Celui qui règle les problèmes

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Celui qui règle les problèmes
© Rose P. Katell (tous droits réservés)
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Elliot sourit ; le soir s’installait et l’heure du rendez-vous approchait. Il passerait bientôt à l’action. Les muscles engourdis par l’attente, il s’étira, puis observa les alentours. La ruelle était déserte, et le renfoncement dans lequel il se dissimulait se fondait dans la pénombre du mur à mesure que la lumière diminuait. Le lieu sélectionné était idéal.

Sa paume se referma sur son fidèle pied-de-biche. Il était arrivé sur place des heures plus tôt et avait pris soin de cartographier les environs. Il connaissait désormais chaque chemin ou recoin à même de l’aider à filer en toute discrétion, voire de se cacher. Si d’aventures les événements tournaient mal – ce qu’il ne souhaitait pas –, il pourrait fuir sans craindre d’être appréhendé.

Elliot plongea son autre main dans la poche de son manteau élimé et en ressortit la montre à gousset héritée de son grand-père. Un rictus satisfait rehaussa les coins de ses lèvres. À moins que sa cible ne soit pas ponctuelle, elle ne devrait plus tarder. Il s’exhorta à la patience. Tant qu’elle ne pointait pas le bout de son nez, il était impuissant, une ombre parmi les ombres.

Le vent frais lui arracha un frisson ; il lui donna envie d’en finir au plus vite. Toutefois, il s’obligea à en faire abstraction. Le salaire qui lui avait été promis était plus que généreux. En outre, il en avait besoin – accepter des missions par altruisme, comme ces dernières semaines, était peut-être noble, hélas ses placards ne se remplissaient pas de vivres tous seuls.

Un chuintement de semelles le sortit soudain de ses réflexions. Aux aguets, il se pencha de manière à distinguer le nouveau venu sans être repéré en retour. Le piège qu’il avait conçu était un succès.

Les gentlemen étaient si prévisibles… Il suffisait de découvrir l’un de leurs secrets honteux – en l’occurrence une maîtresse –, de prétendre en posséder la preuve et de les menacer de chantage pour qu’ils rappliquent, convaincus qu’une enveloppe rondelette réglerait le problème. Elliot contint un rire. Par moments, c’était trop facile.

L’individu qui s’avançait dans sa direction était grand et bien en chair ; le genre à lui poser du souci s’ils en venaient aux poings. Impeccablement coiffé, enfoncé dans une veste ajustée à sa taille, il marchait d’une démarche sûre, presque provocante – on aurait volontiers cru que le quartier entier lui appartenait. Nulle trace d’hésitation ne marquait ses traits. Assurance réelle ou sacré bluff ? Elliot n’en avait pas la moindre idée.

Silencieux, il l’aperçut se figer, scruter le cadran de sa propre montre et s’autoriser une grimace de mépris. Il l’imaginait en retard et le constat réjouit Elliot. Encore deux ou trois minutes d’immobilité, le temps que son impatience amoindrisse ses sens, et il passerait à l’action.

Il compta les secondes dans sa tête, raffermit sa prise sur son arme. Lorsque l’homme tapa du pied et roula la nuque dans l’espoir de distinguer une silhouette dans la rue, Elliot jaillit de sa cachette et n’eut aucune hésitation : il abattit l’outil sur l’arrière de son crâne, puis le regarda s’écrouler, inconscient.

Le plus simple était accompli. Il ne lui restait qu’à s’occuper du reste.



La jeune femme observa la cabine à la dérobée, fuyant ses pupilles. Patient, Elliot la laissa terminer son inspection sans broncher – la brusquer après sa lourde confidence était à éviter. Les conclusions qu’elle tirait de son lieu de vie l’intriguaient, mais il n’osa pas l’interroger.

De l’extérieur, son vieux bateau amarré ne payait pas de mine, et de l’intérieur… il n’était pas davantage plus reluisant. N’en étaient ses efforts de décoration afin de rassurer ses clientes, ses meubles étaient défraîchis, des grincements survenaient sans cesse et son mauvais éclairage lui donnait un aspect lugubre. Chaque détail transpirait la pauvreté et indiquait sa maigre qualité de vie.

Une grimace manqua déformer ses traits. Il devinait à la façon dont sa visiteuse était vêtue qu’elle évoluait dans un cercle aisé. Son époux, dont il escomptait qu’elle lui révélerait l’identité, était probablement fils de noble ou de marchand ; quelqu’un de fortuné par sa naissance. Il soupçonnait que son environnement immédiat la rebutait, qu’elle ne serait pas venue chez lui si elle se pensait apte à régler son problème en interne.

