'accompagner. Amusé, il n’hésita pas une seconde et le musicos nous rejoignit bien vite dans notre sarabande endiablée. La longue silhouette de mon soumis s’agitait au rythme des sons syncopés. Je savais qu’il s’agissait là d’une création musicale Hardcore de Jimmy. Il avait l’habitude de se produire dans des raves parties. Les deux garçons se rapprochèrent rapidement et, bientôt, je les vis enlacés, se caressant et s’embrassant entre deux pas de danse. Je les observais l’oeil amusé. Je savais que mes yeux sur eux les excitaient terriblement. Moi je songeais : " Dansez bien mes petits, il sera bien temps de pleurer". J’en profitai pour prendre quelques photos avec mon téléphone.

Alors que l’après-midi touchait à sa fin, Jimmy sortit un petit sachet rempli de pilules colorées de son blouson. Il en fit avaler une à Simon avec sa langue et me le tendit le reste. Je choisis le plus petit cachet, me souvenant avec horreur de mes précédentes expériences en matière de drogues. Cependant, bien que la fête battait encore son plein, j'éteignis brusquement le son. Puis, j’ordonnai aux deux hommes de me suivre au sous-sol. Simon n’avait pas encore découvert les lieux et il ouvrit de grands yeux devant l’étalage digne de l’antre secrète d’un vrai Christian Grey. Jimmy lança en ces lieux la musique Rock Metal à mon signal. Il était enfin temps de passer aux choses sérieuses.

Ainsi, j’attrapai fermement l’entrepreneur par la verge et je le trainai au dessus d’une sorte de vaste récepteur de douche. Là, je le poussai vivement au sol. Bien que surpris par ma violence, il sembla apprécier mon autorité.

  • Mets-toi à quatre pattes, sale chien !

L’homme obéit en frétillant de la croupe. Je tirai alors sur ses cheveux et claquai brutalement ses fesses roses :

  • Tu vas avoir ce que tu mérites ma pute !

J’avais hurlé ces injures avec tellement de conviction que son regard enjoué se changea en une vague crainte. J'ordonnai ensuite à Jimmy d’uriner dans sa bouche pendant que je pratiquerais de même au dessus de sa tête. Ce dernier, au fait de son rôle, s’acquitta avec application de sa tâche. Simon avala le liquide comme si c’était du champagne, et il sembla aux anges lorsqu’il reçut ma bénédiction dorée. Je modérai sa félicité avec la douche glacée qui suivi. Evidemment, les quolibets ne cessèrent pas en parallèle.

Lorsque je jugeai qu’il avait suffisamment été rincé, je le tirai par les cheveux jusque près des toilettes. Là, maintenu fermement sous la lunette par Jimmy, je lui hurlai d’ouvrir grand la bouche. J’y fourrai la brosse à WC comme pour lui laver les dents. Il sembla avoir un haut le coeur, et ses yeux commencèrent à pleurer. Son mascara coula bientôt sur ses joues, à ma grande satisfaction. Jimmy le retourna bientôt à mon ordre. Et il le poussa la tête la première au fond des latrines. Simon ne se débattait pas. Il était totalement en ma domination.

Après lui avoir de nouveau frappé les fesses, j’inscrivis les lettres WH et RE sur chacune de ses fesses. De part et d’autre de son anus. Là, je pris une autre photo pour immortaliser l’instant. Puis, avec un cruel rictus sur le visage qui se reflétait sans le miroir en face de moi, j’enfonçai - sans ménagement - entre ces lettres, dans ce O offert, le balai de WC. Le soumis cria un peu au passage. Je le pénétrai ensuite avec une violence que je ne me connaissais pas. Jimmy de son côté hurlait des mots sales, m’encourageant dans mes gestes de dégradation. Mais, soudain, je ressentis des nausées et je quittai rapidement la pièce.

La tête me tournait. Sans que je sache s’il s’agissait de l’effet de la drogue ou celle de ma brutalité, je me sentais fort mal. Je vomis dans le jardin peu après. Puis, je m’affalai sur l’un des transats. La nuit était tombée à cette heure. Et, dans le silence, je reprenais mes esprits. J’avais des images qui me hantaient. J’avais vu Cyril Collard se faire pisser dessus dans Les nuits Fauve, la fête orgiaque de Saint Laurent, les étreintes sous les lumières artificielles de Querelle ou la boîte gay cuir de Cruising. Cela sentait la sueur, le stupre et les odeurs fortes.

