Chapitre  73. – Tendresse inavouable !

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Jour 59 (semaine 9 – mercredi )

### Pierre ###

Dans quel cirque avais-je abouti ? À peine débarrassé de Lysa, je retombais sur une autre obsédée, mais là je ne pus parler de surprise : Amina m’avait prévenu des problèmes sexuels de Tsela.

L’embuscade et l’agression sur Tsela ne furent que le déclencheur dans son fantasme pour profiter de moi ! Je conviens que j’étais devenu amateur de femmes à peau d’ébène. J’étais pris entre plusieurs feux ! Tsela par sa beauté incontestable me plaisait, je bandais au-delà du raisonnable alors que je n’étais plus sous la médication de Ninah !

Tsela n’était plus vierge, violée par son frère. Je me demandais combien de temps allait s’écouler avant qu’elle veuille copuler pour satisfaire son appétit sexuel ! Dans le fond de mes bagages, j’avais une réserve de préservatifs, prouvant qu’en faisant mes bagages, j’avais paré à toutes les éventualités ne sachant pas qui serait ma partenaire de jeu !

L’aube éclaircit la chambre et je pus regarder sans arrière-pensée le corps de Tsela, les draps s’étaient éparpillés et elle m’offrit la vue de sa nudité. Son corps était musclé sans exagération, ses seins agressifs, même au repos ses tétons étaient une invite à les sucer ! Son pubis était totalement rasé, lui donnant une allure de petite fille pubère. Comme d’habitude, mon érection matinale se manifesta et ce matin, j’eus pour la première fois un désir de la posséder. Il va de soi que ce désir ne pouvait pas se réaliser. Je n’allais quand même pas la prendre contre son gré !

Mes mouvements dans le lit firent qu’elle se réveilla et pour la première fois depuis l’embuscade et me fit un sourire. Elle me regarda intensément et passa sa main sur ma joue rugueuse.

– Bonjour Pierre, merci d’avoir pris soin de moi hier et cette nuit ! J’ai eu des cauchemars cette nuit, non, tu n’en es pas la cause, au contraire ! Les quelques fois que je me suis réveillée, je trouvai ta présence rassurante ! Pierre, avant que tu ne dises quelque chose, je sais que cette nuit, je t’ai manqué de respect. Que je suis ton employée et que, ce qui se passe entre nous est contraire aux bonnes mœurs. Mais j’ai découvert que tu es un homme bon et gentil et je voudrais t’en remercier.

– Bonjour Tsela, oui, ce qui s’est passé hier restera à jamais un secret que nous ne révélerons jamais à quiconque ! Je propose qu’on garde cela entre nous ! Le DG m’a demandé de rester quelques jours pour se reposer, je te signale que je n’ai pas donné de détails de ton agression et je n’en donnerai à personne. J’ai juste donné un récit succinct à Amina qui m’a demandé de te soigner et de te protéger jusqu’à ce que tu ailles mieux !

– Pierre, est-ce que je peux te demander de me garder encore dans tes bras, ta protection me rend calme et atténue ma frayeur. Mais depuis hier, les cauchemars de mon viol ont refait surface et je suis encore traumatisée. Je ne m’explique pas pour quoi j’ai des pulsions de sexe que je ne parviens pas à maîtriser ! Je comprends que ce n’est pas confortable pour toi, mais tes caresses me calment et m’empêchent de devenir folle !

– Tsela, on ne va pas se faire un dessin, je ne veux pas profiter de ton désarroi et dès que tu iras mieux, nous reprendrons nos distances.

– Oui Pierre, mais embrasse-moi non pas par amour mais pour me rassurer que je suis vivante !

Je lui donnai un baiser sans insister, mais cela se transforma très rapidement en une bataille de langues et des attouchements sensuels.

– Pierre, aide-moi, calme mon désir et je te donnerai en échange ce que tu veux ! Je n’ai pas de sentiments pour toi juste un désir de sexe ! Je ne veux pas interférer dans ta relation avec Amina et Ninah, mais je suis certaine que tu pourras me calmer !

Je ne voulais pas la traumatiser d’avantage et je me contentai de la caresser sur toute la surface de son corps provoquant des gémissements qui se transformèrent en cris de jouissance lorsque je mis ma bouche sur son sexe ! Elle comprit mon geste et mit ses deux mains sur ma tête pour que j’enfonce profondément ma langue dans son vagin. La lutte ne dura pas longtemps et Tsela eut des vibrations dans tout le corps et cria son plaisir. Je sentis qu’elle en voulait encore et continua ma caresse. Une deuxième vague la submergea puis elle tira ma tête en arrière, me coucha sur le côté et mit sa bouche sur ma lance.

Elle commença une fellation frénétique, mais j’interromps son mouvement.

