Chapitre 72. - L’agression et ses conséquences : Tsela veut du sexe !

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Jour 57 (semaine 9 – lundi )

### Pierre ###

J’avais du mal à croire qu’on était tombés dans une embuscade ! Au départ je pensai que c’était plutôt une méthode de récolter un peu d’argent par une bande de joyeux brigands et de nous laisser continuer notre route.

Mais ma naïveté se mua bien vite en une peur sourde en voyant les intentions du meneur des brigands. Il était fort intéressé par le physique de Tsela, ma présence et nos bagages.

La priorité de son appétit était d’abord centrée sur Tsela, manifestement drogué, il voulut apaiser son désir de sexe et arracha les vêtements de la fille qui comprit qu’elle allait revivre son cauchemar de viol par son frère. Comme Tsela ne portait rien en dessous de sa robe, la nudité brutale de la fille poussa le bandit dans les extrêmes. Il s’amusa à passer le canon de son fusil sur les seins de la fille et de simuler la pénétration de son fusil entre ses jambes. Je ne pus intervenir pour la protéger car un de ses complices me menaçait avec son fusil. Montrant clairement son intention de m’abattre si je voulais m’opposer à son acte.

Le chef de la bande, sans aucune gêne, avait déjà ouvert son pantalon exhibant son sexe impressionnant. J’eus l’impression que sa verge manquait de vigueur et qu’il aurait du mal à la pénétrer. L’approche d’un véhicule le distrayait un instant et il ne put finaliser ses intensions meurtrières ! Il lâcha sa proie pour se saisir de son fusil qu’il avait abandonné lorsqu’il vit que le véhicule était le premier d’une colonne armée. L’officier qui dirigeât le convoi s’était redressé de son siège et pointait déjà son arme sur le brigand.

Sans une parole, le soldat tira et abattit la crapule d’une balle en pleine tête, provoquant la débandade du restant de la troupe. Certains parvinrent à fuir dans la forêt, d’autres furent abattus par les soldats qui composaient l’équipage du premier véhicule.

En quelques secondes, le cauchemar se mua en un soulagement pour nous et je dus crier vers les soldats pour éviter que Zakpa soit considéré comme faisant partie des assaillants. Tsela, choquée chercha à couvrir sa nudité mais sa robe déchirée se trouvait à quelques mètres. Je pris la couverture légère se trouvant sur le siège arrière et qui devait nous protéger de la fraîcheur matinale au départ de notre expédition.

Tsela se réfugia dans mes bras, me laissant faire pour la couvrir. Zakpa ayant retrouvé ses esprits, sortit de sa frayeur et prit un vêtement dans le sac ouvert de Tsela qu’il me tendit, je pus ainsi sauver la décence en permettant à la fille de s’habiller sommairement.

Nous avions vraiment de la chance, la colonne militaire de trois camions et du véhicule de tête prit immédiatement une position de protection autour de nous. L’officier commandant se présenta et je pus le remercier de la vitesse de son intervention. Finalement on s’en sortait avec une grosse frayeur et peu de dégâts !

Le cadavre du meneur et de ses compagnons tués furent chargés dans un des camions. Les membres de la petite bande de survivants qui n’avaient pas eu l’occasion de fuir, furent menottés et jetés sans ménagement dans un autre camion.

Il n’était plus question de continuer notre voyage et nous fîmes tous demi-tour au bout de longues manœuvres, la piste n’étant pas très large à l’endroit du hold-up. Pendant tout ce temps, je tenais Tsela dans mes bras, elle trembla encore de la frayeur sans pleurer. Elle ne se calma que durant le trajet de retour vers Mbuji-Mayi.

À notre arrivée à l’hôtel, j’invitai l’officier et sa troupe pour un rafraîchissement et une collation. C’était vraiment un coup de chance pour nous, il m’expliqua que ce matin, ils avaient quitté leur campement pour inspecter les environs ayant eu vent que des coupeurs de routes sévissaient dans la région. Il me confirma que la région était infestée de petites bandes sans scrupule qui ne représentaient pas une menace militaire mais impossible à débusquer sauf à leur tomber dessus en flagrant délit. La nouvelle de répression brutale de cette bande allait certainement se répandre et calmerait pour un moment les rançonneurs potentiels. Pendant tout ce temps, Tsela demeura dans mes bras, cachant son visage contre mon épaule.

Les militaires prirent congé, je promis à l’officier de citer son intervention à notre retour à Kinshasa. Notre mission ne pouvait plus continuer comme prévu, je pris contact avec le DG pour lui expliquer la situation et il me proposa dans un premier temps de revenir puis finalement me proposa de rejoindre Kananga en avion et de rencontrer le père de Tsela.

