Chapitre 68. - Ninah retrouve l'amour - Chantage de Tsela

11 minutes de lecture

Jour 54 (semaine 8 – vendredi) matin

### Ninah ###

La montre-bracelet de Pierre nous réveilla Pierre et moi sans qu’Amina ne bronche. Le massage d’hier soir m’avait vraiment relaxé et ce matin j’offrais certainement un visage détendu à mon maître bien-aimé. Il caressa tendrement mon visage.

– Bonjour ma jolie ! On a encore le temps ce matin.

– Tu as envie de quelque chose de spécial au petit-déjeuner ?

– Un ou deux œufs sur le plat et des fèves au lard me conviendront certainement !

– Et si je te donnais un peu de plaisir avant qu’on ne sorte du lit ? Ta lance est toute dressée et j’ai envie que tu me baises ! Je crois que j’ai attendu assez longtemps. J’ai enlevé les pansements que j’ai remplacés par des sparadraps de la boîte de pharmacie comme m’a conseillé le médecin pour protéger les fils de la couture. Sens comme je suis mouillée, dis-je encore en mettant mes doigts dans sa bouche.

Après qu’il a sucé longuement mes doigts, je pris sa verge pour la présenter devant mon sexe qu’il pénétra en douceur.

Ah, le plaisir de sentir son bâton dans mon antre ! Dans mon malheur, j’avais au moins la compensation de sentir pleinement les pulsations de son sexe dans le mien. Je serrais mes jambes pour bien profiter de son désir. Sa hampe frotta efficacement contre mon bijou au point que je ne voyais pas la nécessité de me caresser pendant qu’il me labourait.

Mes gémissements et les secousses du matelas réveillèrent Amina.

– Oh ! On ne m’attend même pas, Pierre, n’est-ce pas trop tôt après l’opération ?

– Non, répondis-je entre deux respirations, le médecin à l’hôpital, m’a dit textuellement « de profiter des joies de la vie ».

J’étais couchée sur le dos, j’adorai le poids de Pierre sur mon corps, pendant qu’il me pilonnait, je pris sa bouche pour une longue bataille de langues. Mais Amina voulut sa part et glissa sa tête près de la mienne. Je lui cédai la place et glissai une main dans son intimité pour la masturber au rythme des coups de butoir de Pierre.

C’est Pierre qui capitula le premier et le puissant jet de sperme dans mon corps déclencha mon orgasme. Quel bonheur de me sentir sa femme, son esclave !

– Oh, Pierre, c’est bon, continue !

Je savais qu’il ne mollirait pas encore et mes spasmes se prolongèrent pendant de longues minutes. Pendant ce temps, je dus stopper les caresses à Amina, mais celle-ci se masturbait en bougeant sur mes doigts. Elle remua son ventre frénétiquement et atteignit sa satisfaction dans un long gémissement.

Pierre bascula son corps pour que je puisse me trouver sur lui, ce qui me permettait de profiter sans obstacle de sa verge toujours bien plantée dans mon corps. Je me redressai pour qu’il puisse prendre mes seins à pleines mains, pendant que je le chevauchai. J’étais trop lancée dans ma quête de plaisir et j’eus mon deuxième orgasme bien avant le sien.

– Oh, Pierre, je ne sais plus continuer, Amina prend le relais, Pierre doit encore jouir !

Amina n’en demandait pas tant et massa la verge de Pierre avec ses mains puis avec sa bouche. Le résultat ne tarda pas, Pierre éjacula dans la bouche d’Amina dans un cri de jubilation !

Amina garda encore la verge de Pierre en main sans brutalité, juste pour calmer son soldat et laisser sa respiration revenir à la normale.

– Viens sous la douche, dis-je à Pierre, Je crois qu’il est temps de se lever ! Mais ce soir, je veux recommencer, alors avec ta permission je vais te donner un peu de stimulants !

– Ninah, sois prudente dans ton dosage. Sinon Tsela qui décèle mes érections va encore fantasmer !

– Cette vicieuse n’a qu’à se masturber ! répliqua Amina, ce ne sera pas la première fois.

***

### Pierre ###

– Merci pour le petit-déjeuner et surtout pour tes câlins dis-je en partant à Ninah à toute à l’heure !

