Chapitre 5

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Deux jours plus tard

Assane GUEYE

Mohamed et mon putain de jumeau Ousseynou croient que je suis dupé, ils se fourrent le doigt dans l’œil, je faisais juste semblant d’avoir peur devant eux, en versant des larmes de crocodile, j’allais essayer de leur plaire juste quelques jours avant de reprendre mes habitudes. Croyez-vous qu’on délaisser nos habitudes après une simple réconciliation ? Non. Je ne me laisserais pas faire. Cinq minutes plus tard, mon putain de jumeau frappe à la porte.

- Toc, toc, toc ! Je peux entrer ? Me questionnait-il avec une voix pieuse.

- Oui entres, la porte n’est pas fermée. L’avais-je répondu sèchement.

- Merci. Me disait-il doucement une fois à l’intérieur.

- Y’a pas de quoi. D’ailleurs que me veux-tu mon cher petit ? Avais-je questionné insolemment avec un sourire au coin.

- Frère, soignes ton langage s’il te plaît, parler des paroles douces est une aumône. M’avait-il sermonné en posant ses mains sur mes épaules.

- Boy, je n’ai pas besoin de tes sermons, je parle comme je veux. Et d’ailleurs enlève tes sales pattes de mes épaules. Avais-je lancé sèchement en lui désignant ses mains posées sur mes épaules.

- Assane, qu’est-ce qui te prends, tu n’as pas entendu Mohammed la dernière fois ? M’avait-il questionné avec le regard inquisiteur qui en disait tout.

- Je l’ai entendu et après y’a quoi ? Avais-je lancé d’une voix beaucoup plus sèche et pleine de dégouts.

- Tu dois te changer, essayer de te comporter comme moi, ce n’est pas que je me complimente mais tu dois suivre la bonne voie car toute âme qui gouttera à la vie, gouttera à la mort. Et ALLAH SWT est très dur en châtiment … Avant même qu’il ait terminé sa phrase, je l’avais coupé.

- Boy, s’il te plaît épargnes moi de tes charabia là. La suppliais-je avec le visage faussement vexé. Maintenant, peux-tu me dire ce qui t’amène ici.

- A quoi bon te le dire si tu te comportes comme ça. M’avait-il annoncé froidement.

- Nia nia nii nia nia nia, boy tu n’as rien dit ici jusqu’à présent. Soit tu me dis ce qui t’amène ici, soit tu sors doucement de ma chambre et aller au diable. Avais-je dit en lui pointant la porte avec mon index.

- Je suis juste venu pour te dire de te préparer pour qu’on aille au récital de coran chez Imam NDIAYE. M’avait-il annoncé de nouveau doucement.

- Toi et ton guignol de frère Mohammed, vous croyez que je suis dupé ? Que je vais abandonner mes habitudes mondaines pour vous suivre ? Oh que non ! Vous vous fourrez les doigts dans l’œil, j’allais juste vous donner quelques jours. Avais-je affirmé avec un sourire incrédule.

- Anh ! OK ! Je vais tout de suite tout raconter à Mohammed. M’avait-il affirmé.

- Hé ! Hé ! Ousseynou, n’oublies pas de fermer la porte derrière toi. Avais-je lancé sèchement.

Il sort de ma chambre et prends la direction de celle de Mohammed

OUSSEYNOU GUEYE

- Toc, toc, toc, je peux entrer ? Avais-je questionné avec la même voix que j’avais lorsque j’entrais dans la chambre d’Assane.

- Entrez, la porte n’est pas fermée. M’avais répondu Mohammed d’une voix aussi douce que le mien.

- Merci ! L’avais-je remercié une fois à l’intérieur.

- Mon frère, aujourd’hui, j’étais allé chez la chambre d’Assane pour lui dire qu’il se prépare pour qu’on aille au récital de coran qui se passe chez Imam NDIAYE. Il a refusé catégoriquement, m’a annoncé qu’il nous prenait pour des guignols et allait nous donner quelques jours pour que nous croyions qu’il a changé or que ce n’est pas le cas. Avais-je avoué difficilement car je ne voulais en aucun cas que ça se passe ainsi.

- Ousseynou, tu ne t’es pas trompé par hasard ? M’avait-il questionné furieusement.

- Non ! Mon frère, il me l’a dit carrément. Avais-je dis de la même manière que précédemment.

- Ousseynou, c’est vrai que c’est Assane qui t’a dit ça ? M’avait-il questionné de nouveau.

- Mohammed, c’est lui qui me l’a dit. Je n’ai rien a créé ici, si tu ne crois pas, va lui demander. Avais-je déballé sèchement, car je sentais que Mohammed étais en train de se douter de moi.

- Non ! Ousseynou, ne te mets pas en colère. Je te crois entièrement, c’est juste que le « Assane » que je connaissais n’était pas comme ça. M’avait-il dit d’une voix pieuse que j’admirais beaucoup et réconfortante. Hé ! Oui ! Le « Assane » que nous connaissions n’était pas comme ça, il avait peur de Mohammed.

- Mon frère, je sais. Mais si je te dis que c’est Assane qui me l’a dit, il faut me croire. Tu me connais très bien, je ne badine pas avec le mensonge, minime soit-il. Avais-déclaré sèchement.

- Ousseynou, pardon, c’est de ma faute, je ne devrais pas me douter de tes paroles. Me suppliait-il avec le visage un peu refrogné.

- OK ! Mohammed, ce n’est rien, je t’ai pardonné depuis, c’est juste que tu ne devrais pas te douter de moi. Qu’importe la situation. Avais-je déballé d’une voix moins sèche que précédemment.

- Merci, maintenant, allons voir Assane. Je vais bien le bastonner, il me prend pour un guignol. Je vais lui montrer de quel bois je me chauffe. Avait-il presque crié sévèrement. Connaissant Mohammed, j’ai tout de suite su qu’il peut lui blesser, car il était très furieux.

- Je t’en prie Mohammed. Mais s’il te plaît, ne le blesse pas. L’avais-je supplié en croisant mes deux mains. Eh ! Oui ! Assane, c’est mon jumeau, s’il souffre, je souffre aussi.

- …

Il ne m’a même pas répondu et est sorti furieusement de sa chambre en direction de celle d’ASSANE.

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Signé Bakar le barhamien

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