Chapitre 81 Titre – Eva (2)

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### Pierre ###

L’agression d’Eva m’avait troublé, mais j’étais heureux d’avoir résisté, c’était tentant mais avec l’aventure de Tsela, j’avais mon compte avec cette famille. De plus la tendresse d’Amina et Ninah me manquait ! Je voulais les serrer dans mes bras et faire l’amour avec elles sans arrière-pensée !

Je pris donc le téléphone satellite pour les appeler.

– Oh, que je suis contente que tu m’appelles, comment vas-tu ? tu es toujours en brousse ? dit Amina.

– Bonjour mon amour, oui, mais ma mission tire à sa fin. Je t’enverrai un message si je rentre demain. J’aurai un passager supplémentaire car Tsela a décidé d’épouser son frère qui n’est en finale que son cousin ! Je te raconterai tout cela en détail à mon retour ! Comment va Ninah ?

– Elle récupère, tu veux que je l’appelle ? elle est dans la cuisine.

– Oui, s’il te plaît, j’aimerais entendre le son de sa voix.

– Bonjour Pierre, dit-elle d’une voix enjouée, comment vas-tu ? Moi je vais bien, mais tu nous manques. Comment tu t’es débrouillé avec Tsela ?

– Bonjour mon chéri ! J’entends à ta voix que tu vas mieux. Je serai de retour bientôt. Tu me manques aussi ! Tsela n’est plus un problème, elle a trouvé un mari ! Mais je te raconterai tout cela en détail.

– Pierre, dit-elle en murmurant, tu me feras l’amour en arrivant ?

– Oui, bien sûr !

Rien qu’en parlant avec elle je sentis mon sexe gonfler ! Il était vraiment urgent que je rentre, d’autant plus que l’agression d’Eva m’avait remué au-delà du raisonnable !

– Ma chérie, je te ferai l’amour jusqu’à mon épuisement !

– Oh, non, je te prépare ton fortifiant, ta lance restera à la guerre toute la soirée, ainsi Amina pourra jouir aussi ! En attendant, Ninah et moi on va faire les boutiques pour nous acheter des choses excitantes ! dit Amina pour clôturer la conversation.

– Tu crois que c’est nécessaire pour m’exciter davantage ? Mais de toute façon allez-y, cela fera du bien au moral de Ninah.

– Oui Pierre, on a notre argent personnel pour faire quelques folies !

– D’accord, mais là, ma lance comme tu dis, est déjà en alerte, je vais te laisser. À bientôt. Soyez sages et beaucoup de bisous !

Je vis Eva qui s’approcha, j’étais loin de la maison pour avoir une bonne connexion satellite et je supposai qu’elle voulut me parler loin des oreilles indiscrètes.

– Pierre, encore une fois, je te dois des excuses, mais je constate que tu es en pleine érection !

– Oui, Eva c’est naturel, j’étais en communication avec mes femmes à la maison qui m’attendent avec impatience. Alors je voudrais bien rentrer ! Si Paul est d’accord je repartirai demain vers Kananga et le lendemain je reprendrai l’avion vers Kin. Tsela revient avec moi pour terminer son stage et si vous êtes d’accord Kasongo nous accompagnera. Il y a assez de place dans l’avion. Il faudra juste que Paul nous donne l’opportunité de rejoindre Kananga. Tsela s’occupera de réserver le guest-house comme à l’aller et de prévenir les pilotes que nous rentrons.

– Tu reviendras Pierre ? Tu as promis à Paul de revenir au moment de la récolte.

– Oui Eva, je reviendrai et j’examinerai aussi ta plantation. Tu n’as pas l’intention de fusionner ta plantation avec celle de Paul ? Cela simplifiera le contrat d’assistance puisque ma société va conclure un accord d’assistance avec Paul.

– Non Pierre, je veux garder mon indépendance. Mais je suis disposée à payer ton assistance.

– D’accord, je te ferai parvenir les conditions, vu la proximité et si vous me donnez le gîte ce ne sera pas exorbitant !

– Merci Pierre, je ne te proposerai pas de te payer en nature ! Quoique je sois prête à t’ouvrir mon lit ! Pierre merci pour les enfants, tu es vraiment un type bien !

***

Ma nuit fut agitée, j’étais entouré de femmes avec leurs seins découverts qui toutes voulaient m’étreindre de toutes les façons dont certaines peu vraisemblables. Au matin je constatai que mon corps s’était déchargé pendant la nuit comme durant mon adolescence. J’étais un peu honteux, mais finalement autant que ça se passe comme ça que de me masturber !

### Tsela ###

Ma nuit avec Kas fut vraiment comme dans mes fantasmes les plus délirants ! Je lui fis une fellation juste pour qu’il se décharge, je voulus calmer son désir en maîtrisant son délire sexuel. J’avais bloqué son ventre pour qu’il ne puisse pas substituer ma bouche et mon vagin. Je voulais diriger la manœuvre ! Lorsqu’il éjacula je laissai le sperme couler de ma bouche, je ne voulus pas l’aspirer sans m’expliquer la raison. Puis je masturbai son sexe pour qu’il retrouve sa vigueur et lui mit un condom. Mon corps trembla de désir et je parvins à le chevaucher sans l’autoriser à me toucher. Il devait garder ses bras et ses mains loin de mon corps. Je ne voulus pas lui montrer mes sentiments, juste du sexe ! Le sexe était la dominante principale de ma relation et je voulus en profiter autant que possible.

