Chapitre89. – Premier jour de visite à Paris. Dîner à la tour Eiffel.

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### Amina ###

Cette sieste me fit le plus grand bien ! à mon réveil je trouvai Pierre encore endormi serré contre mes seins, comme un nourrisson à la recherche de la tétée ! En soulevant légèrement le drap, je vis Ninah endormie qui serrait dans sa main le sexe en érection de Pierre !

Je trouvai l’occasion trop belle et plongeai ma tête sous la couverture pour saisir l’objet de mon désir entre les lèvres. Les caresses de ma langue réveillèrent ma petite sœur qui commença un doux massage de la hampe dénudant ainsi le gland de mon mari. Bien entendu ce traitement réveilla Pierre.

– Oh, que j’aime être réveillé par des mains et une bouche de mes chéries ! dit-il.

J’émergeai avec ma tête de ma cachette pour embrasser goulûment la bouche de Pierre qui ouvrit volontiers sa bouche. Ninah rabattit les draps pour avoir une vue totale du corps de Pierre. En même temps je vis que Ninah avait les seins dressés, ses tétons érigés et son autre main serrée entre ses cuisses, sans doute pour se masturber en douce.

– Bonjour ma princesse ! dit Pierre. Bonjour ma gazelle ! Vous êtes apparemment en manque toutes les deux ! Alors je propose que la mariée prenne son trophée pendant que Ninah vient se calmer sur ma bouche.

Sans une parole je chevauchai Pierre et m’empalai sur sa lance ! Pendant que Ninah mit ses lèvres intimes devant la bouche de son amant. Quel bonheur de sentir son sexe dans mon vagin ! Je n’avais plus d’appréhension, en ayant dit « oui » devant le maire et le pasteur, j’avais enfin le droit de profiter sans restriction des bienfaits du mariage !

Ninah gémit rapidement sous les assauts de la langue de Pierre pendant que nous étions face à face et que je caressai ses seins. Elle me semblait plus libérée, ne devant plus freiner ses ardeurs, vu que nous étions à égalité pour sentir le sexe de Pierre dans notre vagin. Très rapidement je sentis le désir devenir plus important mais je ne voulus pas encore conclure ! Je proposai à Ninah de permuter notre position ce qu’elle fit sans hésiter. Pierre gémit sous les assauts conjugués.

– Pas trop vite les filles ! Attendez encore un peu avant de faire cracher le Naja ! Moi aussi je veux profiter de vos fesses et caresser vos seins afin de vous faire jouir sans limite.

Ce fut une bataille des sens ! Je caressai le visage de Pierre coincé entre mes cuisses pendant que sa verge s’échappa régulièrement de l’antre de Ninah. Ses mouvements amples et l’action conjuguée de la cyprine et du liquide préséminal firent que sa verge coulissait trop bien et Ninah dut corriger plusieurs fois la position de la verge. En finale, elle me céda la place et à l’introduction je fus pris d’un violent orgasme accentué par les succions de Ninah à mes seins. Quelques instants plus tard Pierre libéra sa semence que sentis jaillir contre mon utérus ! Quel bonheur ! Pendant que Pierre récupéra un peu, je mis ma main dans l’intimité de Ninah et caressai son bijou pour libérer sa jouissance. Elle cria son orgasme, ce qui me convainc que la joute l’avait bien excitée également.

Pierre nous garda encore quelque temps dans ses bras distribuant des baisers sur nos corps étendus, jusqu’au moment où notre désir refit surface.

– Pierre, je propose une trêve ! Ninah et moi on va mettre nos magnifiques boubous pour aller au restaurant de l’hôtel et puis nous irons au quartier africain faire nos emplettes.

– Oui, dit Pierre c’est une excellente idée, d’autant plus que la firme de location de voiture va nous apporter la voiture début d’après-midi !

– Mais tu n’as pas de chauffeur ! dit Ninah.

– Ah, ce n’est pas nécessaire, ici en France je peux conduire sans être harcelé par les policiers ! dit Pierre. Ici il ne faudra pas glisser quelques billets dans les mains de policiers. Surtout pas, cela nous attirerait de sérieux ennuis !

### Ninah ###

Une fois habillées, nous descendîmes au restaurant de l’hôtel. Amina et moi avions revêtu des boubous laissant nos épaules nues, ce qui attira les regards des personnes déjà attablées.

Un homme nous indiqua courtoisement une table libre et nous apporta la carte pour choisir notre nourriture. Je choisis une poitrine de poulet aux champignons, Amina se contenta d’une assiette de pâtes au pistou. Pierre avait envie de manger de la viande et prit un filet pur cuisson lente. Comme boisson Pierre prit un verre de vin rouge tandis qu’Amina et moi restions à l’eau minérale. Le maître d’hôtel prit la commande, mais je remarquai qu’il était en admiration de notre tenue et de nos épaules.