Elle posa ses yeux sur sa jupe au tissu violet, épousseta sa pèlerine du bout des doigts. Son attitude trahissait sa gêne et sa nervosité. Elliot aurait parié qu’elle se demandait si elle avait eu raison de se confier de la sorte, si quémander son assistance était une solution valable, voire prudente. L’idée d’être chez un charlatan en quête d’argent lui effleurait l’esprit.

Il se racla la gorge pour capter son attention, puis adopta sa voix la plus douce et posée :

— Si vous me fournissez les renseignements qu’il me faut, Mrs Forster, je vous promets que votre malheur sera bientôt de l’histoire ancienne. Vous hésitez, je le sens, mais…

— N’y voyez pas d’offense, bredouilla-t-elle, la situation est… délicate.

— Sachez que je ne vous forcerai pas. La décision vous revient. Si par ailleurs vous doutiez de mon efficacité ou de mes méthodes, je peux vous mettre en contact avec une ou deux ex-créancières qui acceptent que je divulgue leur nom à des personnes qui souffrent autant qu’elles ont souffert.

Mrs Forster opina avec lenteur.

— M’autorisez-vous à vous poser une question ?

— Je vous y encourage, affirma-t-il.

— Hormis la somme que je suis prête à vous verser, pour quelle raison m’aideriez-vous, Mr Cox ?



Le corps inerte était encombrant, lourd à traîner. Elliot expira bruyamment ; ses muscles lui hurlaient qu’il n’avait plus vingt ans et l’imploraient de se reposer.

Fourbu, il vérifia que les alentours étaient déserts, lâcha les aisselles de sa victime en veillant à ce que sa tête ne cogne pas le sol. Il attrapa ensuite sa montre d’une main engourdie et soupira de soulagement. Il avait de l’avance, une pause était possible.

S’arrêter n’était pas prudent. Néanmoins, il doutait de croiser âme qui vive dans ces rues décrépies où les bâtisses étaient à l’abandon. Non, les uniques témoins de son larcin seraient les rats.

Elliot s’étira avant de s’adosser contre une façade. Il surveilla l’inconscient du coin de l’œil – mieux valait s’assurer qu’il ne revienne pas à lui de sitôt – et souffla le temps de recouvrer une respiration normale.

Il frotta alors ses paumes entre elles, se remit en route, et pria pour que son second rendez-vous soit à l’heure.



Mrs Forster le regardait désormais droit dans les yeux ; elle attendait de sa part une explication claire et franche. Elliot la gratifia de son expression la plus amicale.

— Pour vous répondre, Mrs Forster, il faut que je vous parle d’une époque un peu reculée, où je n’étais pas encore celui que vous avez devant vous. M’y autorisez-vous ?

Elle acquiesça d’un mouvement bref.

— Parfait. C’est difficile à croire vu le lieu de notre entrevue, mais je suis le fils aîné d’un riche entrepreneur… Autrefois, je le secondais et j’étais destiné à le remplacer. Ma vie était aisée. Plongé dans mon travail à ses côtés, je ne songeais pas à convoler et habitais au domicile familial dans une insouciance à la limite de l’insolence.

» Mon père était assez dur et froid, je n’avais de réelle affection qu’envers Agnes, ma sœur cadette. Douce, un brin espiègle, elle était un rayon de soleil dans notre foyer et calmait notre père dès qu’il s’emportait contre moi. Nous avions grandi ensemble, unis par la complicité : je l’adorais, et la réciproque était tout aussi vraie.

— Je comprends. Toutefois, sauf votre respect, cela ne me révèle guère pourquoi vous voulez m’aider.

Elliot ne s’offusqua pas du commentaire.

— Un instant, la pria-t-il, je n’ai pas terminé.

— Bien.

— Avec de telles informations, je suppose qu’il vous est maintenant facile d’envisager que je prenais l’avenir et le bonheur d’Agnes à cœur. Plus attentif que notre père, je surveillais ses faits et gestes avec tendresse et m’inquiétais de son statut de célibataire. Une part de moi avait envie qu’elle demeure chez nous, cependant, j’étais assez lucide pour savoir que les vieilles filles, avec ou sans argent, devenaient rapidement la risée des dames et je ne lui souhaitais pas un sort pareil.

» Ainsi, lorsqu’un gentleman s’intéressa à elle puis la courtisa, je vis sa venue dans notre vie comme une aubaine et encourageai les sentiments naissants qu’elle me confia avoir à son égard. Mes peurs rassurées, j’exhortai même notre père à m’imiter.

» L’homme ne tarda pas à demander la main d’Agnes. Exalté par les fiançailles, je m’arrangeai afin qu’elle ait une cérémonie digne d’elle et suppliai notre père de ne pas être avare pendant les préparatifs. Elle méritait les choses les plus belles, la félicité la plus complète.

Elliot s’interrompit et Mrs Forster opina, montrant qu’elle l’écoutait toujours.

