Chapitre 4

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"CV"

Dédié à Ndièmé SISSOKHO, une vraie amie, savoures ton chapitre

Mohammed Rassoul GUEYE

Après la prière de DOUHR, je suis allé à la salle pour regarder la télévision un peu et m’épanouir, je suis rentré là-dedans et j’ai retrouvé Maman en train de suivre Niankou (une série comédienne sénégalaise), elle était tellement concentrée qu’elle n’a pas pu remarquer ma présence. Alors je me suis assis sur un fauteuil à changer et à rechanger les mots que je dois utiliser pour parler à ma mère. D’un pas décidé, je me suis levé du fauteuil que j’étais assis, j’ai marché lentement jusqu’à ma mère et a posé ma main sur son épaule, elle a presque sursauté lorsque je lui dis que « Maman, j’ai à te parler », je voulais lui faire part que j’accepte volontiers d’intégrer l’armée sénégalaise cette année.

- Maman, j’ai à te parler. Avais-je déballé avec un sourire aux lèvres pour la rassurer et qu’elle ne se doute de rien.

- Mon fils chéri, qu’est-ce tu veux me dire ? M’avait-elle demandé.

- Maman, ce n’est rien… avant même que je terminasse ma phrase, elle me coupât.

- Est-ce à propos de ce que je t’avais dit ce matin ? M’avait-elle demandait en secouant la tête comme pour confirmer ce qu’elle venait de dire.

- Oui Maman, c’est ça. Avais- je répondu en secouant la tête.

- Mon fils chéri, fais vite avant que je m’évanouis. Avit-elle dit d’une voix à peine inaudible. Là, j’ai vu son cœur battre la chamade de telle sorte qu’on pouvait l’entendre à cinq mètres, son visage recouvert de sueur, ses membres qui frissonnait alors j’ai décidé de l’annoncer la bonne nouvelle.

- Maman, depuis que tu m’as dit que … Elle m’avait encore coupé.

- S’il te plaît, mon fils chéri, épargne-moi de ton baratin, va droit aux buts. M’avait-elle supplié

- Maman, j’ai décidé d’intégrer l’armée sénégalaise volontiers cette année-ci. Annonçais-je en la prenant et dans mes bras.

- Merci mon fils, les mots sont très faibles pour t’exprimer mon contentement et ma fierté pour toi, mais sache simplement que je suis super contente et super fière de toi, je te laisse sur les mains de DIEU, qu’il te guide et te mette dans le bon chemin. M’avait-elle loué avec son beau sourire et éternel sourire me montrant ainsi ses belles dents toute blanche comme du lait caillé.

- Merci maman, c’est normal, mon devoir est de prendre soin de toi et de réaliser tes désirs qui sont comme des ordres pour moi. Répondais-je en lui rendant son sourire juste pour la rassurer, puisque j’ai abandonné mon rêve de devenir médecin et doit intégrer l’armée dans quelques semaines, malgré moi.

- Mon fils c’est bien, maintenant tu dois aller préparer tes papiers pour le recrutement c’est pour bientôt. M’avait-elle conseillé en me tapotant les épaules.

- Oui maman, lundi Incha’Allah, je commencerais à trouver tous les papiers nécessaires pour le recrutement et aussi faire la visite médicale à l’hôpital base militaire. Avais-je déballé à ma mère en souriant à contre cœur.

- Merci mon fils, tu es vraiment un ange. Je savais que j’aurais un fils comme toi, respectueux, sage, vertueux, pieux, tout ce dont on rêve de voir sur un jeune garçon, merci beaucoup, tu as transformé ma mauvaise journée d’aujourd’hui à l’une de mes plus beaux jours, si ce ne l’est pas même. M’avait-elle confié, c’est là que j’ai vu qu’elle y tenait bien à l’idée de me voir intégrer l’armée seulement.

- Maman, ce n’est rien, c’est tout à fait normal qu’un fils essaye de satisfaire sa maman chérie adorée alors s’il te plaît, arrêtes de me remercier comme ça. Disais-je avec le visage faussement vexé et le cœur presque meurtri.

- OK mon fils, comme tu veux, mais n’oublies pas les papiers, OK ! M’avait-elle avertit avec le même sourire.

- OK maman, je ne l’oublierai pas, maintenant je vais te fausser compagnie un peu, je manque de sommeil, je suis dans ma chambre si tu as besoin de moi. Avais-je déclaré avec le même visage de tout à l’heure.

- Bien, alors va faire ta sieste mon petit ange. M’avait-elle bien dit en me tapant sur les épaules de très douces tapes. Sur ce, je quitte la salle pour me diriger dans ma chambre et faire la sieste jusqu’à l’appel de la prière de ASR.

Je me suis dirigé vers ma chambre et a commencé à réfléchir sur mon sort jusqu’à ce que je me plonge dans les bras de Morphée.

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Signé Bakar le barhamien

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