Chapitre  54 – Les conditions d’Amina

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Jour 41 (semaine 6 – samedi) soir. (suite).

### Lysa ###

Je voulais baiser avec Pierre, la présence de ma fille et Ninah me laissèrent indifférente. Pierre était totalement nu couché sur son lit avec son sexe dressé.

Nous étions toutes les trois nues, regardant ce sexe comme un obélisque, Ninah sorti quelques blisters de préservatifs de la table de nuit et commença le cérémonial de couvrir la lance de Pierre avec le caoutchouc. Je ne dus pas faire grand-chose pour raidir le chibre qui était encore chaud au contact de mes mains. Je me mis debout sur le lit écartant mes jambes pour me mettre à califourchon et pliai mes jambes pour entrer en contact avec le pénis de Pierre que Ninah guida dans ma vulve. Quelle jouissance, mais je fus freiné dans mon envie de baiser avec Pierre.

Ma fille me regarda impassible et je ralentis mon mouvement.

– Maman, tu n’as pas répondu à ma question ! Je veux vivre avec Pierre, faire l’amour avec lui. Je te vois en transe tellement tu désires sentir le sexe de MON homme dans TON corps, alors que moi, je n’y ai pas droit ! Pourquoi tu ne te contentes pas de Jaspar ?

– Amina, je te comprends, mais ton homme me fait jouir depuis la première fois qu’il est venu chez nous. Jaspar a un membre impressionnant mais il ne me donne pas autant de jouissance que Pierre.

– Mais moi aussi je veux jouir, maman, tu ne peux plus m’interdire d’aimer et de me sentir aimée. C’est donnant-donnant, Ninah te donnera la crème qui fera durcir le sexe de Jaspar et le mélange dopant que Pierre a eu dans sa moambe, mais moi je veux être sa femme même si on n’est pas encore mariés.

– Approche-toi, lui dis-je, mais je veux que tu restes vierge !

– Non ! je prendrai le contraceptif que le médecin de la société m’a donné mais je veux sentir la verge de mon homme dans mon corps comme toi tu la sens en ce moment. Pierre, je veux être ta femme ! dis quelque chose !

– Oui Amina, dit-il, je te considère comme ma femme, même si pour le moment ce n’est pas toi qui me fais l’amour ! Lysa, tu avais promis de me laisser et de te tourner vers Jaspar ou un autre homme s’il ne te satisfait pas. Mais on ne peut pas raisonnablement continuer ainsi.

Tout d’un coup je compris que Pierre avait raison, ma pulsion sexuelle était retombée et je me dégageai de Pierre. Ce fut Ninah qui décoiffa la lance de Pierre.

– Je vous laisse, pardon Amina, on reprendra la discussion demain. Ninah, viens avec moi s’il te plaît, laissons les amoureux en tête à tête !

Je sortis de la chambre en compagnie de Ninah qui comprit immédiatement pourquoi je voulais sa présence.

Nous nous couchâmes dans la deuxième chambre et je serrai Ninah contre mes seins.

– Ninah, fait moi jouir, je n’en peux plus et puis, tu me donneras le produit pour Jaspar, je peux te donner de l’argent, beaucoup d’argent et si tes produits fonctionnent je t’en achèterai souvent.

– Non Lysa, l’argent ne m’intéresse pas vraiment, je veux bien te rendre service pour que tu t’écartes de Pierre pour qu’Amina et moi on puisse aimer Pierre dans le calme.

– Toi aussi, tu aimes Pierre ? lui demandais-je.

– Oui, Lysa mais mon amour est différent : J’aime Pierre pour la protection qu’il me donne, pour sa tendresse lorsqu’il me fait l’amour. Amina et moi, nous voulons rester ensemble avec lui ! je veux être sa coépouse.

– Ah ! (je fus abasourdie !) Et Pierre est au courant de ton accord avec Amina ?

– Oui ! On s’est même promis d’avoir des enfants de lui ensemble, lorsque Amina sera sa femme !

– Ça ne te dérange pas d’être le deuxième bureau de Pierre ?

– Pas du tout ! Nous partageons ses caresses et son amour et c’est un peu grâce à moi que ta fille est encore vierge ! Pierre peut se défouler dans mon vagin ! Tu veux des caresses de ma main ou tu veux essayer le vibromasseur que Pierre à reçu ?

– Pierre a reçu un vibro ?