– Laisse-moi faire ! cria-t-elle.

– Non, je veux bien te calmer, mais je ne veux pas que tu me fasses jouir dans ta bouche.

– Alors, prend moi, j’ai perdu ma virginité mais je n’ai jamais senti une verge dans mon vagin et je n’ai jamais eu le plaisir de la copulation !

– Non, Tsela, je ne te violerai pas !

– Ce n’est pas du viol si je suis consentante !

– Non, on en reparlera !

Je sortis du lit, mis un maillot et plongeai dans la piscine, espérant échapper à ce qui me sembla inévitable ! L’eau très fraîche du matin fit descendre ma tension. Mais quelques minutes plus tard Tsela plongea et fit quelques mouvements pour me rejoindre. Je crus comprendre qu’elle était nue. Sa tête surgit de l’eau juste devant moi !

– Où as-tu appris à nager ainsi ?

– Mon village n’est pas loin d’une rivière et ma nounou m’a appris la natation. J’ai pu me perfectionner à l’école. Dit-elle en tirant mon maillot vers le bas !

Elle replongea sous l’eau et mit ma verge en bouche jusqu’au moment où elle dut faire surface pour respirer ! Ma lance reprit vigueur sous cette attaque sournoise. Je vis qu’elle avait l’intention de replonger pour continuer mais je bloquai sa tête en surface. Mon geste était honnête mais eut une conséquence inattendue ; en stoppant son geste, ses seins furent écrasés contre ma verge et elle profita pour me serrer encore plus contre son corps.

– Tsela, je t’interdis de me toucher encore !

– Non, Pierre tu dois me laisser faire ou j’ameute le personnel de l’hôtel !

– Si tu oses, je ferai en sorte que tu sois renvoyée !

– Et moi je clamerai partout que tu m’as violée !

– Stop ! J’aurais dû te laisser en brousse !

– Non, tu sais très bien que tu respectes trop les femmes pour me menacer de renvoi ou de m’abandonner !

Elle me prit aux épaules ce qui lui permit de remonter ses seins près de ma bouche.

– Pierre, prends mes seins ! dit elle en encerclant ses jambes contre mon corps.

Ma verge buta contre son intimité ! Il suffisait d’une petite poussée pour qu’elle s’empale sur mon gourdin.

– Ne bouge pas Pierre ! Je te tiens à ma merci !

– Oui, mais tu oublies quelque chose ! On n’est pas protégés et si tu ne veux pas courir le risque d’être enceintée, tu ferais mieux d’éviter de me copuler. Au point où je suis, je vais éjaculer immédiatement avant que tu aies mis ta menace en exécution !

Elle comprit immédiatement et me garda entre ses jambes mais à l’extérieur de son vagin. Elle saisit mon sexe et avant même que je puisse la prévenir, j’éjaculai ! Un filet blanchâtre se répandit dans l’eau de la piscine et elle s’écarta brutalement avec une peur évidente dans ses yeux.

– Pardon ! Je ne comprenais pas que tu étais si proche de jouir ! Viens dans la chambre !

– Sors de l’eau, je te suis !

Je remis mon maillot en place mais mon sexe était toujours en érection et j’eus du mal à le couvrir de mon vêtement !

Tsela m’attendait à l’entrée de la chambre, belle dans sa nudité !

– Tu n’es pas calmé ! me dit-elle, et moi non plus ! Prends tes préservatifs !

Apparemment elle avait appris à s’en servir et coiffa ma lance avec dextérité…

– Pierre, prends-moi !

***

### Tsela ###

Il ne bougea pas lorsque je mis le préservatif sur son sexe. Lorsque je lui demandai de me pénétrer, il resta immobile debout devant moi ! Je n’eus pas d’autre solution que de le pousser en arrière sur le lit. Couché sur son dos, il me laissa me coucher sur lui.

J’hésitai un moment en voyant ses iris foncés de fureur !

– Je vois que tu es fâché, tu ne veux pas ?

– Non, je crois avoir été clair !

– Calme-moi alors !

Je pris sa main et enfonçai quelques doigts dans mon vagin.

Il me masturba, mais je vis bien que son esprit n’était pas en communion avec mon désir, mais son corps le trahit ! Sans que je fasse quoique ce soit au moment où j’eus mon orgasme libérateur, il éjacula dans le préservatif qui gonfla sous la pression et la quantité de liquide !

– Oh, Pierre ! je t’excite à ce point ?

– Oui ! et cela ne me plaît pas !

– Tu ne dis pas la vérité ! Attends, je vais reprendre le condom !

Avec délicatesse et regrets je défis le caoutchouc et le jetai dans la poubelle. Je revins dans le lit et me couchai à ses côtés en mettant une jambe sur les siennes.