Je voyais dans ses yeux le désir, le même regard que lorsqu’il avait tenté de me violer !

– Kas, dis-moi à quoi tu penses présentement ?

– Tsela, laisse-moi te toucher, je veux caresser tes seins, je veux mettre mes mains entre tes cuisses !

Pendant qu’il parla, je sentis sa verge se durcir dans mon vagin, je ne voulus pas lui montrer que ça me plaisait mais je mis mes doigts à l’entrée de mon intimité pour caresser mon bijou. Cette manipulation dut se sentir dans sa verge que je gardai bien serrée. Il gémit plus fort mais maîtrisa son envie.

– Embrasse mes seins, suce-les comme si j’avais du lait, tu peux même les caresser mais sans me pincer ni me mordre ! Maîtrise-toi, c’est moi qui donne la cadence !

Nos corps étaient ruisselants de sueur, je mis mes mains sur son torse pour me donner plus d’appui et mieux me soulever à chaque mouvement. Il mit ses mains sur mes seins, ses paumes étaient rugueuses par les travaux dans les champs, mais j’adorai ce contact ! Ses lèvres sur mes tétons pendant qu’il souleva mes seins pour s’en approcher déclenchèrent des vibrations profondes entre mes jambes. J’étais certaine qu’il avait encore beaucoup de temps avant d’éjaculer à nouveau et les muscles de mon ventre se tendaient, se durcissaient encore davantage. Je suspendis mes mouvements pour bien sentir sa hampe qui remplissait mon vagin. Lorsque je repris mes mouvements je sentis mieux le frottement de son sexe contre mon bijou. Je ne pus garder mes gémissements dans ma bouche et criai mon plaisir.

– Ouiiii, Kas fais bouger ta verge, montre-moi que tu me désires ! Suce-moi plus fort ! Continue, tâche de freiner encore un peu avant d’éjaculer. Je sens ta verge au plus profond de mon corps ! ça y est ! je jouis ! encore Kas, n’arrête pas !

Tout mon corps se mit en transe comme certaines femmes le simulaient au cours des danses tribales. Mais là ce n’était pas simulé, je sentis du liquide crémeux sortir de mon intimité ce qui adoucit le frottement de sa verge contre mon bijou et là ce fut l’éclatement de tous mes sens ! Sa verge n’en pouvait plus et je sentis le préservatif se gonfler sous la puissance de son éjaculation. Son cri de jouissance ressembla au rugissement du lion dans la profondeur de la brousse. Dans son plaisir il serra mes seins, ce qui accentua encore ma jouissance !

– Arrête Kas, je n’en peux plus ! dis-je en me laissant tomber contre son torse.

Je ne voyais plus rien, j’étais aveuglé par les battements de mon cœur pendant de longs moments. Je sentis les pulsations du sien contre mon oreille, je sus que lui aussi avait joui puissamment. Je trouvai encore assez de force pour me dégager de son pieu qui ne faiblit pas. Je dégageai prudemment le préservatif que je nouai avant de le déposer au pied du lit. Puis serra son sexe entre mes mains pour le caresser lentement pour qu’il se calme.

– Ça t’a plu ? Lorsqu’on sera à Kin on refera cela encore ! mais maintenant je suis comblée !

– Tsela, je n’ai jamais imaginé que ce serait aussi fort ! Je t’avoue avoir baisé avec des cueilleuses, il y a quelques années dans les champs, mais même les plus délurées ne m’avaient jamais donné autant de plaisir.

– Kas, c’est bien que tu en parles ! mais maintenant je ne veux plus que tu baises des ouvrières ! Dans le cas contraire, je n’hésiterai pas à couper tes attributs ! Rappelle cela toujours !

***

Le lendemain en me levant péniblement, je sus que j’avais exagéré avec le sexe. J’étais un peu fragile dans mon intimité. Je pris le préservatif noué pour le jeter dans la salle de bains et pris une douche. Kasongo me rejoignit avec son sexe déjà dressé et il me prit l’éponge et le savon des mains pour me laver. Il était tout gentil et tendre et je me laissai câliner. Je ne voulus pas le laisser dans cet état pour la journée et le masturbai jusqu’à ce qu’il jouisse sous la douche. Je sentis mon désir émerger, mais les petites douleurs dans mon intimité me firent renoncer à me donner du plaisir.

Je me séchai et mis un boubou pour rejoindre Eva dans la cuisine. Elle me regarda avec envie :

– Je t’ai entendu crier cette nuit, car je ne dormais pas et j’étais sortie de la chambre. Je n’ai pas su me dominer et je me suis masturbée en entendant votre jouissance !

– Pardon maman ! dis-je en l’embrassant mais Kas m’a vraiment fait jouir hier soir.