– Oui, c’est Brigitte qui lui a rapporté cela lors de ses voyages. C’était un clin d’œil pour les jours où Pierre serait en panne. Je l’ai essayé lorsque Brigitte l’a offert, c’est délicieux même si ce n’est pas aussi excitant que son pénis vivant. On ne l’a pas utilisé depuis mais Il est chargé !

– Oui, je veux bien essayer dis-je.

La boyesse sortit l’appareil, effectivement cela ressemblait à un pénis même si sa taille n’était pas impressionnante ! Elle l’enduisit du lubrifiant qui était dans le coffret et l’introduisit dans mon intimité.

– Je commence à petite vitesse dit-elle, j’augmenterai lorsque tu seras habituée.

L’engin vibrait doucement et Ninah le fit bouger d’avant en arrière, comme le ferait un homme, puis elle augmenta la puissance jusqu’à la limite du supportable.

Mon corps s’échauffa rapidement et Ninah de sa main libre pinça alternativement mes seins !

Il ne me fallut pas longtemps pour me faire grimper dans ma jouissance. Tout mon corps se mit en transe et j’atteignis la jouissance suprême ! Ninah tout en regardant mon orgasme maintint le vibro profond dans mon vagin jusqu’au moment où je forçai sa main à le retirer !

C’était fort ! Ninah prit une lingette fraîche pour étancher la cyprine abondante qui coula entre mes cuisses.

– Oh Ninah, crois-tu que Pierre me laissera l’utiliser encore ?

– Sans m’avancer, je pense que oui, puisque cela te permettra de te satisfaire.

– Oui mais tu sais aussi que ce n’est pas la même chose ! Ses caresses et sa fougue ne seront pas remplacées par cet appareil !

– Tu pourras peut-être l’utiliser en présence de Jaspar ?

– Non, je n’oserai pas avouer à Jaspar que je suis une désaxée !

– Tu devras de toute façon lui parler, je suis sûre que si tu apprends à Jaspar les bonnes caresses et qu’il y a autre chose que de déverser sa semence dans ton corps, tu finiras par trouver une satisfaction sexuelle dans son lit !

– Tu restes dormir avec moi ? demandai-je.

– Oui Lysa, je crois que Pierre et Amina ont besoin d’intimité.

### Amina ###

Quel revirement de situation ! Maman qui tout d’un coup, arrête son rapport avec Pierre pour partir dans l’autre chambre avec Ninah.

– Pierre, mon amour, va-t-on trouver une solution ?

– J’espère Amina, Mais ce soir, je voudrais retrouver le calme dans tes bras.

– Mais Pierre ta lance est toujours pointée ! Tu veux que je te détende ?

– Oui, sinon j’irai me masturber dans la salle de bains.

– Oh, non, Pierre, ne gaspille pas ton jus, je vais te calmer !

Je pris sa verge en main, je ne sus pas vraiment quoi faire. Le masser ou le prendre en bouche ? Je me serrai contre lui, je pris ses mains pour les coller contre mes seins, j’adorai lorsqu’il me titillait les seins ! Une fois ses mains occupées je m’attaquai à sa verge en la coulissant entre mes mains, passant ma paume sur son gland dénudé, jusqu’au moment ou je sentis un peu de liquide émerger de son méat. Cela m’encouragea et j’eus le courage et l’envie de le prendre dans ma bouche.

Je me souvins que Ninah m’avait enseigné de bien imprégner ma bouche de salive et de passer sa verge entre mes lèvres comme pour le masser. Je jouais aussi avec ma langue sur la couronne de son gland. À entendre ses soupirs, je sus que je lui donnai du plaisir.

– Oui, Amina, j’adore ce que tu me fais, mais si tu continues ainsi je vais éjaculer !

– Je sais Pierre, dis-je en interrompant un instant ma caresse, je veux ton sperme dans ma bouche à défaut de l’avoir dans mon vagin.

Je repris de plus belle ma fellation en enfonçant sa verge plus loin contre le fond de ma bouche. J’entrepris des allers-retours et des succions de plus en plus intenses. Pierre gémit plus fort et puis poussa un râle pendant que je sentis un jet brutal de sperme dans ma bouche. Je fus heureuse de sentir ce jet suivi d’autres pulsions aussi abondantes. Je pus avaler une partie et gardai encore un peu le reste en bouche. Je ne voulais pas que cela ressorte de ma bouche, je passai avec ma langue partout sur son gland jusqu’au moment où je sentis son soldat se rendre et réduire en taille. Je déglutis pour éliminer le contenu de ma bouche et remontai ma tête vers ses yeux.

