Chapitre 1 : Dépard de nuit

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La voiture démarrait rompant le silence presque religieux qui s’était installé entre nous et la nuit. La maison qui depuis tant d’années avait été ma maison, mon lieu de repos et de paix s’en allait derrière nous, c’était fini, il me fallait admettre que plus jamais je ne la rêverais, elle allait me rappeler douloureusement ces dernières heures. Tout se mélangeait encore dans ma tête. Je sais ne pas réaliser ce qui vient de se passer dans toute son ampleur, quelque brides d’information me permettais un semblant de stabilités. Hier encore, j’avais une vie normale, j’allais au lycée, j’avais des amis, une famille, une vie équilibrée. Il a suffi d’un éclat pour tout réduit à néant. Ce bonheur si futile, si apaisant, si précieux et pourtant si fragile.

Aujourd’hui, en voyant cette vie abandonnée, je compris, cette rage qui anime les plus grand désespoirs. Cette explosion de haine brûlante et dévorante, le désespoir sans nom, cette force dévastatrice qui accompagne la souffrance et la frustration, cette boucle sans fin qui une fois quelle-vous à happer joue avec vous comme les chats avec leurs souris qui dès-quelles se croient sortie d'affaire reviens les capturer. Ce sentiment sur lequel je ne parviens pas à mettre de mot, je ressens l’envie de vivre, de fuir, de hurler à la mort une douleur que je ne comprend pas. Cette idée s’est saissie de mon cœur et le sert plus encore à chaque instant dans une douleur inexprimable par des mots.

La peur s’était effacer pour laisser place à cette cohorte de sentiments,peur, douleur, haine, tristesse, rage, fureur, déchirement. J’étais perdu, sans but tel un papillon luttant contre le vent, pourtant si déterminer à atteindre mon objectif. Quel était-il ? Je n’en savais rien. Comment y parviendrais-je ? Pas plus de réponse. Où me mènerait-il ? Aucune idée.

La voiture venait de dépasser le portail de la maison quand la voix de Lola rompit le silence.

- Alwena, quand nous arriverons, tu ne pourras plus être celle que tu étais alors tu devras faire des choix sans possiblités d'échapper à la réalité.

- Qu’elle étrange philosophie !

Elle pouffa de rire et se tue. Je l’écoutais et fermais les yeux et ma tête collée à la fenêtre de la voiture. Je le fais souvent en voiture, partir loin du monde réel pour mon monde remplie rêve de magie et de liberté, oui ces rêve d'enfant qu'on doit oublier pour grandir et devenir adulte, mais pour moi, ils vivent cacher au fond de mon esprit et me permettent de m'y perdre. Si je pouvais, je m'y abandonnerais une fois encore, mais l'heure est trop grave pour les fées et la magie. Mon monde s'est à jamais effondré comme un château de cartes.

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