La poésie où je m'expose

Au brisures de mon ego

Ouvre mon coeur à la beauté

D'un monde en train de chavirer,

D'une espèce en manque de mots,

D'animaux se rêvant plus beaux

Qu'ils ne le sont en vérité,

D'une genre humain croyant aller

Vers un demain libre de maux,

Comme un fardeau que l'on dépose.

Une bourrasque de vent frais,

Le chant des pins semblant venir,

Comme un chorus d'éternité,

Me ressourcer à m'en vomir.

Une grisaille lumière,

La dure image des humains

Ignorant être solitaires,

Ne se sachant pas s'assumer vains,

Toujours prets à jeter la pierre,

A vous juger de n'être pas

Un mouton portant ses oeilleres,

Cet agneaux qui se soumettra,

Et d'oser vouloir s'élever

A tire d'ailes suivant le vent,

Vers un ailleurs en la beauté,

D'autres chemins, d'autres demains.