Eole

Une minute de lecture

À peine le vent levé, de même, mon âme

Déploie ses ailes et se rêve oiseau

Car c’est mon nom que le vent clame

Et compose à la lyre des roseaux

Qu’il accroche au faîte des forêts

Comme aux clochers des villes

Je frémis dans sa caresse d’air

Et ouvre mes lèvres à sa bise

Son haleine de nuage et de mer

Me laisse amoureuse et grise

Dansant parmi arbres et rochers

Pendue à son bras volatil

Eole, mon doux amant frivole

Qui me souffle le chaud et le froid

Qui joue autour de moi, batifole

Puis m’abandonne au désarroi

Le souffle court et le cheveu défait

L’œil perdu dans une forêt de cils

Je le devine alors qui s’envole au loin

Emportant mon cœur comme un bagage

Et je me sens femme de marin

À pleurer ainsi dans son sillage

Pareille au navire sans voile, à quai

Qui rêve de mers lointaines et d'îles

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