XIV. L’Orage

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L’Orage

De sombres moutons se regroupent dans le ciel

Sous lequel des bovins courent vers leur étable.

D’antiques corbeaux noirs, terrifiants ouvrent leurs ailes.

L'air bioluminescent semble plus qu'embrasable .

Les méduses déploient leurs filaments rayés,

Les cumulonimbus sont rendus chimériques,

Pleins d'étrangetés, de gargouilles foudroyées,

Lépidoptères blancs, horreurs psychédéliques.

L’orage monstrueux, ce cachalot céleste

Nous emprisonne dans ses serres de ténèbres

Et de son fourmillant déluge il se déleste ;

L’espace imbibé d’encre et d’éclairs d'or se zèbre.

L'intense cavalcade enfle et continue,

Le sol est labouré, carcasse imbibée d'eau

Les meutes affamées laissent la terre nue,

Comme un homme abandonne à ses fils son fardeau.

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