Bastien est partit. Et je me sens déjà seul. Je suis partis m'isolé sur le toit de l'hôpital de la ville, la nuit commence à tomber. J'attend l'appel de Bastien, quand soudain...

- Que fait tu ici toute seule?

- Ah. Je réfléchis. Et toi?

- C'est l'endroit où je me sens le plus proche de chez moi...

Il a les yeux levé vers le ciel, il est si troublant.

- Dis-moi?

- Oui?

- Qui es-tu? Es-tu un démon?

Ma question lui fait sourire. C'est la première fois que je le voie comme ça. Je rougis.

- Non je ne suis pas un démon, en fait, je suis un ange. Et pour être honnête avec toi, je suis ton ange gardien...

- Ah bon?

- Oui.

- Je ne le savait pas.

- Je sais...

- Pourquoi j'ai cette l'impression de te connaître?

- Parce qu'on ce connaît.

- Et d'où ça?

- Loa, il y à tellement de choses que tu sais, mais qui malheureusement reste enfouis au fond de toi. Je ne peut pas t'en dire d'avantage.

- Comment ça?

- À toi de trouver.

Il se lève. Sa main touche la mienne, on se regarde, il s'apprête à prendre son envol.

- Attends...

- Oui?

- Tu ne veux pas rester encore un peu?

- Si tu insiste...

Il s'assied prêt de moi, et ses yeux ne cesse de me troubler, il m'attire...

- Est ce que c'est vous qui choisissez vos protéger?

- En fait c'est un peu étrange comme concepts.

- Explique!

- À la naissance de l'enfants, l'ors de son premier cri, celui-ci arrive à l'oreille de son protecteur. Et voilà comment ont est choisit. C'est tout bête.

- Tu en as eu beaucoup? Des protéger?

- Ce qui est étrange, c'est que tu es la première.

- Vraiment?

- Oui.

- Comment se fait-il?

- Il y à des questions que je ne peu pas répondre. Comme je te l'ai déjà dit, il y à des choses enfouis en toi, et c'est à toi de les trouver.

- Je sais que j'ai déjà rêvé de toi...

- Ah bon?

- Oui.

- Veux-tu me raconter?

- Oui, pourquoi pas! Il y à une fois, où j'ai rêvé que je marchait sur une route, j'était seul, sur chaque coté de celle-ci il y avait plein d'arbres. Quand une fleure blanche tomba à mes pieds, je m'accroupis pour la ramasser, mais le vent l'avait fait suivre la route. Alors, je l'ai suivis jus-qu'un magnifique port de bateaux médiévaux. Tu étais là, prêt à partir, je ne voie jamais ton visage, mais ce rêve en particulier, je m'en souvient, car je t'ai supplier de ne pas partir, je pleurais, mais tu étais obligé, et j'ai eu tellement mal... Avant, je ne comprenait pas ce que c'était, mais le fait que tu m'à dis qu'il y avait des choses enfouis en moi, j'en ai conclu que ce garçon c'était toi, ce visage que je ne voyais pas avant, je l'ai vu en toi. Je n'ai jamais raconté mes rêves à qui que ce soit.

- Tu le raconte avec tant de tristesse...

- C'est parce que je ressent une grande tristesse quand je pense à ce que j'ai ressentis. Tu sais, pour moi, ce garçon il existait réellement! Et je me suis toujours dis que c'était lui, le véritable amour, tu sais l'amour inconditionnel...

Je venais de me rendre compte de ce que je venais de lui dire. Il me regarde sans dire un mots, il se leva,

- Bien, il faut que je parte...

- Pourquoi? Non reste encore un peu, j'aime discuter avec toi.

- Je ne peux pas Loa.

- Tu vas me laisser rentré toute seule dans cette nuit sombre?

Il soupira.

- Allons-y alors...

Il ouvrit ses ailes, me prit dans ces bras. Il prit son envole, et une pression nous poussa vers le ciel, je ferma les yeux, et le serra fort contre moi. Puis quand le vent souffla légèrement sur mon visage, j'ouvrit de nouveau les yeux. Il regardait l'horizon, et moi, son visage tracé à la perfection. Son regard était vide, quand, je tourna la tête pour regardé en bas, la ville était majestueuse, éclairé par les lumières. Je le regarde de nouveau, je me sens en sécurité avec lui, il me regarda, et je pus voir ses yeux brillé, il s'approcha de moi et moi de lui, c'était statique entre nous. Puis je pensa à Bastien, alors, je me retourna, nous étions arrivé à destination, il me posa délicatement au sol, je sentais qu'il en avait envie et moi aussi, mais je ne pouvais pas, nos regards ne se lâchaient plus, nous étions comme connecté l'un à l'autre. Sans le lâcher du regard je lui lança,

- Je ne peux pas...

- Pardonne-moi.

Et il s'envola, je leva la main pour lui dire d'attendre, mais il était déjà partit. Mon cœur battait à toute vitesse. Ses yeux, ses mains, ses lèvres, il m'envoûtait, mais je ne pouvais pas succombé à mes pulsions. C'est comme-ci quelque choses nous liés l'un à l'autres, une attirance plus que physique, une attirance qui semblait irréel. La perfection de son être ne pouvait que m'attirer, il était un ange, cela semblait logique, les anges sont parfait, et magnifique. Qui résisterait à un tel être?

☆☽●☾☆

Ce matin je me lève avec une pensé pour Azaël. Il ne cesse d'occupé mon esprit, il faut que j'arrête de pensé à lui! Bastien est partis, certe, mais il reste mon petit ami. D'ailleurs, je devrais l'appeler.

- Bonjour mon cœur.

- Ah, salut ma puce! Comment Ça va? Tu me manque terriblement...

- Oh tu sais ça va... Tu me manque c'est tout.

- Alors vien...

- J'y réfléchis tu sais? Mais il faut que je règle quelque petite chose avant.

- D'accord. Tien moi au courant...

- Ok. Bye!

- Je t'appel ce soir.

- A ce soir alors.

Il faut que je règle ce problème d'ailes. Mon père pourra peut être m'aider...

- Papa?

- Tu m'a appelé?

- Ah tu es là! Il faut que tu m'aide...

- Tu as vu Lucifer?

- Non! C'est un tout autre problème.

- Je t'écoute...

- Voilà, comme tu le sais j'ai un petit ami, et j'aimerai le rejoindre à Yale dans les prochains jours. Malheureusement, il y à ce petit problème d'ailes qui me dérange un peu. Pourrais-tu y remédier?

- Je suis désolé Loa, c'est ta nature d'être comme ça. Je ne peux pas les faire disparaître! Il faut que tu apprennes à les contrôler.

- Bien! Apprend moi alors.

- T'apprendre?

- Oui!

- Ici?

- Oui, ici ou ailleurs! Je veux être comme avant, ou presque. Je ne veux pas que Bastien me voit autrement.

- Je suis d'accord, mais il faut que tu viennes au paradis avec moi.

- Qu'est ce qu'on attend? Allons-y!