Après un peu d’attente, le repas fut servi par une Africaine très jolie sanglée dans une blouse blanche et une minijupe noire. Je constatai qu’elle ne portait rien sous sa blouse et elle fit vraiment son possible pour afficher sa poitrine à Pierre au moment de le servir.

Amina eut un sourire complice en me regardant.

– Tu vois Ninah, dit-elle lorsque la fille se fut éloignée, même dans un hôtel de classe, les serveuses africaines, essaient de séduire dans l’espoir de décrocher une occasion !

– Tu crois qu’elle voudrait séduire Pierre déjà bien entouré ?

– Oui, ne fût-ce que pour une nuit dans son lit ! dit Amina.

Après le repas, la réception avertit Pierre que la voiture de location était arrivée et nous descendîmes pour en prendre possession. Amina avait suggéré de nous changer pour mettre une tenue plus discrète afin de pouvoir déambuler dans le quartier de Château d’Eau.

Pierre avait choisi un SUV 4x4 puissant de la marque étoilée qui nous protégerait en cas d’incident et dont la taille haute était dans nos habitudes de l’Afrique. Amina nous guida vers le quartier où nous laissâmes la voiture dans un parking gardé.

En parcourant le quartier, j’eus l’impression de retourner en Afrique, j’entendis tous les dialectes africains et Amina retrouva la boutique où elle s’approvisionnait à l’époque de ses études. Nous achetâmes les herbes pour Pierre et quelques plantes pour dormir et digérer. Amina les conseillait car nous n’étions pas habituées à la nourriture trop riche en Europe et cela nous aiderait à ne pas avoir d’indigestion.

Je ne parvins pas à comprendre le succès des boutiques dans ce quartier. Pierre nous apprit que beaucoup d’Africains vivaient en Europe sans papiers officiels de résidence et vivaient d’expédients en périphérie de ce quartier. Je fis quand même l’acquisition d’un ananas et de quelques mangues pour les consommer en chambre.

De retour à l’hôtel, Pierre prit des entrées avec réservation pour visiter le musée du Louvre pour le lendemain et proposa de nous y rendre en métro. Amina m’expliqua pour ce moyen de transport que le train roulait sous terre dans un tunnel. Je n’étais pas rassurée bien qu’elle ait pris ce transport durant toutes ses études à Paris.

Pour le soir Pierre nous demanda de nous habiller avec classe et de prévoir un châle pour couvrir nos épaules. Amina devina où nous allions car elle avait surpris Pierre au téléphone pour la réservation mais promit à Pierre de garder la destination secrète !

Amina choisit une robe bleue unie largement décolletée du même principe que sa robe de mariée. Les épaules nues et les seins comme flottants dans le corsage laissant apparaître le haut des seins sans retenue, ses bras nus et la robe descendant jusqu’aux chevilles où on pouvait voir un bracelet en or. Pierre voyait la robe pour la première fois et je vis que son entrejambe présentait une bosse révélatrice. Lysa m’avait préparé une robe vert pâle à peine moins aguichante, les épaules nues mais mes seins étaient peu apparents.

Pierre lui, était en costume sombre sur une chemise blanche avec cravate, il prit son téléphone pour nous photographier.

– Vous êtes des vraies princesses ce soir ! dit-il.

– Ce n’est pas faux ! dit Amina, de par mon père j’ai du sang royal dans mes veines, mon père sénégalais descend d’une lignée princière !

– Alors je t’appellerai « Princesse » dorénavant ! dit-il en riant.

Le voiturier de l’hôtel présenta le véhicule de Pierre devant l’entrée, Pierre avait bien fait de recommander le port du châle, car la température en ce mois de mai était encore fraîche.

Les châles étaient larges et longs d’environ un mètre et demi sur une cinquantaine de large pouvant être utilisées de plusieurs manières comme turban, écharpe autour du cou ou simplement jetées sur les épaules, elles portaient toutes les deux le même motif des croix katangaises et étaient assorties à nos robes. Amina nous apprit que Lysa les avait fait teindre sur commande.

Nous les portions toutes les deux en couvrant la tête et tournées autour du cou pour couvrir les épaules. Le voiturier déjà impressionné par la voiture de Pierre resta un moment en arrêt avant de remettre les clés entre les mains de mon mari, nous regardant comme l’apparition de la vierge de Lourdes.

Amina eut un rire communicatif et c’est en riant doucement que nous montions dans son char.