La fille était vraiment traumatisée, elle ne voulut plus rester seule ! Je lui proposai de prendre un bon bain mais elle ne voulut rien entendre sans ma présence. Dans la suite, je suggérai de laisser ouverte la porte communicante entre nos chambres, mais cela ne calma pas sa frayeur.

– Pierre, j’ai vraiment peur !

Je ne fus pas trop surpris qu’elle s’adressa à moi par mon prénom au lieu du conventionnel « Monsieur ». Ce qui était plus embarrassant, c’est qu’elle ne voulut pas que j’aille dans ma chambre.

– Reste avec moi ! dit-elle pendant que je faisais couler l’eau de son bain.

Je dus la déshabiller et la mis dans le bain, je ne vis pas d’autre solution de masser son dos pour la relaxer. Sa nudité ne me laissa pas indifférent, elle n’avait pas trop souffert physiquement à l’exception de quelques éraflures aux poignets, mais mentalement elle sembla être en choc profond. Elle s’agrippa à mes bras voulant absolument un contact rassurant ce qui provoqua une érection peu appropriée vu les circonstances, rendant mon pantalon beaucoup trop étroit. Elle dut voir la bosse de mon pantalon mais ne fit pas d’autres commentaires.

Je la sortis du bain pour la sécher, elle se laissa faire et je dus sécher son corps sur toute la surface, même ses seins et son intimité, sans aucune réaction de sa part. Elle garda le regard vague et je la couchai dans son lit, mais elle ne voulut pas que je la laisse seule. Elle répéta sa supplique de ne pas l’abandonner et m’obligea à me coucher à ses côtés. Je me couchai tout habillé mais elle vint se serrer contre moi ! Je sentis ses tétons contre mon corps et le tissu de ma chemise ne présentait pas vraiment de barrière pour me protéger de son contact. Elle recherchait le contact et à plusieurs reprises toucha accidentellement (?) mon sexe.

Au bout d’une heure environ elle finit par s’endormir et je sortis discrètement du lit et commandai un repas pour nous deux en prévision de son réveil. Le serveur nous apporta la nourriture en indiquant qu’on pouvait la réchauffer dans le four à micro-onde de la suite à notre meilleure convenance.

Pendant qu’elle dormait, je préparai une note sommaire pour la direction de l’entreprise reprenant les évènements de la journée sans donner de détails sur l’agression. Je pus aussi téléphoner à Amina pour la rassurer, je lui donnai quand même des précisions dans mon récit de l’agression. Amina eut vraiment peur en écoutant mon récit et comprit que je ne pouvais pas laisser Tsela seule dans sa chambre.

– Pierre, reste près d’elle, tâche de la rassurer par ta présence ! Je ne serai pas choquée si elle veut que tu dormes dans son lit ! Elle était déjà troublée avant cette rencontre et cet incident ne va certainement pas la calmer !

Mon sexe s’était calmé entre-temps mais je ne voulus pas lui expliquer que dormir avec cette fille était très inconfortable. Rien que de penser à me coucher à côté d’elle me fit une érection naturelle peut-être, mais pas très appropriée.

Le soir tomba lorsque Tsela se réveilla et m’appela d’une voix angoissée.

– Pierre, où es-tu ?

Je retournai dans sa chambre, elle s’était redressée, dévoilant ses seins magnifiques sans aucune provocation. Je lui demandai si elle voulut manger, ce qu’elle accepta. Je lui servis son repas dans son lit, pour éviter de la voir dans sa nudité totale. Je n’avais pas envie de fouiller dans ses affaires pour trouver un vêtement.

– Que va-t-on faire maintenant ?

– Tsela, j’ai déjà pris contact avec le DG, qui annule la mission initiale. Il propose de rester quelques jours sur place pour récupérer avant de rejoindre Kananga en avion et de rencontrer ton père.

– Pierre, avant tout, évite de parler à mon père de l’agression. Je ne veux pas qu’il revive ce cauchemar encore trop récent dans sa mémoire ! Mais puis-je te demander de rester avec moi cette nuit, j’ai revu pendant un instant l’agression non pas du coupeur de route mais de mon frère qui a tenté de me violer !

Je retournai un moment dans ma chambre pour mettre un short léger et un polo et pris de quoi manger en sa compagnie. Après le repas, elle avait encore sommeil et elle me demanda de venir dormir. Je débarrassai sa chambre des restants du repas en espérant qu’elle s’endorme avant que je me couche. Mais ce fut un mauvais calcul ! Elle m’attendait pour se blottir dans mes bras. Au début, elle était un peu embarrassée ne sachant pas où poser ses mains, puis opta pour laisser ses mains sur mon torse.

