Je me souviens que chaque année nous partons de notre jolie compagne de l'Ain ou nous vivions moi et ma famille, pour aller à Paris chez mon oncle en visite de courtoisie, malgrés ma préférence pour notre petite campagne, je prenai plaisir a faire le trajet jusqu'a Paris pour le paysage naturel grandiose qui parsemait le chemin jusqu'a la grande métropole, mais surtout pour le plaisir de revoir mon cousin et mes cousine que je voyait que pendant les vacances d'été que nous passions dans la grande maison de mon grand père qui vivait aussi en l'Ain.

Depuis tous petit je ne m'interessait pas aux habitants de Paris, je ne m'interessait qu'aux attractions, aux parcs, jardins, musées, patisseries, et autres loisirs de cette grande capitale, mais lors de mes sept ans, je pris plus de temps à observer les gens, quand j'était petit je les voyaient tous différents en apparences et je ne cherchait pas plus, mais en observant avec plus d'attention, je fus surpris de voir qu'au fond d'eux même ils étaient les même, ou plutôt qu'ils agissaient de la même façon.

La plupart des Parisiens agissaient de la même façon.

J'en fus choqué, et en m'approchant du quartier d'affaire, je remarquais que tous faisaient la même chose, ils sortaient tous de leur travail les yeux sans réaction, le pas lourd, les gestes mécaniques, tel des robots et des machines, une monotonie quasi-surnaturel pour moi habitant de la campagne, qui faisait l'école a la maison, suivant un parcours fermes, mais flexible, ou les heures de cours n'était pas fixé, mais qui étaient courte ou longue selon le temps que je prenais pour finir...

En partant au supermarché avec mon grand frère pour acheter des provisions pour la semaine, je remarquai ici aussi les symptômes de cette monotonie qui m'avait tant choqué, je vis ces mères et ces pères de familles tant différents sur le point physique, mais si peu sur le point psychologique, et même vestimentaire, car je remarquai environ une trentaine de jean et de short et une vingtaine de t-shirt de même maque, et je compris que ce n'était pas leur beauté qui avait attiré les acheteurs, mais plutôt la popularité du vêtement.

Ou encore tous ces enfants qui réclamaient les mêmes choses, coca, chips , chwing gum, bonbons haribo, et de la même marque, tout ça parce que leurs camarades d'école mangeait ça, d'après ce que je compris des échanges entre les parents et leurs enfants.

Alors je compris l'avantage de mon éducation et surtout de tout ce que mes parents me disaient sur la liberté et sur la vraie vie, je compris aussi que ces gens ne sont pas libres, que leur vie n'est que monotonie, habitudes, et ressemblance, qu'ils calquent leur image sur leur camarade de classe, ou leurs collègues de travail.

Je plains ces pauvres innocents qui ont cette vie sans liberté, rien que pour ça, je ne remercierais jamais assez mes parents de leur éducation, ainsi que le choix qu'ils ont eues à vivre dans la campagne au beau milieu de la nature, et surtout, je bénis Dieu de m'avoir choisi cette Famille et cette Vie.

Merci à ma mère qui m'a porté et supporté avant même ma naissance quand j'étais dans son ventre, pour m'avoir appris le sens de la vie, la liberté, la vérité, le devoir, le respect, le savoir, l'amour, l'amitié, qui m'a aidé a maîtriser mes émotions, qui m'ont appris à être plus fort, plus courageux, plus intelligent et toutes les vertus qui font de moi ce que je suis.

Merci à mon père qui m'a éduqué sans montrer de faiblesse, qui m'a appris à me battre tout au long de mon existence, qui m'a aussi appris les vertus comme ma mère, de m'avoir entraîné sur la voie de la vie, et ceci jusqu'à sa mort lorsque je n'avait que sept ans, qui m'ont attristé, mais qui ne m'ont pas affaibli, car c'est comme ça qu'il aurait voulu que j'affronte ce moment difficile.

Merci à toute ma famille, à mes sœurs et frères, à mes cousins, mes cousines, mes grand-parents, mes tentes, et mes oncles qui m'ont tous soutenu dans ma vie, me donnant leur temps, leur amitié, leur respect, leurs conseils, et leur savoir.

Merci ! Merci ! Merci ! Et Merci !!!