Le tonnerre s’effondre, le vent hurle
Les hommes droits sur les hautes falaises
Ont une colère qui ne s'apaise
Et une flamme qui jamais ne brûle
Ils craignent les navires engloutits
Tant de vies déjà que la mer a pris
Un vide énorme comblé de souffrance
Et d’un profond sentiment de vengeance
D’un côté, la grande et vaste mer, mère
Et de l’autre, le dur père de terre
Les falaises bravent les vives vagues
Ce qui les scelle d’une stricte bague
La pluie débute l’éternel combat
Cruel et sanglant qui se finira
Dans un bruyant fracas miraculeux
Et le succès de l'Immensité bleue