12  - Fais-moi vibrer !

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Nous sortîmes donc de l’hôtel sagement, ou presque puisque ma main profita de la descente de l’ascenseur pour vérifier si elle avait mis des sous-vêtements, ce qui était le cas. Ils étaient d’ailleurs très sages, opaques et blancs, ne laissant pas deviner si elle avait prévu des surprises dessous. Mais vu la lubricité dont elle faisait part depuis la veille, je ne me faisais pas de soucis à ce sujet. Sa tape sur ma main, accompagnée d'un « Pas touche !» courroucé, me le confirma d’ailleurs.

En quelques minutes à pied, nous etions arrivés au centre-ville main dans la main. Nous nous sommes baladés sans but précis, appréciant juste les lieux et la présence de l’autre. Nous faisions quelques photos, sages celles-ci, de notre amour devant de beaux monuments. Nous nous embrassions tendrement, parfois sur les lèvres, parfois dans le cou ou sur le dos de la main. Nous etions heureux dans ces ruelles, au soleil, ensemble.

Mais au fur et à mesure que la matinée avançait, je la sentais de plus en plus fébrile. Ses baisers se faisaient plus appuyés, ses mains plus baladeuses sur moi. Je me permettais donc de faire de même, mes mains glissant régulièrement sur ses cuisses. Nous avons décidé de nous arrêter à une boulangerie pour acheter de quoi manger un peu plus tard, ayant repéré sur un plan un grand parc avec une rivière s’écoulant au bord. Elle me demanda ce que je voudrais et entra dans la boutique. Après quelques pas, elle revint vers moi et me dit avec un sourire aguicheur "Tiens moi ça s’il te plait", en me donnant une télécommande, muni d’un bouton ON-OFF et de boutons + et - .

Elle partit alors à la boulangerie en roulant des hanches, et il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre ce que c’était. Je décidais de vérifier ma théorie en mettant l’appareil en route. Elle se retourna aussitôt et me fit un clin d’œil, me confirmant que c’était bien la télécommande d’un œuf vibrant inséré dans son sexe. Alors qu’elle faisait la queue, je montais progressivement l’intensité du sextoy. Je la voyais se dandiner, prenant du plaisir en essayant de le dissimuler. Je le ramenais à un niveau faible, lui laissant reprendre possession de ses moyens pour passer notre commande.

Lorsqu’elle sortit de la monnaie pour payer, j’augmentais fortement les vibrations, ce qui lui fit renverser son paiement par terre. J’arrêtais l’œuf, voulant lui laisser l’occasion de se reprendre. N’ayant plus personne derrière elle, et uniquement moi dans son champ de vision, elle se pencha en avant pour ramasser les pièces, me permettant de voir l’humidité de son entrejambe sur son sage shorty lorsque sa jupe se releva. Elle paya rapidement, et sortit de la boulangerie avec le sac contenant notre repas.

- Tu as vite compris le truc et comment l’utiliser, me dit-elle avec un sourire coquin.

Alors que je voulais lui rendre la télécommande, elle ajouta :

- Garde là. C’est juste une hypothèse bien sûr, mais si tu as envie de moi, tu pourras me donner du plaisir discrètement pour que je sois prête pour un petit coup vite fait .

Le clin d’œil qu’elle m’adressa faillit suffire à me faire jouir sans quelle me touche. Heureusement que mes réserves n’étaient pas encore reconstituées!

Nous avons continué à déambuler en direction du lieu de notre repas. Bien que ce parc soit à peine à un kilometre de la boulangerie, il nous fallut prêt d'une demi-heure pour arriver devant l'entrée. Il faut dire que nous avions fait de nombreux arrêts dans les petites ruelles désertes du centre-ville.

A ces occasions, l'une de mes mains passait sous sa jupe pour agacer son clitoris à travers le shorty, sentant les vibrations que l'autre faisait naitre dans son ventre via la télécommande, pendant que ma bouche s'attaquait à ses lèvres et à son cou. Ses mains glissaient elles aussi sur mon corps, s'attardants très souvent à caresser à travers mes vêtements mon sexe bandé. Nous nous séparions à chaque fois lorsque l'on sentait que nous ne pourrions plus nous arrêter, nous infligeant à nous même une frustration qui ne faisait qu'accroitre notre désir l'un de l'autre.

Enfin arrivés à destination, elle m’attrapa la main et nous fit pénétrer dans le parc. Elle s’arrêta devant un banc dans un coin isolé, et même désert, de cet écrin de verdure. Il était proche d’un bosquet et face à la rivière. Aucun chemin ne passait par là, mis à part celui qui nous avait amené ici. Le cadre était superbe, et nous avons mangé tranquillement en écoutant le bruit de l’eau et en regardant des cygnes et autres canards se balader. La télécommande brûlait dans ma poche, mais je ne tenais pas à briser cette ambiance romantique.

Enfin, pas tout de suite…

***

La tension sexuelle grimpe de plus en plus, l'explosion risque d'être très violente !

Mais cette dernière ne sera produira que dans 2 chapitres. Le prochain, qui mettra tous les éléments en place, s'appelera : "Passons au dessert !"

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