– Oui, je te crois, ce qui me désole c’est que je ne pourrai plus profiter de tes caresses. Paul m’a dit que vous partez aujourd’hui !

– Mais Papa et toi viendrez bien à Kin bientôt, on trouvera le temps de se voir !

Papa nous rejoignit et m’embrassa tendrement.

– Je regrette que tu doives déjà partir. Mais ce ne sera pas long ! dans quelques semaines nous viendrons à Kin. D’ici là, tu auras trouvé ton logement que Marie vous a préparé. Tu pourras y vivre avec ton mari, mais s’il te plaît en cas de problèmes tu en parles avec Marie et Pierre ! Ils pourront t’aider.

– Oh Paul, je ne crois pas que ce soit nécessaire, dit Eva, je les ai entendus cette nuit ! Je voudrais avoir les mêmes plaisirs !

– Mais Eva, il ne faut pas parler de ça devant ma fille !

– Si Papa ! dis-je, je crois que tu devrais penser à Eva, elle a certainement des besoins de sexe aussi !

– Ma fille, comment sais-tu cela ?

– C’est simple Papa, entre femmes nous parlons et je sais que Maman a des désirs que tu négliges.

– Tsela ! ne parle pas ainsi à ton père ! dit Eva.

– Si, Maman, je suis content que tu aies choisi Papa pour vivre avec lui, mais il ne doit pas penser qu’à son plaisir !

– Voilà ma fille qui donne des conseils matrimoniaux ! J’aurai tout entendu. Mais tu as raison, je vais revoir mon attitude, je crois comprendre le problème. Merci Tsela pour ta franchise !

– Viens Eva, laissons ma fille préparer son voyage, elle doit encore avertir Kasongo et voir ce qu’ils emportent.

Je retrouvai Kas, je lui demandai s’il avait des habits à emporter.

– Non Tsela, J’ai perdu tellement de poids que tous mes habits sont trop larges, je prends juste quelques T-shirts et quelques shorts et pantalons. J’achèterai quelques habits avec l’argent que Pa… Paul m’a donné.

– Papa t’a donné de l’argent ?

– Oui, il a justifié en disant que c’était mon salaire pour la période où je travaillais pour le contremaître.

– Ah bon, Papa peut être étonnant parfois.

Le chauffeur de Papa nous ramenait à Kananga, j’eus quelques moments d’angoisse en cours de route mais finalement le trajet fut sans histoires.

Le soir, le repas fut très détendu, Kasongo fut plus prolixe qu’en présence de mon père. Il avait même retrouvé son sourire. La chambre qu’on nous attribua n’était plus celle à côté de Pierre et je fus soulagé qu’au moins cette nuit il ne nous entendrait pas crier notre jouissance.

Je me couchais nue dans le lit et invitai Kas à se coucher avec moi. En fait j’étais heureuse d’avoir mon « mari » pour me cajoler et me protéger. Pierre aussi me parut content de rentrer. Au moment du départ, Eva prit Pierre encore en aparté. J’étais trop éloignée pour comprendre ce que Maman lui murmura mais lorsque je la vis embrasser Pierre sur la bouche, j’eus un doute. Est-ce qu’Eva avait couché avec Pierre ? Je me promis de tirer ça au clair mais ce soir, je voulais des caresses de Kas qui fut particulièrement tendre.

– Tu es content ? lui demandais-je.

– Oui Tsela, je suis surtout soulagé d’être avec toi, Je suis heureux de pouvoir dormir avec toi, sans subir des coups de fouet !

– Oh, oui mets-toi sur le ventre, je dois encore soigner ton dos et après ça tu me feras jouir avec ta langue. Si tu le veux je te caresserai aussi mais pas de rapport, car je crois qu’hier j’ai abusé et mon vagin est encore un peu irrité et je mettrai un peu de pommade sur mon vagin après que tu m’auras donné du plaisir.

Le lendemain pendant que Kasongo et Zakpa chargeaient nos affaires dans l’avion, je pris Pierre par le bras pour qu’on s’éloigne un peu.

– Pierre, hier Maman était bizarre avec toi, j’ai cru voir qu’elle t’embrassait sur la bouche.

– Tsela, tu as bien vu, mais rassure-toi Eva m’a approché durant la visite de sa plantation, elle voulait des faveurs sexuelles, mais j’ai refusé. Je suis content qu’il ne se soit rien produit. Je ne voulais pas offenser ton père.

– Merci Pierre, je crois savoir pourquoi ! Mais Papa a compris mes « conseils matrimoniaux ». Maman m’avait confié ses problèmes mais tout va rentrer dans l’ordre.

Le vol fut beaucoup plus calme qu’à l’aller et je fus surprise de voir Amin, Ninah et Marie qui nous attendaient à l’arrivée. Amina et Ninah étaient belles comme des poupées ! Elles me semblaient bien excitées à la pensée de revoir leur amant. Elles étaient venues avec Joseph qui leur servait de taxi. Après les embrassades Pierre et ses femmes rentraient à la villa et Marie nous conduisit à notre logement.

NDA : La suite au prochain numéro !

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