Je repris mes esprits qu'au moment où j'entendis la porte d'entrée se claquer. J'ai baissé mes yeux vers ma virilité qui se dressait comme un petit soldat. J'étais toujours haletant et mon corps réclamait la presénce de Matt en moi. Mais il était parti, m'abandonnant dans cet état.

Je me suis relevé, me dirigeant vers mon lit. Je me suis étalé dessus, espérant que mes couvertures m'engloutissent. J'ai enfoui ma tête dans mon oreiller, prenant de grandes inspirations pour débander au plus vite.

Malheureusement, l'odeur de Matt s'était imprégnée dans la taie de l'oreiller, ne m'aidant pas à débander. J'ai grogné avant d'empoigner ma verge et de commencer à faire des mouvements amples mais serrés sur mon membre. J'haletais, mes gémissements s'amplisant considérablement. J'ai hurlé le prénom de Matt, jouissant dans ma paume.

J'ai attrapé un mouchoir posé sur ma table de chevet et je me suis essuyé, enfin soulagé et finalement, je me suis endormi.

oOo

Je sentis deux bras contre moi, des lèvres venant se balader sur ma nuque. J'ai froncé mes sourcils avant d'ouvrir mes yeux, recherchant la personne qui me tirait de mon sommeil.

 - Bonjour mon amour, bien dormi ? me demanda mon réveilleur.

 - Hmm...marmonais-je en posant mes yeux sur Matt qui me regardait dans les yeux.

 - Allez, debout si tu veux qu'on arrive à temps chez ton frère, intima Matt en retirant les couvertures de sur mon corps.

 - Pas envie... Il est quelle heure ? demandais-je en me retournant.

 - Six heures du matin, on doit partir tôt je te rappelle, on a plus de 3 heures de route.

J'ai enfin daigné sortir de sous mes couvertures, l'emprise qu'avait Matt sur moi ayant disparu. Mon bel ange me tendit un croissant et autres viennoiseries qu'il avait dû aller chercher ce matin.

 - Tiens, tu dois avoir une faim de loup, non.

 - Merci, t'es un amour, marmonais-je en mâchant la viennoiserie.

 - On ne parle pas la bouche pleine amour, me sermonna gentiment le châtain en passant sa main dans mes cheveux.

J'ai hoché la tête et me suis empressé de manger tout ce qu'il me passait sous la main, mon estomac gargouillant et me faisant un peu mal.

Il me regardait manger en souriant, ses yeux dévorant mon corps mais je ne voulais rien lui dire. C'était trop embarrassant !

 - Au fait, hier ça a été ? demanda le grand châtain en plantant ses yeux avides dans les miens.

J'ai toussé bruyamment, m'étouffant avec un morceau de pain au chocolat.

 - Parle pas de ça maintenant ! C'est gênant ! Sale pervers !

Il ricanna légèrement avant de sortir de ma chambre, prétextant qu'il me laissait m'habiller tout seul et non pas avec un pervers. J'ai grogné un peu avant de sortir de mon lit, d'attraper les vêtements que j'avais préparé la veille et de partir m'enfermer dans la salle de bain. Sur le chemin, j'avais remarqué que Matt ricannait.

Une fois enfermé, j'ai voulu retirer mes habits mais j'ai rougis de honte en remarquant que j'étais déjà complètement nu. J'ai allumé l'eau et me suis mis sous l'eau chaude avant de soupirer de satisfaction.

Je suis sorti de la salle de bain, habillé et mes cheveux dégoulinants et gorgés d'eau. J'ai cherché des cheveux le grand châtain avant de sentir ses bras attraper mes hanches et ses lèvres déposer sur ma nuque un baiser chaste.

 - Tu sens bon mon amour... Si tu continues je vais finir par venir goûter à pleines dents ce petit corps.

 - Tu l'as déjà fait, me dis pas que ça ne te suffit pas ? le narguais-je en ondulant.

 - Hmm... Je sais mais c'est terriblement tentant de vouloir te marquer de partout, juste pour que personne ne t'approche, répliqua Matt en attrapant une de mes mains et en bougeant avec rythme.

 - Pas le cou ou autres parties visibles. On reste quand même des personnalités publiques, continuais-je en suivant ses mouvements.