— Agnes quitta notre foyer. Privé de sa compagnie directe, je me plongeai plus que jamais dans mes tâches et oubliai la notion du temps. Malgré moi, je lui rendis beaucoup moins visite que je ne l’aurais désiré. Ses séjours dans notre demeure s’espacèrent, et père et moi ne la vîmes presque plus. Dès que cela se produisait, pourtant, elle était si souriante et enjouée que je ne m’inquiétai pas de la distance qui s’instaurait entre nous. Je la jugeais normale, une conséquence de sa nouvelle existence d’épouse et de maîtresse de maison.

— Ce n’était pas le cas, je me trompe ? le questionna Mrs Forster, soudain pâle.

L’émotion modula sa voix.

— J’aurais aimé vous répondre que si. Hélas, ma sœur est morte rouée de coups, prisonnière de l’emprise d’un mari violent. Malgré l’amour que je lui portais, je n’ai rien constaté, ai été aveugle au moindre indice. Il m’a fallu attendre de récolter le témoignage de sa femme de chambre pour saisir le calvaire qu’elle avait vécu à ses côtés. Un calvaire que moi, son propre frère, je n’ai pas interrompu…



Les rayons blafards de la lune éclairaient le point de rendez-vous. Elliot dissimula le corps de l’inconscient dans un recoin sombre, puis s’assit sur le sol, exténué par l’effort fourni. Il ne s’inquiétait pas d’être repéré, car avec son aspect général, si un badaud ou un indiscret caché derrière une fenêtre l’apercevait, il le confondrait simplement avec un mendiant.

Elliot passa sa paume sur son froid moite de sueur. Certaines cibles étaient plus costaudes que d’autres… Il consulta ensuite une énième fois sa montre et constata que n’en était la difficulté éprouvée, il avait de l’avance sur son complice. Une pointe de fierté l’envahit ; le jour où il serait contraint de fermer son affaire n’était pas survenu.

Il s’assura que sa victime demeurait inerte et patienta. Les minutes défilèrent sans lui apporter un signe de l’arrivée de son « collègue », de plus en plus lentes, de plus en plus nombreuses. L’anxiété le gagna. Toute la seconde partie de l’opération dépendait de lui…

Il déglutit. Qu’adviendrait-il de sa cible si Joe ne se manifestait pas ?



— Morte…, répéta Mrs Forster.

Elliot acquiesça, les poings serrés.

— Un sort qui a dû lui apparaître comme une délivrance eut égard à ce qu’elle avait affronté. L’être abject à qui je l’avais confiée de bonne foi était un tyran, un monstre arrogant et brutal. La peine de prison qu’il écume à l’heure actuelle est à mon sens insuffisante.

» Ses serviteurs le craignaient. Hélas, ils n’osaient s’en plaindre de peur d’être renvoyé ou pire encore. Avec une simple lettre, il était en effet capable de ruiner leur réputation, de les empêcher d’être engagés ailleurs. Personne ne se serait soucié d’eux. On ne les aurait même pas écoutés. Qui aurait donné du poids aux propos d’un domestique en face de ceux d’un gentleman ? Leur unique solution était donc de subir en silence, d’anticiper ses besoins pour ne pas le mettre en colère.

» La seule à comprendre et à partager leur douleur était Agnes… Une jeune fille naïve et innocente, à qui ce misérable avait expliqué que sa parole ne valait pas plus que celle de leurs gens de maison. Et pourquoi ? Parce qu’elle était une femme. Sa femme. Sur qui il avait tous les droits.

» La loi ne permettait pas à Agnes de le quitter sans se déshonorer et déshonorer sa famille. En revanche, lui pouvait la répudier, l’accuser d’adultère, d’hystérie, la priver de ses possessions, la maltraiter, la jeter à la rue… Elle était à sa merci, dépendante de sa volonté parce qu’elle avait dit « oui », et il jouait là-dessus afin de la terroriser. Oh, vous n’imaginez pas les menaces dont sa chambrière m’a fait part… Il usait de toutes les ressources à sa disposition pour la maintenir sous son influence.

La voix tremblante, Elliot s’accorda quelques secondes, puis reprit :

— Agnes s’est tue. Elle a encaissé chaque gifle, chaque brimade ou coup tordu avec bravoure, couvrant parfois le personnel qui agissait pareillement de son côté. Elle s’est laissé écarter de notre père, de moi. Elle nous a caché la vérité, convaincue que nous en parlerions avec son époux, que nous penserions qu’elle exagérait. Elle a masqué ses bleues sous des robes toujours plus fermées, enfoui sa souffrance sous un sourire factice – une grimace que j’affirmais sincère, trop préoccupé que j’étais par ma position dans l’entreprise familiale pour remarquer ses problèmes.

— Je suis navrée, murmura Mrs Forster devant son désarroi, qu’elle semblait ressentir.

