Le premier amour

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(C'est l'image aussi qui est l'oeuvre de ce défi)

Suzanne se rappelle de ces jours d’attentes, ces journées interminables, elle fuyait la guerre avec sa famille en priant à son amour de jeunesse de le revoir dans l’avenir. Suzanne est née pendant la guerre 1914, elle souhaite qu’une chose que les bombardements et les morts cessent de tomber comme les gouttelettes du ciel. Suzanne, à l’âge de vingt ans, travaille dans un hôpital parisien, en tant qu’infirmière pendant se temps sa mère chercher les blessés et les emmener au bloc.

Quelques mois plutôt, elle profitait de ses jours heureux avec son copain, Jean, il a se petit air de guerrier qui plait beaucoup à Suzanne, sa mère n’était contente qu’elle fréquentait ce garçon. Elle se cachait pour le retrouver mais elle ne fut pas aveugle, vu que la jeune femme s’éclipsait plusieurs heures durant et revenait pile pour le souper. Sa mère, Germaine ne voulait pas qu’il lui arrive un malheur mais dans le village où ils étaient installés : La guerre fut déclarée. Suzanne paniqua des bruits sourds résonnaient dans toute la ville, elle lâcha la main de Jean, elle se demandait quand elle allait le revoir. Juste avant de partir, il lui fit un discours la phrase résonne encore dans la tête : Veux-tu m’épouser Suzanne ?

Elle n’eut pas le temps de répondre qu’un char venait faire les rondes pour embarquer Jean, Suzanne, sous le choc, pleura. Et se précipita vers la maison de ses parents mais le domicile était vide, des personnes ont emmener ses frères et sa mère. Elle vit une ambulance et ne voyant aucune issue, elle monta sans dire un mot. On lui posa des questions auxquelles Suzanne répondit avec tact, on lui parlait de morts blessés, de difformation à cause des bombes. Tous ses mots lui donner envie de vomir. Mais elle s’accrochait au camion et pensait à tous ses hommes qui donnent corps et âmes pour sauver les personnes de ce pays. Elle serra fort son bracelet que Jean lui a offert juste avant de lâcher sa main. Suzanne arrive dans son nouvel endroit où elle devra y rester malgré les heures sombres.

L’endroit était humide, dans un état qui laisse à déplorer où les blessés s’entassaient dans le couloir à la vue de tous. Certains avaient des membres en moins où le sang giclait sur le sol, leur partie du corps était très endommagé par des coups de couteaux, des balles perdues sans oublier les canons. Mais les soldats envoyés au front, ressentis cette envie de vivre, ils souffraient le martyr mais quelques-uns demandaient si untel était déjà venu où s’il est encore sur le front. Suzanne faisait tous les rassurés et soignés quand elle pouvait leur plait, Suzanne toujours en duo avec une infirmière expérimentée, elle regardait les gestes à exécutés car parfois, son alliée est demandée en urgence dans d’autres situations. Suzanne croise sa mère quelquefois mais pas le temps de parler, les mains en sang, une seringue à la main, le visage en sueur, toujours sur la première ligne.

Suzanne se souvient de son premier jour à l’hôpital, ce lieu froid et noir. A certain moment, elle voulait courir pour s’enfouir d’ici qui lui fait mal au cœur, elle envoie des lettres mais aucune réponse. Elle se demande plusieurs fois si le courrier arrive bien à la destination finale, chaque semaine, un garçon prend le courrier et le transmet aux soldats. Elle attend avec impatience, un signe de vie mais rien. Suzanne se souvient de ses beaux habits d’un blanc soyeux, il ne resta pas longtemps propre. Dès les premiers soldats blessés, l’un de vomi, l’autre sa plait ouverte giclée de sang, au début ces effets faisaient tournée l’œil à Suzanne qui par ce contrecoup c’est Marguerite, son amie, qui prenait la relève or un jour Marguerite expliqua qu’il fallait quelle apprenne aussi les gestes, le commencement était très dur, elle eut plusieurs remarques : « Suzanne, non pas comme ça ! », « Soit plus rapide ! », « Prend des bandages et les ciseaux ». Marguerite ne montrée aucune empathie envers Suzanne.