Remise de mes émotions, je retournai au sous-sol. Là, Jimmy se faisait sucer par un Simon gloussant de plaisir, avec toujours le balai brosse planté dans son séant. Cela lui donnait l’air du chien qu’il adorait être. Après avoir enfilé un gode ceinture XXL, je fis signe au musicien de passer à l’arrière du soumis. Je tendis alors l’objet démesuré vers la bouche du garçon. Il tenta tant bien que mal d’en sucer le bout avec enthousiasme. Et, il finit par le lécher uniquement. Lorsqu’il fut bien mouillé, j’échangeai ma place avec son partenaire et, rajoutant tout de même force lubrifiant, j’attaquai la destruction de sa forteresse. Je fus surprise qu’il encaisse aussi bien une aussi grosse hampe. Par moment, j’observais le trou béant laissé par mon passage et je prenais des clichés.

Lorsqu’il rendit grâce après que j’eus autorisé Jimmy à lui repeindre le portrait de sa semence, je me retirai et lui montrai les photos que j’avais postées sur un site gay BDSM. Un commentaire associé faisait de lui « Une grosse lope à jus à la recherche de mecs bien membrés pour un gang bang ». Alors, que jusque là, il m'avait constamment provoqué par ses sourires au milieu de mes humiliations, il devint subitement blême. D’autant que j’ajoutai que ses employés et investisseurs apprécieraient certainement de le voir ainsi dégradé. Il m’arracha le portable des mains. Je ris alors à gorge déployée comme une démente avant de quitter la pièce.

Je retournai dehors fumer une cigarette. J’avais de nouveau des maux de crâne. Mais, curieusement, je ne ressentais plus aucune honte, plus aucun dégoût. J’avais accompli ce que je devais. J’y avais peut-être même pris un certain plaisir. Et, je savais aussi que j’en avais beaucoup donné, ce qui me ravissait encore d’avantage. Au bout de quelques minutes, Simon réapparut. Il avait nettoyé son visage souillé. Il me tendit mon portable. Il avait compris qu’on ne voyait son visage sur aucune de mes photos. Il avait juste eu la peur de sa vie. Il tomba ensuite à genoux.

  • Julia, j’avais imaginé un week-end un peu moins… Mais, tu peux m’humilier, me dégrader ou pire pour me punir, cela ne me gêne en aucun cas. Car tu es mon Unique. Mon amour, j’ai pris un pied d’enfer ce soir. Un abandon tel que je n’en avais jamais eu. Et, plus tu m’abaisseras, me pousseras vers le sol et plus je n’en t’aimerai que plus fort. Tu es ma merveille. Mon Tout.

Il se jeta à mes pieds, les baisant avec dévotion. Mais, je le repoussai sans ménagement :

  • Va donc aider Jimmy à ranger !

Il me quitta un peu déçu. Moi, agacée, je regardais ensuite négligemment mes notifications sur mon smartphone. En scrollant de bas en haut, j’aperçus que Baby avait posté dans la nuit de vendredi. J’écarquillai les yeux lorsque je découvris une magnifique photo d’elle les seins nus avec juste une grande croix en strass sur la poitrine. Il s’agissait de l’une de ces photos que certaines femmes postaient sur le thème du vendredi saint/seins. Il y avait un commentaire associé qui disait : « Pour qu’ #Elle me remarque enfin. » . J’enviai cette Elle, mais piquée au vif, je commentai à mon tour via mon propre compte privé : « Cachez ces seins que je voulais voir ! ». Son retour ne tarda pas. Comme si elle était branchée en permanence sur son mobile. « Voyez les tout votre saoul, Madame, et bien plus encore. ». J’avalai ma salive. Nul doute qu’elle savait que c’était moi puisqu’il y avait mon visage sur la photo de profil. Et, je décidai, dans la seconde, de rentrer à Paris avec les garçons coûte que coûte.

Evidemment, Simon avait déjà tout prévu. Une jolie attestation signée de sa main faisait de moi l’une de ses employées essentielles, et il m’embarqua accompagnée de Jimmy jusqu’à la capitale. Je jurai à mes parents de revenir une fois mes affaires réglées. Mais, je n’étais plus trop certaine de redescendre dans le sud. Je n’avais maintenant plus que la gamine en tête. Cette petite souminatrice de Baby. Et pour une fois, j’étais heureuse que quelqu’un comme elle le fut.

Arrivée chez moi, j’allumai négligemment la TV branchée sur une chaîne Info. Le président Macron annonçait qu’on en prenait pour un mois de plus de confinement. Jusqu’au 11 mai. Je louai, soulagée, mon irresponsabilité.

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