– Pierre, je te désire encore, reste comme ça ! Ne sois pas fâché ! Ta lance est toujours dressée ! Comment est-ce possible ? Je croyais que le sexe des hommes se dégonflait après l’éjaculation !

– C’est normalement le cas, répondit-il. Sauf dans certaines circonstances !

– Explique-moi !

– Tu es une vicieuse Tsela ! Amina m’avait prévenue ! Tu m’excites et tu veux t’accoupler. Et maintenant tu veux me faire chanter si tu n’obtiens pas ce que tu veux !

– Ce n’est pas ma faute ! Pierre, je suis traumatisée depuis cette attaque !

Je sentis des larmes perler à mes yeux mais je ne voulais pas pleurer devant lui !

– Reste ainsi, ne bouge pas ! dit-il.

Il me prit dans ses bras et essuya les quelques larmes qui coulaient sur mes joues. Nous restâmes de longs moments ainsi. Puis finalement je me redressai et l’embrassai avec toute ma tendresse sur sa joue.

– Pardonne-moi Pierre, je voudrais effacer tout depuis hier ! Tout ce que j’ai dit et fait ! Es-tu d’accord ?

– Oui ! mais ne bouge pas ! Repose-toi un peu et raconte-moi toute ton histoire !

– Cela s’est produit il y a trois ans, j’avais à peine seize ans. J’étais rentrée de l’école. Comme il faisait chaud et qu’il y avait personne à la maison je décidai de prendre une douche dans la salle de bains familiale. Mon grand frère est arrivé en douce et m’a vu nue sous l’eau qui coulait. Je ne l’avais pas vu ni entendu arriver. Lorsque je coupai l’eau, je l’ai vu qu’il se tenait devant moi. Il avait ouvert son short et se masturbait devant moi. Il me dit qu’il me trouva belle et que cela faisait bien dix minutes qu’il me regardait me savonner et me caresser. Il m’a dit qu’il avait envie de moi ! Il s’est approché et m’a collée contre le mur. Il m’a pris et bloqué mes bras et mit une main sur ma bouche. Il a introduit son sexe dans le mien, cela m’a fait très mal. Il voulait me baiser mais il n’a pas eu l’occasion de continuer, mes cris ont alerté ma mère qui est entrée. Elle tenait une grosse cruche en main et l’a fracassée sur la tête de mon frère. J’ai cru qu’elle allait le tuer, mais il s’est ressaisi et s’est enfui. Ma mère a vu le sang sur mes cuisses et a compris que mon frère m’avait violentée. Elle m’a lavée et mis au lit. Lorsque mon père est rentré, elle a tout raconté de ce qu’elle avait vu. Il a cru que j’avais provoqué mon frère en l’invitant sous la douche. Maman a réussi à convaincre mon père que c’était une agression et que j’essayais uniquement de me défendre. Mon père a fait rechercher mon frère qui avoua que c’est bien lui qui voulait du sexe en me voyant nue sous la douche.

– Que c’est-il passé ensuite ? demanda Pierre ému.

– Mon père a fouetté mon frère sans discontinuer et quand il eut mal au bras, il demanda à son contremaître de continuer la punition. Depuis lors, il est fouetté tous les jours. Maman déjà malade n’a pas survécu à ce drame, elle a essayé en vain d’adoucir la sentence mais mon père n’a pas cédé !

– Donc ton père pourrait me tuer s’il apprend notre relation ?

– Non, Pierre je ne dirai rien à mon papa ! Et toi, tu ne diras rien de l’attaque d’hier, juste qu’on a été bloqués par des coupeurs de route. Mais depuis, je rêve de sexe et tu es le seul à qui j’ai confiance. Fais-moi l’amour !

### Pierre ###

– Désolé, Tsela je ne peux pas t’aimer ! Je n’ai pas de sentiments affectifs pour toi.

– Alors baise-moi, juste du sexe sans amour…

Non ! Ce n’est pas possible ! Je revécus les mêmes tourments que j’avais éprouvés avec Lysa ! La différence étant que Lysa, veuve insatisfaite voulait du sexe pour calmer ses envies enfouies par son veuvage ; Tsela n’avait pas encore connu la joie et les sensations de l’amour ! Elle était en manque, certes, mais je n’étais pas la bonne personne ! Elle détestait les hommes et les blancs de surcroît !

J’étais troublé par la beauté de cette fille, que je tenais nue dans mes bras ! Mon sexe dressé ne demandait que le plaisir de déflorer une femme qui n’avait pas connu le sexe masculin autrement que dans la violence !

NDA : Oui, je sais je termine un peu brutalement les réflexions de Pierre ! La suite la semaine prochaine. Pierre va-t-il céder ?

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