– À ce soir ! Tu mangeras au bureau ce midi ?

– Sans doute car je dois préparer la mission de la semaine prochaine et il y a encore beaucoup d’incertitudes. Mais rassure-toi, Amina restera avec toi durant mon absence !

– Merci Pierre, me dit-elle, en se serrant contre moi. Tu me renvoies Zakpa pour que je puisse faire les courses ?

– Oui, l’argent est dans ma chambre.

– Merci Patron !

En cours de route, j’eus un appel de Célestin.

– Bonjour Pierre, nous sommes à nouveau convoqués à la Sûreté, rejoins-moi directement devant le bâtiment.

– D’accord, dis-je. Tu as des informations ?

– Oui, mais pas au téléphone.

– D’accord, je comprends.

– Que se passe-t-il Pierre ? me demanda Amina.

– Je suis à nouveau convoqué à la Sûreté, mais Célestin ne voulait rien me dire au téléphone.

En arrivant à la Sûreté, le DRH nous accueillit et embrassa Amina.

– Ne vous inquiétez pas, hier soir, j’ai eu des nouvelles ! Un des membres du groupe qui t’accuse est un petit frère de l’ex-gérante. C’est une manœuvre de vengeance, tu as de la chance ! Il a été écarté de la commission. Mais n’anticipons pas !

– Je vous attends ici ! dit Amina.

– Non, pas du tout, tu es un excellent témoin puisqu’elle t’a insultée et c’est quand même le début de l’histoire.

Amina, n’était pas très rassurée, cela se voyait sur son visage.

– N’aie pas peur, tu es intouchable, personne n’osera toucher à la fille de Lysa. Donne juste ton identité et ta fonction ajouta Célestin.

Effectivement, la commission d’enquête était plus nombreuse et un des membres de la veille n’était pas présent.

Célestin présenta Amina avec son identité complète, deux membres lui firent un grand sourire : elle était en territoire ami !

– Monsieur, dit le plus âgé, nous avons examiné les documents que le DRH nous a transmis et en plus vous êtes accompagnés de l’assistante juridique, témoin du comportement de la citoyenne gérante. Nous pouvons donc enlever les charges retenues contre vous. Voici votre passeport dûment complété par le visa permanent qui restera valable tant que vous serez sous contrat d’emploi avec l’entreprise. Vous avez des entrées/sorties multiples et tous les ans l’entreprise devra nous remettre une attestation que vous êtes toujours sous contrat d’emploi ! Bonne journée !

Je les remerciai et nous partîmes sans autre cérémonie.

Je demandai à Célestin s’il pouvait nous conduire au bureau, permettant ainsi à Zakpa de retourner à la villa où Ninah devait l’attendre pour faire les achats.

– Oui bien sûr, dit Célestin.

En arrivant au bureau, Amina partit immédiatement vers le local de Tsela, alors que moi, j’accompagnai Célestin chez le DG.

– Bonjour Olivier, tout est en ordre, grâce à l’intervention de Célestin, on m’a rendu mon passeport !

– J’en suis heureux, dit-il. On peut donc confirmer ton contrat. Si tu veux bien le signer ! Te voilà très officiellement Directeur général adjoint, félicitations !

– Merci, je te confirme que mercredi prochain, je pars dans l’Est pour étudier les perspectives d’extension que tu m’as demandé. Jusque Mbuji-Mayi je ne devrais pas avoir de soucis, mais plus loin ce sera plus problématique. La région a beaucoup souffert ces dernières années. Je sais quand je pars mais je n’ai aucune idée pour combien de temps.

– Entendu, tiens-nous au courant, tu as un téléphone satellite ?

– Oui, Célestin m’en a procuré un, il y a quelque temps déjà.

– Alors, je te souhaite une mission fructueuse car moi, je vais à Paris la semaine prochaine, c’est pour des vacances, mais je passerai par la Direction centrale de toute façon. J’ai promis à mon épouse qu’elle pourra s’acheter quelques vêtements.

– Je compatis, Olivier, ne reste pas trop longtemps dans cette ville, ou tu seras ruiné !