Elle se détendit et s’endormit. Je ne pouvais pas me détendre, ma verge tendue m’empêcha de dormir mais je finis quand même par m’assoupir. Mais plus tard dans la nuit, je me réveillai par une main fraîche sur mon sexe.

– Pierre, murmura-t-elle, veux-tu que je te calme ? et elle joignit le geste à la parole !

– Non, Tsela ce ne serait pas convenable !

– Mais Pierre, c’est juste pour te détendre, tu ne pourras pas dormir sinon et je ne veux pas rester seule. Pardonne-moi, mais je n’ai pas de mauvaises intentions.

Sa voix ne contenait aucune provocation mais me sembla un véritable appel à l’aide. Sa caresse était vraiment malhabile, elle ne savait pas vraiment comment faire et je ne résistai pas longtemps avant d’éjaculer. Elle sortit du lit et revint avec des lingettes pour essuyer mon corps et le sien du sperme répandu sans la moindre parole. Puis se recoucha et se rendormit.

Jour 58 (semaine 9 – mardi )

### Tsela ###

Le matin nous retrouva, moi toujours dans les bras de Pierre mais son sexe encore plus tendu que la veille !

Ma peur ne s’était pas entièrement dissipée et je trouvai la présence de Pierre réconfortante. Je comprenais maintenant l’attirance d’Amina et Ninah pour ce blanc ! Non, je ne l’aimais pas, mais sexuellement, il m’avait impressionnée. Sa verge avait une taille raisonnable mais pas aussi impressionnante que celle de mon frère ou pire encore le gourdin du bandit qui voulut me violer !

Pierre dormait encore, mais je glissai ma main sur son ventre pour atteindre sa lance toute chaude sous mon contact. Il gémit doucement lorsque je repris ma caresse comme hier soir ! Malgré ma peur de subir une sanction, je voulus lui montrer que j’étais reconnaissante et le remercier de la gentillesse qu’il avait eue à mon égard.

J’étais excitée depuis hier, le bain et la tendresse avec laquelle il m’avait séchée n’avaient pas calmé l’écoulement du liquide de mon intimité. De ma main libre, je glissai sur ma fente pour écarter mes lèvres et toucher mon bouton. Ce contact me fit vibrer de manière inattendue, plus fort que si je m’étais masturbée ! Ah s’il pouvait me caresser en retour, je pourrai me détendre ! Je posai ma bouche sur son téton le plus proche pour lui donner un baiser. Ce contact était délicieux et sa verge vibra en réponse à mon baiser.

– Tsela ! que fais-tu ! Hier soir déjà tu m’as caressé alors que nous devions juste nous reposer. Ce matin, tu recommences, nous n’avons pas le droit !

– Oui, Pierre, nous n’avons pas le droit mais je ne révélerai à personne ce que j’ai fait hier et ce que nous allons faire ce matin ! Je ne sais pas expliquer mais le bandit qui voulait abuser de moi hier, a déclenché un désir nouveau pour moi ! Je veux te caresser et que tu me masturbes en échange. Je ne me reconnais pas, je n’ai jamais voulu coucher avec un homme, mais depuis hier sur la route, lorsque ce bandit a arraché mes vêtements devant tout le monde, inexplicablement je voulais jouir ! Et ce désir est toujours présent !

– Tsela, ce n’est pas possible, je comprends ton traumatisme, mais ce que tu veux faire n’est pas correct !

– Pierre, jamais je ne révélerai mes pulsions, mais s’il vous plaît calme-moi ! Je suis perdue !

Je saisis sa verge et voulus embrasser son sexe, en le mettant dans ma bouche, mon ventre se crispa et Pierre gémit :

– Non, Tsela pas ça ! C’est immoral !

– Mais non, je ne serai pas la première à te caresser ainsi ! Laisse-toi aller, profite de mes caresses, je veux juste que tu me calmes aussi !

Je mis toute la salive possible sur son sexe et caressai sa verge avec ma langue, à ma surprise Pierre éjacula brutalement dans ma bouche.

– Non Tsela, cria-t-il, je ne voulais pas ça !

Je ne pouvais pas dire que c’était délicieux mais je trouvai que cela terriblement excitant ! Je pris sa main pour enfoncer ses doigts dans ma fente, il comprit immédiatement ce que je voulais et il caressa mon petit bouton jusqu’à l’explosion ! Jamais je n’avais eu une pareille jouissance ! Épuisée, je m’endormis tout en gardant sa main dans mon vagin.

NDA : chapitre plus court que d’habitude ! Mais intense (du moins j’espère) !

Comment sera la suite? Vos commentaires sont les bienvenus !

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