18  - Luxe et classe

6 minutes de lecture

Une excitation nouvelle dans les yeux, elle farfouilla dans la valise et se réfugia dans la salle de bain. Pendant qu’elle faisait une petite toilette et se préparait, je trouvais à mon tour un pantalon de smoking et la veste associée qui iraient très bien avec une chemise. Je comprenais maintenant les dimensions et poids de notre bagage, toutes éventualités étant prévues. Contrairement aux idées reçues, elle émergea de la salle de bain à peine quinze minutes plus tard.

Epoustouflante...

Elle avait coiffé ses cheveux en un chignon travaillé avec quelques mèches perlant sur ses épaules. Son maquillage était simple mais incroyablement sexy, avec uniquement du mascara allongeant son regard et un rouge à lèvres rouge vif. Au-dessus de ses talons aiguilles, une longue robe noire satinée sculptait ses formes. Elle était fendue assez haut sur sa cuisse gauche, dévoilant ses bas auto-fixant, le décolleté de sa poitrine était attirant sans être vulgaire, mais le dos nu de son vêtement frôlait l’indécence en descendant jusqu’à la naissance de son sillon fessier. Rien de gênant n’était bien sûr dévoilé, mais ce que cela impliquait me valut une remarque faussement cinglante devant mon air médusé:

- « Non monsieur le pervers, cette robe ne permet pas de pouvoir mettre de sous-vêtement. Oui monsieur le pervers, mis à part mes bas je suis nue en-dessous. On peut y aller maintenant ? » demanda-t-elle dans un grand sourire.

Sans attendre que je réagisse, elle sortit de la chambre et était déjà presque à l’ascenseur le temps que je me reprenne. Je lui courus donc après et attrapa sa main :

- « Tu ne sais même pas où on va ! »

- « Non. Mais tu es sensé me guider pendant ces 2 jours… »

Nous pénétrâmes dans l’ascenseur et je pris son visage dans mes mains pour l’embrasser tendrement.

- « Tu es incroyablement belle et sexy… » lui chuchotais-je.

Elle apprécia visiblement le compliment, puisque sa langue vint chercher la mienne pour un baiser passionné. Ma main droite passa sous la robe par la découpe et alla frôler ses lèvres intimes, sans chercher à aller plus loin. Déjà l’ascenseur arriva au rez-de-chaussée, nous obligeant à reprendre une position convenable.

A peine sortis, le taxi que j’avais commandé lorsqu’elle dormait nous ouvrit les portes et nous fit monter. Puisque tout était convenu à l’avance, il démarra sans demander la destination. Ma femme me questionna du regard, mais n’obtint aucune réponse. Elle posa donc sa tête sur mon épaule, et attendit notre arrivée en périphérie de la ville. Elle comprit toutefois rapidement lorsque la devanture lumineuse du cabaret apparut devant nous. Je laissais un pourboire au chauffeur, lui indiquant l’heure à laquelle venir nous rechercher.

Bien que ce soit un lieu très haut de gamme et que les clients étaient tous habillés chic, la tenue de ma femme attira beaucoup de regards. Majoritairement envieux pour les hommes, et jaloux pour les femmes. La mienne qui n’aimait d’habitude pas être le centre de l’attention, semblait cette fois rayonner et prennait une démarche de top model afin de suggérer au maximum ses courbes, un léger tintement empourprant néanmoins ses joues.

Une fois assis à notre table, ma femme ocupant la place à ma droite, les lumières s'éteignirent rapidement afin de faire débuter le premier numéro. Ils se succédèrent, mélanges de danses et sketchs, dont les costumes allèrent en s’allégeant au fil de la soirée. Bien que nous étions restés assez raisonnables, mon bras entourant régulièrement ses épaules pour la rapprocher de moi, l’apéritif et les vins pendant le délicieux repas commençaient à provoquer une légère euphorie chez nous.

Lorsqu’arriva un numéro d’effeuillage, je constatai que mon amour scrutait la danseuse, afin d’enregistrer la chorégraphie pour la reproduire un jour devant moi l’espérais-je. La danseuse poursuivit avec une lenteur délicate, jusqu’à ce que ma femme se penche vers moi pour me chuchoter :

- « Avec le peu que je porte, je pourrais pas faire durer autant si je voulais te faire pareil dans la chambre… »

