Chapitre 53.  Quatuor d’enfer.

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Jour 41 (semaine 6 – samedi) soir.

### Amina ###

Je poussai un soupir de soulagement lorsque les roues de l’avion touchèrent le sol. Même dans cet avion-ci, plus grand et plus stable, je n’étais pas vraiment à mon aise ! Ninah par contre trouva cette balade en avion superintéressante, apparemment aucune crainte dans ses yeux alors qu’elle n’avait jamais volé.

Aussitôt les bagages débarqués, pendant que Zakpa approcha la voiture, j’appelai maman qui répondit à la première sonnerie :

– Bonsoir, ma chérie, je commençais à m’inquiéter ! Je croyais que vous rentreriez plus tôt !

– Non, maman on a eu quelques imprévus à la fin de la mission, je te raconterai tout à l’heure si tu viens à la villa.

– Bien sûr, j’appelle Joseph et je serai là presque en même temps que vous. Comment va Pierre ?

– Tu ne demandes pas de mes nouvelles ?

– Ne sois pas irritée, ma fille ; j’entends à ta voix que tu vas bien et je demande donc des nouvelles de ton homme !

– Pierre va bien, il est un peu fatigué mais après une bonne nuit de sommeil ça ira mieux.

– Je lui ferai un bon massage, ça le détendra !

– Oui, certainement, tes massages m’ont toujours apaisé, mais je regarderai pour apprendre.

– C’est entendu, à tout à l’heure !

Pierre me regarda interrogatif,

– Tout va bien ?

– Oui, maman appelle Joseph et nous rejoint, je lui ai dit que tu étais fatigué, dans l’espoir qu’elle te laisse te reposer, mais ce fut un mauvais calcul. Elle te promet un bon massage relaxant ! C’est vrai qu’elle me massait régulièrement et elle est experte. Papa m’a toujours dit que maman aurait dû pratiquer la médecine traditionnelle au lieu de coudre des robes !

– Ça promet !

– Oui, mais je reste auprès de toi, pour apprendre et surveiller ma maman !

– Pas de problème, mais pourquoi surveiller ta mère ?

– Parce qu’elle va baiser avec toi ! Et que si je reste elle sera peut-être plus raisonnable.

– J’ai compris !

– Et moi, demanda Ninah, je peux aussi rester ?

– Mais oui, dis-je tu pourras apprendre le massage et calmer maman !

En arrivant à la villa, Ninah se mit immédiatement au travail pour préparer un repas léger du soir pour nous tous. J’eus à peine défait les bagages que maman débarqua avec un petit sac contenant sans doute de quoi dormir.

Maman était détendue et m’embrassa tendrement, puis câlina Pierre en lui donnant un baiser sur la joue. Comme Ninah avait quand même besoin d’un peu de temps pour le dîner, je proposai à Pierre et maman quelque chose à boire. Pierre me demanda un whisky et maman un verre de vin. J’ouvris une bouteille de vin rouge pour maman et moi et servis un verre de single malt à mon homme. Je savais qu’il aimait bien de temps en temps ce breuvage bien meilleur, d’après lui, que le whisky ordinaire.

Comme à chaque fois que je lui servais ce breuvage, je goûtai un peu sur mes lèvres, mais décidément cette boisson ne me plaisait pas !

Maman s’installa dans un fauteuil en face du divan, pendant que Pierre et moi nous prîmes place dans le grand divan. C’est à ce moment que je remarquai que maman avait un nouveau boubou très élégant. Le tissu était moiré comme de la soie de couleur grise cendre, les manches s’arrêtaient aux coudes et le bas était fendu sur le côté laissant un aperçu de ses fines jambes ; mais ce qui me frappa surtout, c’était le décolleté étroit qui descendait jusqu’à la ceinture. Ce n’était pas provocant, même si l’espace entre les seins permettait quand même de deviner la fermeté de sa poitrine.

– Maman ta robe est magnifique lui dis-je, ce n’est que maintenant je la remarque car en entrant tu portais un long manteau élégant, que j’adore !

– Oui, je portais un manteau parce que j’estime que c’est une robe d’intérieur et je ne désirais pas me promener ainsi en rue.

– Oui et je suppose que tu peux dégager tes épaules ! dis-je un rien provocatrice.