Les années passèrent Suzanne et Marguerite ne comptaient pas les blessés qui revenait du combat. Suzanne n’a jamais vu Jean dans sa section qu’elle occupée et demandait à Marguerite s’il elle entendait une personne nommée Jean. Chaque fois, sa réponse fut négative ce qui soulagé mais elle pensa aussi qu’il pouvait mort dans un coin perdu où les soldats n’y vont pas, puis à la deuxième seconde, elle enleva cette idée de sa tête. Dans les moments creux car cela leur arriver, elle pensait au bonheur où les enfants rient, dansent ensemble, vivent en harmonie. A cette terreur qui prendra fin mais quand ? Elle compte les jours, les mois. Suzanne voit l’un de ses frères sur un matelas, elle prit sa main, lui parla mais il eu une balle en plein cœur, elle a juste eu le temps de lui dire je t’aime avant un adieu. Elle partie sous un chêne dehors, la pluie s’arrêtait, mais ses larmes ne cessent de couler sur sa joue. Elle leva la tête vers le soleil et dessina un cœur sur l’arbre, elle rangea le morceau de tissu de son frère qui lui avait donner juste avant de fermer les yeux à jamais.

Jean se démené au combat, il se situait dans un char, il était toujours à l’affut des ennemis, il écoutait les ordres de son supérieur. Il mangeait les rations et se faisait des soucis par rapport à Suzanne. Pendant les heures où ils avançaient vers l’adversaire. Puis, une personne qui distribue le courrier arrivé enfin à son groupe. Il entendit qu’il y avait une lettre pour lui, il a pris et la lit :

« Cher Jean, je t’écris ces mots car tu me manques, j’attend avec impatience ta réponse, je ne sais pas si tu la recevras. Je travaille à l’hôpital, il y a vingt-quatre heures, j’ai dû dire adieu à l’un de mes frères, j’ai serré fort ton bracelet, je me suis sentie mal et inutile de ne pas lui avoir sauvé la vie. Je souhaite de tout mon cœur que tu reviennes, je veux ressentir tes bisous, ta chaleur près de moi, même si je n’ai pas eu le temps de dire oui à ta réponse, je pense que tu l’as c’est. Chaque mois qui passe, je pris pour que je ne te vois pas dans l’un des brancards emmenés en urgence. Ce n’est pas tout, j’ai une nouvelle à t’annoncer, je te l’avouerai lorsque tu seras face à moi. J’ai emprunté un stylo que j’ai trouvé sur une personne, je voulais t’avouer mes sentiments. Je t’aime depuis qu’on se connait, je t’aime dans le présent et je t’aimerai dans le futur. A bientôt mon amour. Tu seras la prochainement mon corps contre le tien. Reste sur tes gardes. Je t’embrasse fort. Suzanne »

Six mois sont passés depuis l’envoie de la lettre, les bombes ne tombes plus, le village est saccagé, les familles sont dispersées. On entend que les sons des détruits, les pleurs des personnes déchirées. Germaine, sa mère sert fort sa fille dans ses bras, heureuse et lui fait des bisous mais Suzanne n’a pas annoncé sa famille le décès de l’ainé. Elle ne veut pas gâcher le moment unique mais plutôt la vérité sera dévoilée, elle pourra essayer de faire son deuil. A l’instant même que Suzanne prit les mains de sa mère, un cri se fit entendre derrière son dos, elle le reconnu sans même se retournée. Elle courut vers Jean, qui s’arrêta net. Il prononça ses mots : « Ma belle, tu es magnifique rayonnante. » et Suzanne répondit : « Je te donne la moitié de collier, tu m’appartiens, la guerre est finie après quatre ans de bataille ».

Germaine qui entendue le mot épousé, elle allait presque tomber dans les pommes malgré sa réticence du début, elle a remarqué que sa fille Suzanne fut fidèle, elle attendait malgré les demandes de certains hommes pendant la guerre. Elle les recalait tous sans exception. Suzanne s’approchait de sa mère et lui expliqua que Roger l’ainé est mort pendant la bataille. Germaine s’effondra à la nouvelle qui lui déchira le cœur, mais elle attendait d’autres réponses car Suzanne avait trois frères, hélas, rien pas un signe, les trois se regardaient sous cet arbre où Suzanne quelques mois plutôt avait gravé un cœur en hommage pour son frère qui fut enterrer dans une fausse commune pendant le combat.

Germaine regarde au loin et elle entendit « Maman, maman, nous sommes en vie. » Les deux frères serrent forts Germaine et sa sœur Suzanne. Suzanne est heureuse de ces retrouvailles toute la famille est réunie, du côté de Jean, il est fils unique et ne sait pas où se trouve ses parents, il a été adopté. Un an après, les frères et sa mère à Germaine prépare le mariage. Il se déroula dans une très bonne ambiance, Jean habillé en costume et Suzanne en une robe blanche, ils fermèrent les yeux pour savourer ce délicieux présent. Ils n’en revenaient toujours pas de s’être marié, neuf mois plus tard, ils ont maintenant une maison et un bébé. Ils ont survécu à la guerre et leur amour plus fort que tout.

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