— Le calvaire d’Agnes a duré quatre ans. Quatre horribles années pendant lesquelles elle a enduré sévices sur sévices, humiliation sur humiliation, dans la légalité et l’indifférence la plus totale. Quatre années qui se sont soldées par son décès lors d’une colère de celui qui était censé l’aimer, la choyer, la protéger…

» Le découvrir s’est révélé un choc effroyable, une douleur inenvisageable. Mais le pire a été de prendre conscience qu’elle n’était qu’une victime parmi des centaines, que notre société autorisait une foule d’individus à terroriser et brutaliser leur épouse parce qu’ils sont le sexe fort. Combien de ces femmes subissent un tel traitement ? Combien d’entre elles sont en mesure de lancer un appel à l’aide ?

— Trop peu, chuchota Mrs Foster.

Elliot opina avec gravité et ancra son regard dans le sien.

— Voilà pourquoi vous me trouvez aujourd’hui dans ce vieux rafiot, Mrs Forster.



Les roues de sa charrette grinçant sur les pavés, Joe se manifesta enfin et son angoisse s’envola. Elliot se releva, s’avança à sa rencontre : malgré son aspect repoussant et mal soigné, il s’échina à lui montrer une mine avenante où seul pointait un léger reproche.

— Tu es en retard, nota-t-il.

— C’te vieille bourrique a perdu un fer. J’maîtrise pas les imprévus, hein ! Des ennuis alors qu’tu m’attendais ?

— Non. Et par chance notre homme ne s’est pas éveillé une fois.

— Pas d’quoi s’plaindre, donc. Il est vivant au moins ?

Elliot soupira.

— Évidemment. Je ne nie pas l’avoir cogné fort, cependant, je me contrôle. Je ne suis pas un meurtrier.

— Ouais, ouais. T’as l’argent ?

— T’ai-je déjà déçu ?

— Non, c’est vrai.

Joe tendit sa main. Sans discuter, Elliot extirpa une liasse de billets de sa veste – première partie du paiement de sa cliente – et la lui remit.

— Où est-il ? lui demanda Joe tandis qu’il feuilletait le précieux liquide.

Il désigna le recoin derrière lui d’un geste du doigt, puis souffla :

— J’apprécierais que tu descendes de ton siège pour l’installer avec moi à l’arrière de ton véhicule.

— Pas d’soucis. Je l’emmène où ?

— Occupe-toi des détails. J’ai confiance en ton efficacité.

Joe accepta, satisfait.

— Des recommandations ?

— Je souhaite qu’il ne revienne pas de sitôt dans les parages : sa femme mérite un long répit. Crée-lui autant de difficultés que tu veux.

— C’est un plaisir d’commercer avec toi ! ricana Joe.

— Sois discret, surtout.

— Comme une ombre.

Elliot hocha la tête.

— Parfait. Occupons-nous de le déplacer. Perdre davantage de temps serait idiot.



Elliot déglutit.

— Je n’ai pas réussi à reprendre le métier qui m’a aveuglé au sujet d’Agnes. Je… je n’étais pas capable de fermer les yeux sur la réalité que le drame m’avait laissé entrevoir. Il fallait que je fasse quelque chose.

» Mon père n’a pas compris. Lorsque j’ai eu l’idée d’offrir mes services – certes illégaux – aux femmes qui en avaient besoin, lorsque j’ai songé à me transformer en « malfrat » afin d’éloigner leur mari d’une manière qu’aucune loi n’autorisait, il m’a renié et prié de déménager. L’unique possession qui ne lui appartenait pas est le bateau dans lequel nous nous entretenons : je l’ai reçu en héritage d’un oncle que je n’ai même pas connu !

» Je suis devenu pauvre, un paria. Pour beaucoup, je suis un escroc, voire pire. Néanmoins, je ne regrette rien et je continuerai à exercer mon travail. Si je m’en abstenais, qui d’autre s’en chargerait ?

Mrs Forster déglutit.

— Navrée, murmura-t-elle, je n’avais pas à cœur de vous contraindre à revivre de pénibles souvenirs.

— J’y pense constamment, avoua-t-il. Je ne me pardonnerai jamais d’avoir abandonné Agnes à son sort.

Elle se mordit la lèvre ; son regard était à nouveau fuyant. Elliot se pencha vers elle.

— Voilà pourquoi je suis prêt à tous les risques pour vous aider, Mrs Forster. Si vous désirez mon assistance, j’agirai, je vous le promets. Nulle ne devrait connaître ce qu’Agnes a connu.

Deux pupilles humides le fixèrent soudain avec intensité.

— S’il vous plaît…

La silhouette de Joe et son attelage s’éloignèrent, emportant Mr Forster vers une contrée dont il peinerait à revenir. Elliot l’observa un moment, puis s’autorisa un sourire. Sa mission était remplie.

Sa cliente était libérée de la tyrannie.

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