 - Alors seulement des parties que personnes ne peut voir, même pas toi. Il n'y a que moi qui les verraient.

Il me fit tourner comme dans une valse avant de m'embrasse et d'aggriper mes fesses. Je me suis reculé, lui tirant la langue avant de partir attraper une veste. Il était vraiment en rut lui, tout le temps.

Il attrapa lui aussi une veste et me rejoignit dans le couloir de mon appartement. Après avoir fermé à clefs, il m'embrassa une nouvelle fois, mais cette fois-ci, il m'empêchait complètement de résister et je n'arrivais plus à le laisser me faire reprendre mon souffle. Sa langue m'en empêchait.

 - OH ! Faîtes le dans une chambre mais pas ici ! Non mais ces jeunes de nos jours... Tiens, ce serait pas notre petit Jayden ?

 - Il était pas supposé être hétéro lui ? Ahah, oh final il nous a bien menti notre petit.

J'ai donné un coup de genoux aux parties à Matt, me tournant vers mes voisins qui nous regardaient.

 - Monsieur et Madame Evergreen ! Ce n'est pas... Enfin.. Je.. Comment dire..

 - Ne t'en fais pas mon petit, tu sais bien qu'on a pas de problèmes avec ça, répondit la vieille femme en agitant sa main gentiment vers nous. C'est juste que si c'est pour vous sautez dessus comme ça, aller dans votre appartement, on est pas tous aussi tolérent ici, tu le sais bien.

 - Et puis, continua son mari, on s'en doutait bien avec les années. On te connaît depuis le berceau, c'est pas d'actualité qu'on a deviné que tu étais gay. Mais par contre, tu as dû lui faire très mal à ton petit-copain.

Je me suis tourné vers Matt et j'ai esquissé une grimace de désolation en le voyant presque en larmes.

 - Désolé Matt, mais il fallait bien que je leur réponde. Tu m'empêchais de respirer.

 - Pas... Pas grave... Mais la prochaine fois... Vise pas là.. répondit le châtain en se redressant. Je ne sais même pas si je pourrais à nouveau le faire.

 - Vraiment désolé. Et à vous aussi, m'excusais-je en me tournant vers mes voisins une nouvelle fois. La prochaine fois je m'assurerais qu'on soit du bon côté de la porte.

 - Je t'ai dit que ce n'est rien mon petit. Et puis, le soir aussi il faut vous calmer. On entend tout nous. On est à côté hein.

J'ai rougis jusqu'aux oreilles, humiliés et honteux. Je les ai salués et nous sommes partis. Matt me suivait, se plaignant que je l'avais castré. J'ai rigolé gentiment et je lui ai pris sa main pour faire au moins preuve de bonne attention.

 - Jayden, commença le géant en jouant avec mes doigts, je te rends heureux ?

 - Pourquoi cette question ? répondis-je en fronçant mes sourcils.

 - Oublie, soupira Matt en ouvrant la portière de la voiture. On doit y aller.

 - Tu es sûr ? Tu sais que tu peux tout me dire, insistais-je en partant m'asseoir du côté passager. On devrait tout ce dire, non ? On est un couple.

 - " On " ? Plutôt moi, tu ne crois pas ? Mais bon, je te dis que ce n'est rien. Oublie ma question. Elle était nulle.

 - Pff... T'es têtu, répondis-je alors qu'il démarrait. Je t'ai laissé une chance de t'expliquer, tanpis si tu ne l'as pas saisie.

 - Je sais on me le dis souvent, me nargua-t-il en souriant bêtement. Tu sais, tu m'aimerais vraiment, tu n'aurais pas eu besoin d'essayer de comprendre. Tu aurais répondu directement.

 - Je suis amoureux de toi ! Qu'est-ce que tu me baragouines !? Tu es malade ? Jamais je n'aurais laissé une personne qu je n'aime pas me la mettre. C'est moi qui lui aurais mise, pas l'inverse !

 - Oh ? Tu l'as déjà mise à quelqu'un ? Surprenant ! Et bien, la prochaine fois qu'on le fait tu seras au-dessus.

 - Qu... Quoi !? Mais tu dérailles ! Tu vas avoir mal après !

Il me regarda avant de me tirer la langue sensuellement et de finalement parler.

 - Fuck me, sugar daddy !