Et bien que cette information n’avait pas quitté mon esprit, elle voulut m’indiquer à nouveau la raison. Elle prit ma main non posée sur son épaule et la fit glisser sur son bas, puis sous la robe pour la poser sur son sexe glabre. Elle faufila ensuite la sienne sur le mien et entreprit de me caresser à travers mes vêtements. Mes doigts effleuraient délicatement ses lèvres intimes, tandis que nous regardions toujours une autre femme se dévêtir, au milieu d’une salle sombre remplie d’étrangers. Mon autre main glissa de son épaule dans son dos dénudé avant de descendre à l’intérieur de sa robe le long de la raie de son cul. Mon majeur se faufila à l’intérieur jusqu’à rencontrer le bijou qui parait encore une fois son entrée secrète. Devant mon regard surpris, elle me chuchota en souriant légèrement :

- « C’est de ta faute, tu as oublié de me l’enlever et on a dû partir très vite … »

- « Donc, ça n’a rien à voir avec le fait de préparer ton corps à me recevoir tout à l’heure ? »

- « C’était pas le but, mais c’est si gentiment proposé… » minauda-t-elle.

A ce moment-là, elle me mordit l’oreille, et je répliquais en appuyant furtivement sur son clitoris gonflé. Elle réussit à contenir un gémissement que moi seul pût entendre du fait de la proximité de sa bouche. Mais la danseuse maintenant nue quittait la scène et les lumières s’allumèrent lentement, nous obligeant à reprendre des positons convenables.

Le dessert, bien que délicieux, fut dégusté et desservi rapidement du fait de la fébrilité de la salle se préparant au dernier numéro de la soirée. Il s’agissait d’une danse de couple, tous deux dans des vêtements très moulants. Le rythme était tantôt sensuel, tantôt plus rapide. Bien que rien ne soit explicite, l’imagination de chacun suffisait à nous faire apercevoir le sous-entendu sexuel de leur rapprochement. Ma femme se trémoussait à côté de moi, son excitation la poussant à chercher du plaisir dans le mouvement du plug et le frottement de ses lèvres sur son clitoris. De mon côté, ce déhanchement ainsi que la danse sur la scène m’avait à nouveau mis dans un état de fébrilité contenue.

Peu avant la fin du numéro, ma femme prit ma main et se leva, m’attirant à l’extérieur de la salle. Elle me tira jusqu’aux toilettes, et une fois enfermés à l’intérieur, se jeta sur ma bouche pour m’embrasser fougueusement tout en ouvrant la braguette de mon pantalon. Elle faufila sa main pour sortir ma bite tendue, et s’accroupie pour la prendre directement dans sa bouche.

Son regard fiévreux dans le mien, je voyais ses lèvres pulpeuses maquillées de rouge vif aller-et-venir le long de ma queue. M'extrayant de sa bouche, elle fit courir sa langue sur toute ma longueur, ma bite reposant sur son visage, y étalant un mélange de sa salive et de mon liquide séminal. Elle vint ensuite de la pointe titiller la base de mon gland, là ou elle me savait maintenant très sensible. Mon plaisir montait rapidement, et elle ne cherchait pas à me freiner. Elle m'emboucha à nouveau et me fit coulisser, ses joues creusées par l'aspiration et ses yeux pleins de luxure dans les miens. Sa pipe fut passionnée et très efficace, me faisant me répandre dans sa bouche en quelques minutes délicieuses.

A la manière d'une vidéo porno, après avoir tout avalé et retiré de sa langue toutes traces de sperme sur mon sexe, elle le rangea dans mon pantalon et se releva pour m’embrasser à nouveau.

- « On rentre ? » demanda-t-elle.

Le spectacle étant terminé, le public se rassemblait dans le hall alors que nous quittions le bâtiment. Un groupe de femmes près de qui nous passions nous regardaient d’un air courroucé, et l’une d’elle chuchotât, trop fort pour qu’on puisse manquer ses paroles :

- « Regarde les, je suis sûre qu’elle l’a sucé dans les chiottes cette pute ! »

Alors que je m’apprêtais à répliquer, ma femme me tira vers l’extérieur et se tournant vers elles, leur balança :

- « Ouai, et c’était délicieux ! Mais je le fais pas payer, je suis pas une pute, je suis SA salope ! »

Elle accompagna ses paroles d’un sourire et d’un magistral doigt d’honneur, qui laissa médusé l’assemblée habituée aux convenances. A peine sortis, j’explosais de rire du fait de son audace et de son air jovial. J’en rajoutais une couche en regardant le groupe à l’intérieur tout en pelotant allègrement ses fesses devant elles alors que nous montions à l’arrière de notre taxi.

***

Alors, c'était un début de soirée luxueux et classe non? Enfin, jusqu'à la fin en tout cas ...

Si loin de chez eux, dans leur bulle, ils se permettent des choses qu'ils ne feraient pas habituellement !

Ils sont vraiment surchauffés, le retour devra être rapide: "Chauffeur, si t’es champion … ", dépèche-toi dans le prochain chapitre !

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