Au lieu de notre désir (4)
de jean-paul vialard
Oui, c’est bien la curiosité qu’il faut fouetter jusqu’à ce que le regard, porté au plein de sa fonction, décrypte enfin cet inconnu qui le fascine et l’atterre tout à la fois. Ne pas connaître est supplice. Connaître est sombre maléfice car alors il n’y a plus de porte à ouvrir dont nous tremblons de ne jamais pouvoir connaître l’envers. Désir est ambiguïté, semis de fleurs aux pétales vierges qui distillent leur beauté dans ce ciel infranchissable dont nous attendons qu’il nous apporte une réponse, non une éternelle fascination. Nous sommes toujours en attente et savons que cette dernière est celle qui précède l’éclosion du jour. Beauté mais aussi danger. Parfois les yeux ne demandent qu’à être assoiffés. Comblés, ils sont sertis d’une vérité dont ils rayonnent mais ne souhaitent rien tant que la recherche de cette vérité ! C’est pourquoi ils sondent l’abîme pensant y découvrir le cercle de la joie. Oui, de la joie.
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