XLIV. À mes rêves 

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A mes rêves

Le monde existe-t-il quand nous fermons les yeux ?

Le temps domestiqué, la beauté enchaîné,

Les hommes nébuleux et leurs grands airs de dieux,

Nos sommeils oubliés, nos éveils surannés

Où nous nous rappelions nos fantasmes glorieux

Qui peuplèrent la nuit de pensées incarnées ;

Nous passions une vie, immédiatement vieux,

Dans la joie du néant, vérité détournée.

Les songes de printemps, d’été, d’hiver, d’automne,

Nos titans récurrents, bariolés de noir

Nous demandent le soir : “Qui nous créa ? – Personne,

Vous conduisîtes l’homme à travers le miroir

Grâce à vous, le matin, l’humanité se lève.”

Les êtres vivent-ils en dehors de leur rêves ?

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