Pierre était encore sous le choc de son orgasme mais il prit quand même ma tête entre ses mains pour m’embrasser sur la bouche.

– Ta bouche a encore le goût de mon sperme ! Merci Amina, reste dans mes bras, cela faisait longtemps que je n’ai pas senti ma verge se détendre. Je crois que je vais m’endormir, mais reste dans mes bras !

– Oui Pierre, je vais rester comme Ninah en serrant mon dos contre toi, tu pourras prendre mes seins et je m’assoupirai et si ta verge regonfle elle pourra s’abriter entre mes fesses !

– Oui, Amina, j’adore cette position, mais ce soir, je déclare forfait !

Il me donna un long baiser dans mon cou entre mes tresses et je m’endormis heureuse.

***

Jour 42 (semaine 6 – dimanche) matin

### Amina ###

Au matin je me réveillai dans la même position que la veille, à la nuance près que sa verge était en érection. Je la sentis très bien entre mes fesses à l’entrée de mon anus.

Je voulus profiter de l’endroit et je poussai légèrement mon corps pour que sa lance entre un peu dans ma rosette. Je n’osai pas insister pour qu’il me pénètre car je ne voulais pas me faire mal. Mais en bougeant quand même doucement je sentis que son gland avait franchi l’entrée. Je n’osai plus bouger mais ce fut Pierre qui réveillé fit une petite poussée pour pénétrer plus loin.

– Bonjour ma grande, tu veux profiter ?

– Oui, Pierre mais ne me fait pas mal en allant plus loin, là c’est supportable et même plus, c’est agréable !

– D’accord, je ne bouge plus !

Je sentis ses doigts venir entre les lèvres de mon intimité où il chercha à caresser mon bijou !

– Oh, Pierre, continue c’est délicieux, enfonce ta verge plus loin, je sens la porte qui s’ouvre ! Oui, plus fort !

Mon orgasme arriva sans prévenir et les vibrations de mon corps eurent raison de la résistance de Pierre qui éjacula.

– C’est la première fois que je sens ton sperme dans mon corps, profites-en mon amour, je suis bien ! J’espère que bientôt je pourrai te sentir dans mon vagin !

– Patience ma chérie, on en reparlera avec ta maman !

On resta ainsi encore de longues minutes, mais je sentis que Pierre débandait et je sortis du lit pour me nettoyer. Je revins plus tard avec une lingette pour essuyer le soldat de Pierre. Il me remercia avec un baiser tendre sur mes cheveux.

Je pris un T-shirt de Pierre dans son armoire pour sortir de la chambre car j’entendis du bruit dans la salle à manger. Là je vis Ninah en petite culotte les seins à l’air qui dressait la table !

– C’est quoi cette tenue dis-je en souriant, est-ce ainsi qu’une servante bien éduquée dresse la table ?

– Oh pardon, Madame ! je ne savais pas que vous et le maître vous étiez déjà réveillés.

Je pris Ninah tendrement dans mes bras et l’embrassai.

– Merci, Ninah d’avoir calmé maman.

– Amina, je me suis souvenu du vibro que Brigitte a offert, ta maman en a bien profité, elle pourrait s’en servir encore ! Mais pour le moment elle dort encore. Et toi, me dit-elle, tu as bien profité de ton homme ?

– Oh, oui, hier soir je l’ai calmé avec ma bouche et ce matin j’étais en cuillère contre lui et il m’a pénétré par « l’alternative » même sans préparation je n’ai pas eu de douleurs, au contraire !

– Je suis contente pour toi !

Puis Pierre arriva dans la salle et sourit envoyant la tenue de Ninah. Il la prit dans ses bras et osa la pincer à ses seins et ses fesses !

– Ninah, ce n’est pas une tenue de se promener ainsi ! dit-il

– Oui maître, mais je vois à la bosse de ton short que la vue te plaît !

– Bien sûr, déjeunons puis tu viendras sous la douche avec nous !

***

Sous la douche nous fûmes très sages, Pierre nous lava avec tendresse, passant sur tout notre corps sans faire de jalousies. Puis Nina lava son maître, sans faire de gestes déplacés mais insistant quand même sur tous les endroits délicats.