Puis je vis qu’on arriva au pied de la tour Eiffel, avant de venir en France, Pierre m’avait expliqué l’origine de la tour, qui n’était pas dédiée à un personnage célèbre mais la preuve du génie français. Construite pour l’exposition universelle de 1889 marquant le centenaire de la Révolution française. Machinalement je répétais à voix basse ses explications

Pierre me sourit dans le rétroviseur.

– Cela me fait plaisir d’entendre que tu as bien retenu mes commentaires ! dit-il.

– Oui, Pierre déjà à l’école les sœurs trouvaient que j’avais une très bonne mémoire !

– C’est vrai dit Amina, tu retiens même la liste des courses, les prix et l’argent dépensé.

– Oui, toutes les deux vous êtes très intelligentes, on en reparlera à l’occasion ! Mais maintenant on descend ici et on va monter ! Mais rassurez-vous il y a un ascenseur !

Pierre remit ses clés au voiturier et nous amena en trois étapes en haut où il y avait quand même un peu de vent ! Mais il nous fit rentrer dans un établissement où j’avais eu le temps de lire l’enseigne « Bar à champagne ».

– Mes princesses, d’ici vous avez une vue magnifique de Paris, de plus le temps est clair et la vue permet de voir à des kilomètres. Nous allons prendre l’apéritif ici, puis nous descendrons d’un étage pour dîner. Je sais que vous buvez rarement de l’alcool mais vous ferez bien une exception ce soir pour un petit verre de champagne.

La vue était merveilleuse même si la hauteur était impressionnante. Je trempai prudemment mes lèvres dans le verre et je trouvai la boisson délicieuse. De concert Amina et moi déposions un tendre baiser sur les joues de Pierre.

– Je ne boirai pas d’autre boisson, murmurais-je à son oreille car, ce soir, je veux te faire l’amour avec Amina pour cette merveilleuse journée !

Heureusement on nous servit aussi des petits pains garnis ce qui permit d’absorber le champagne. Ce qui m'évita d’avoir le tournis.

Nous descendions d’un étage, pour découvrir la splendeur du restaurant.

Pour nous asseoir Pierre présenta la chaise à Amina en disant :

– Je vous en prie Princesse ! dit Pierre devant le maître d’hôtel médusé.

Puis fit pareil pour moi sans rien dire mais comme son visage était près du mien, j’effleurai sa joue de mes lèvres. Amina vit mon geste et me sourit. La vue sur Paris était magnifique, le maître d’hôtel nous récita le menu, il n’y avait rien à choisir car c’était un menu de dégustation.

Je retins quelques idées comme le crabe au parfum de curry et l’agneau aux graines de moutarde et raifort. Recettes que je pouvais imiter avec d’autres ingrédients. Le repas était divin et tranquille jusqu’au moment où un flash de photographe nous éblouit et que le personnage disparut sans explication.

Pierre interrogea le maître d’hôtel qui prétendit qu’il ne connaissait pas le photographe et qu’il ne l’avait jamais vu au restaurant auparavant. Nous oubliâmes l’incident, mais Pierre resta quand même suspicieux.

Le retour à l’hôtel fut rapide, la circulation s’étant apaisée. Vu la fraîcheur, Amina avait enroulé son châle sur la tête et devant son visage, lui donnant un air de mystère. Moi, j’avais simplement protégé mes épaules et mon cou, Pierre avait eu une bonne idée de suggérer de prendre nos châles.

Arrivés dans la chambre, Nous défîmes nos robes qui tombèrent sur le sol révélant à Pierre notre nudité. Il s’était débarrassé de son veston et de sa cravate lorsque Amina défit la ceinture, ouvrit le pantalon de Pierre et libéra sa lance !

– Viens Pierre, ta petite femme et sa sœur veulent te remercier pour cette belle soirée !

Elle prit les mains de son mari pour les approcher de ses seins pendant que je caressai sa verge en me bloquant dans son dos. Amina nous poussa sur le lit et se coucha sur Pierre. Je présentai le sexe de notre amant devant l’entrée de ma grande sœur qui se laissa pénétrer avec un long gémissement.

Pierre était lancé et pilonna Amina jusqu’à l’orgasme, elle cria son plaisir. Puis il se tourna vers moi, sa verge toujours dressée, je vis encore du sperme sur son gland avant qu’il s’enfonçât dans mon intimité. Amina vint à la rescousse en me caressant d’une main et insérant l’autre entre nos deux corps pour exciter nos sexes réunis.

Je ne résistai pas longtemps et mon corps fut secoué de vibrations intenses pendant que je sentis la salve de mon amant. Peu après Pierre tira le drap sur nos corps épuisés et le sommeil me prit par surprise !

NDA : Voilà la première journée à Paris !

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