Le jour où j’ai frôlé les 90

Une minute de lecture

Que celui ou celle qui n’a jamais fait un excès me jette la première roue de voiture !

Je me souviens des années quatre-vingt où l’on se préoccupait moins des risques encourus que de vivre sans contrainte. J’ai conscience que cette remarque indique que je ne suis plus de première jeunesse, et alors ? C’est le lot commun, avec la fin que l’on sait.

Au temps que j’évoque ici, je portais rarement la ceinture. À quoi bon m’enchainer ainsi pensais-je. Je veux être libre et que l’on ne m’impose rien qui me déplaise. Ha l’inconscience de la vingtaine !

Je ne sais s’il existait déjà des organismes analysant les potentiels dangers présents et futurs ni même s’ils avaient un poids quelconque dans les décisions politiques. De toute façon, je ne crois pas que nous eussions changé notre conduite.

Désormais, je suis un plus attentif au mouvement de l’aiguille sur le compteur. L’autre jour j’ai frôlé les quatre-vingt-dix. J’eus un demi sourire en descendant de la balance et j’annonçai avec fierté à mes enfants que j’avais perdu un peu de poids.

Cela dit, je ne suis pas près de renoncer à une petite tranche de saucisson de temps à autre, il faut de la modération en tout.

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