Lorsque nous revinrent dans le salon Lysa se trouva assise à table prenant un morceau de pain, devant une tasse de café fumant.

– Bonjour vous trois, dit-elle en souriant. Merci Ninah de m’avoir laissé dormir ! Ce n’est pas dans mes habitudes de faire la grasse matinée, mais je crois que j’en avais besoin !

– Bonjour maman dis-je en l’embrassant. Ninah m’a dit que tu as trouvé la solution avec le vibro !

– Oui, ma fille ne te moque pas de moi, mais cela n’est qu’une solution temporaire ! Ninah m’a promis une solution !

– Oui, maman mais en échange tu dois me laisser avec Pierre, je veux vivre avec lui !

– Amina, tu es sûre de toi ?

– Oui maman,

– Bien, la maison sera vide sans toi !

– Oui mais ce sera moins grave que lorsque j’étais en France pendant mes études ! Tu pourras me voir souvent.

– Oui, et je pourrai encore profiter de Pierre et de Ninah.

– Maman, tu pourras profiter de Jaspar avant tout. Il y va de la santé de Pierre, tu ne veux quand même pas qu’il meure comme papa ? Et puis Ninah, c’est elle qui décide, tu as ta première ouvrière qui ne demande pas mieux que de coucher avec toi !

– Je ne veux pas que Pierre meure ! Je renoncerai à Pierre si la pommade et la « moambe » de Ninah donnent des résultats.

– Je suis sûre que tu auras des résultats satisfaisants ! dit Ninah. La pommade, je ne l’ai jamais utilisée, mais la vieille du village qui m’a transmis sa réserve et la recette a rendu beaucoup d’hommes et de femmes heureux en amour ! Lysa en ce qui me concerne, je choisis de rester avec Pierre et Amina …

Elle fut interrompue par une sonnerie de téléphone, après quelques secondes d’hésitation Ninah découvrit que c’était son portable qui sonnait.

– C’est Brigitte qui appelle ! – Bonjour Brigitte, oui, merci je vais bien. Attends j’active le haut-parleur ainsi Pierre t’entendra.

– Bonjour Pierre, ça fait longtemps ! Je suis à l’embarquement à Nairobi de mon vol pour Kinshasa ! Je serai là dans environ quatre heures ! Puis-je loger chez toi ?

– Oui, bien sûr Brigitte, on trouvera toujours le moyen de te loger !

– Pierre, il n’y a pas de problème, je rentre chez moi ce soir, dit Lysa.

– Qui parle ? demanda Brigitte.

– C’est Lysa, la maman d’Amina, qui était de passage. Mais il n’y a pas de problème, tu auras l’occasion de la voir avant son retour à la maison.

– Super, je suis impatiente de rencontrer Amina et sa maman ! À toute à l’heure !

– Lysa, ne te sens pas obligée de partir, il y a assez de place dans la maison ! dit Pierre.

– Non, Pierre, demain matin je dois impérativement être à l’atelier, je partirai ce soir. Mais je serai heureuse de rencontrer enfin « ta vieille cousine » que je n’ai pas pu rencontrer lors de son dernier passage !

– Ça, c’est de l’histoire ancienne, maman ! Mais moi aussi je serai heureuse de la rencontrer cette « maîtresse blanche » qui a donné à Ninah le goût de l’amour ! J’espère que je pourrai profiter de son savoir ! En attendant, maman je veux rester avec Pierre, je prendrai la pilule et je coucherai avec Pierre comme sa femme sans restrictions.

– Ma fille, je m’incline, mais je ne veux pas de scandale ! Pierre je te fais confiance, tu veilleras, j’espère à ce qu’Amina ne tombe pas enceinte !

– D’accord Lysa, mais nous ne ferons rien dans la précipitation, si Amina veut m’offrir sa virginité, cela se fera dans l’intimité et des conditions favorables.

– Pierre, dit maman, je découvre de plus en plus que tu es un homme bien ! Au départ j’étais opposée à ce que ma fille fréquente un blanc ; mais je t’accepte comme mon beau-fils ! Je renonce à toi dès que possible avec l’aide de Ninah et de sa pharmacopée !

NDA : C’est sur cette promesse que je vous laisse respirer ! La semaine prochaine, ce ne sera pas triste ! Avec l’arrivée de Brigitte, je vous promets une belle partie !

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