– Oui, je sais, mais je garde ma carte Visa, pas question que je donne le code !

Je pris congé et retournai dans mon bureau où Amina m’attendait.

– Oui Pierre, félicitations ! La secrétaire du DG m’a déjà transmis la nouvelle, tu es DGA maintenant, je peux t’embrasser ?

– Oui, ma grande mais juste un baiser, avant que Tsela nous surprenne !

– Ah ! Oui, ne sois pas choqué lorsque tu la verras, elle porte une robe légère avec un décolleté très profond car elle a ouvert une longue rangée de boutons. Elle s’est changée au bureau, car je doute que sa grande sœur l’a laissé partir ainsi ce matin.

– Je lui ai fait remarquer, continua Amina, mais elle m’a dit que c’était pour me plaire ! Elle m’a rassuré qu’elle ne se promènera pas ainsi dans les couloirs !

– Je vois, alors reste ici, car je voudrais connaître ses progrès dans la préparation de notre mission. Je l’appelle maintenant.

Lorsqu’elle entra dans mon bureau, je ne m’attendais pas à la voir ainsi ! C’est qu’elle osa se présenter dans une tenue vraiment provocante. Les épaules nues, le top ouvert montrant la zone entre ses seins ouverte jusqu’au milieu du ventre. Mais elle portait un large foulard autour du cou atténuant la provocation de sa tenue. Les franges du foulard couvrant partiellement la naissance de ses seins.

Je souris en remarquant qu’à certains mouvements de ses bras, mon regard accrocha quand même le galbe et le haut de ses aréoles ! La journée allait être chaude. Amina s’approcha d’elle pour ajuster son foulard pour couvrir sa gorge vraiment trop provocante. Tsela la laissa faire avec un petit sourire.

– Bonjour Monsieur, j’ai réservé l’hôtel de Mbuji-Mayi, comme vous l’avez demandé en laissant la date de départ non précisée. Le gestionnaire m’a confirmé que cela n’avait vraiment pas d’importance car l’établissement est vide et il n’y a pas de réservation annoncée pour le mois qui vient ! Par contre pour la région du Haut-Lomami je n’ai toujours pas de solution de logement convenable.

– Alors, il ne reste qu’à s’équiper d’une ou plusieurs tentes et on campera ! On est en saison sèche ce ne sera pas trop inconfortable. Amina et Tsela voyez avec le DRH si la société à encore des tentes en bon état et du matériel élémentaire de camping.

– J’irai voir moi-même ! répondit Amina,

Je suppose qu’elle ne voulait pas que Tsela se promène ainsi dans les couloirs. Après son départ, je ne pus me retenir.

– Tsela, j’aimerais bien que tu corriges ta tenue, je ne veux pas que tu t’affiches en portant des vêtements provocants.

– Pourtant cela ne vous dérange pas de coucher avec des femmes noires ! Mais rassurez-vous, c’est Amina qui m’intéresse ! Vous ne m’intéressez pas, je crois déjà l’avoir dit, je hais les hommes !

– Tsela, attention, ma vie privée ne vous regarde pas. D’autant plus que vous n’aviez pas le droit de m’espionner et de fouiller dans ma maison. Si vous voulez coucher avec Amina, arrangez-vous avec elle, mais en dehors du bureau !

– Je n’ai pas de solution pour le moment Monsieur !

– On en reparlera !

– Monsieur, pourrais-je parler avec Amina ce week-end ?

– Débrouillez-vous avec elle, mais pas question de loger dans la villa ! Maintenant sortez de mon bureau.

– Oui Monsieur, désolé si je vous trouble ! Je ne viendrai plus vous provoquer.

Elle sortit, me laissant pensif, Je devrais absolument en parler avec Amina. Ce ne sera pas facile d’assurer cette mission. J’espère que durant le voyage, je pourrai remettre les pendules à l’heure !

Amina revint un peu plus tard.

– Pierre, bonne nouvelle ! La société a encore des tentes en excellent état : une grande tente avec auvent et deux petites tentes. Dommage que je ne puisse vous accompagner, j’aurai bien aimé dormir en brousse avec toi !

– Oui on verra si d’autres voyages sont nécessaires !

– Comment tu vas faire pour éviter Tsela ?

– Je crois d’abord que tu devras trouver un accord avec cette fille, dis-je, elle m’a clairement fait comprendre qu’elle n’hésitera pas à divulguer que je couche avec deux femmes si elle n’obtient pas satisfaction.

– Alors Pierre, tu devras admettre qu’elle puisse coucher de temps en temps avec moi ! Ça ne devrait pas te gêner.

– Ninah devra me protéger alors ! Tu ne devras pas m’isoler, Ninah devra rester avec moi lorsque Tsela couchera avec toi dans la maison.

– Je crois que ça ne posera pas de problème pour Ninah ! Elle ne quittera pas ton lit. Il faudra juste expliquer à Ninah que Tsela veut coucher avec moi ! J’ai donc intérêt à la calmer avant que vous ne partiez mercredi.

– D’accord, alors appelle Joseph, partez toutes les deux avec lui maintenant. Je vais travailler encore un peu. Avertis Ninah de votre arrivée et qu’elle me renvoie Zakpa lorsqu’elle a terminé ses courses. Je rentrerai plus tard à la maison.

– D’accord, Tsela devra trouver une justification vis-à-vis de sa sœur, pour rester avec moi ce week-end.

– Elle devra prétendre que c’est pour préparer la mission. J’espère que sa sœur n’aura pas de soupçons.

### Tsela ###

Je fus surprise de voir Amina rentrer dans mon local.

– Tu as trouvé des tentes ? demandais-je.

– Oui, une grande avec auvent et deux plus petites. La grande à deux chambres.

– Génial, Monsieur a dit autre chose ?

– Oui Tsela, il n’apprécie pas du tout ton chantage, mais tu peux rentrer avec moi à la villa, j’appelle Joseph pour qu’il nous conduise. Toi, tu appelles ta sœur, tu viens travailler avec moi tout le week-end.

– Tout le week-end ? Mais je n’ai rien comme vêtements.

– Bah on passera d’abord chez toi, pour t’équiper.

J’étais folle de joie, coucher avec Amina jusqu’à lundi ! Je pris sa tête et l’embrassai avec passion. Je sentis bien qu’elle ne répondit pas franchement à mon baiser, mais j’avais quelques jours pour la conquérir !

Ma sœur parut surprise de mon arrivée, la présence d’Amina donna de la vraisemblance à la justification de travailler avec elle.

En arrivant à la maison de Monsieur, Amina me prit directement dans sa chambre. Je défis ses vêtements et la couchai sur le lit. Je voulus la caresser jusqu’à la jouissance, mais elle voulut me faire jouir avec sa bouche. J’avais un délicieux souvenir de sa bouche sur mon intimité, avec sa langue elle avait écarté les lèvres protégeant mon bijou et l’avait titillé jusqu’à l’orgasme.

Maintenant, elle fit pareil, sa salive fraîche dans mon intimité me fit cambrer pour rendre mon sexe encore plus accessible à sa langue. Elle ne cessa que lorsque tout mon corps vibra, mais j’en voulus encore et maintins sa tête sur mon ventre. Amina comprit et reprit sa fouille dans mon sexe déclenchant un deuxième orgasme dans les minutes qui suivirent.

– ­Oh, Amina, ta bouche est un délice ! Je voudrais te faire la même chose !

Mais avant qu’Amina me réponde, nous entendions une voiture franchir le portail de la parcelle.

– Ce sera pour plus tard Tsela, j’entends Ninah qui rentre avec les achats de victuailles. Rhabille-toi et viens m’aider à tout ranger.

J’étais déçue mais je compris qu’il ne fallait pas provoquer l’inimitié de Ninah car elle ne m’appréciait pas beaucoup. Elle était sans doute jalouse !

NDA : quelle idée de Pierre de se jeter dans cette mission avec une femme qui ne veut que des relations lesbiennes et qui le fait chanter. De plus ses intensions vis-à-vis de Pierre ne sont pas très claires. Une mission dans une zone qui a connu des troubles pendant des années et où la sécurité n’est pas garantie !

N’oubliez pas de cliquer sur « j’aime ». Merci !

Annotations

Vous aimez lire Solo_x ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0