– Oui, je te montrerai tout à l’heure car je vois Ninah qui apporte le repas.

– Ninah, dit Pierre, tu as fait vite !

– C’est tout simple Pierre, le temps de laver et couper des légumes que j’avais achetés à Kikwit et de dégeler de la viande froide tranchée finement. Et oui Pierre, avant que tu le demandes, j’ai ajouté ton médicament contre la malaria car tu n’en as pas pris depuis mardi !

– Ninah, rappelle-moi comment s’appelle mon médicament, car j’ai retenu que ses propriétés mais peut-être que Lysa le connaît.

– C’est du Mbombongazi Lysa, les sœurs le recommandent comme antipaludéen.

– Oui, dit Lysa, on en vend beaucoup sur le marché et frais ce n’est pas désagréable car cette plante contient beaucoup de vitamines. Mais je ne savais pas que cette plante avait des vertus médicinales.

– Oui, maman mais ce que Ninah « oublie » de dire c’est que cette plante à aussi des vertus pour les hommes ! sans avoir les effets stimulants de la noix de kola.

– Ah, je vois. C’est bien Ninah, mais tu sais qu’il ne faut pas exagérer avec les stimulants !

– Oui Lysa, mais Pierre ne prend pas de médicaments contre le palu, je ne veux pas qu’il tombe malade !

Après le repas, maman proposa de masser Pierre.

– Pierre, Amina me disait tout à l’heure au téléphone que tu avais eu une semaine difficile, je te propose donc un massage, viens, déshabille-toi et étends-toi sur ton lit.

– Oui, Pierre, maman masse vraiment très bien ! mais je viens regarder pour apprendre. (en fait, je ne voulais pas que maman en profite pour baiser avec Pierre !)

Pierre se mit à nu et se coucha sur le ventre comme demandé par ma mère, mais avant de commencer le massage, maman dégagea ses épaules écartant ainsi son décolleté qui devint très large et découvrit ainsi la grande partie de sa poitrine. Puis elle coula un filet d’huile de massage sur le dos musclé de Pierre et entama une série de mouvements circulaires avec ses doigts autour des vertèbres descendant au fur et à mesure qu’elle dégagea chaque vertèbre. Arrivée à hauteur du coccyx, elle remonta en étalant ses paumes, doigts écartés, en faisant des mouvements en éventail et en remontant ainsi vers les épaules. Puis elle descendit les mains vers les flancs tout en continuant son massage. Ensuite elle recommença le processus le long de la colonne vertébrale pour redescendre par les flancs.

Pierre ne disait rien, mais je remarquai qu’il se détendit sous les doigts bienfaisants de maman jusqu’au moment où elle demanda qu’il se retourne sur le dos. Il exposa dans sa splendeur son sexe dressé.

C’est à ce moment que Ninah nous rejoignit ayant, je suppose rangé la cuisine. Elle vint s’asseoir à côté de moi sans rien dire mais ses yeux pétillaient de plaisir.

Maman regarda Pierre dans les yeux et entama le massage de ses pectoraux en continuant vers les bras. Pierre avait une vue plongeante sur la poitrine de maman dont les seins débordaient largement de sa robe.

Enfin elle plaça les deux mains l’une sur l’autre sur les abdominaux.

– Pierre si tu sens la moindre douleur due à la pression de mes mains tu me le dis d’accord ?

– Oui, Lysa.

Maman fit des mouvements circulaires appuyant peu mais gardant les mains bien ensemble. Parfois ses mains touchèrent légèrement son sexe toujours dressé et qui vibra à son passage.

Puis maman demanda à Ninah de se déshabiller, elle enduisit les épaules, les seins et le ventre de la boyesse d’huile de massage et lui demanda de se coucher sur Pierre en se mettant avec la tête vers la verge de Pierre, ses jambes écartées autour de sa tête.

Maman demanda à Ninah de glisser son corps en s’aidant de ses mains vers les pieds de Pierre puis de revenir vers la position initiale. La verge de Pierre fut écrasée à chaque passage entre les seins de Ninah pour se redresser de plus belle devant sa tête.

La vue de ce massage fut trop excitante pour moi et je mis ma main entre mes jambes pour me calmer.

Au bout de longues minutes de ces mouvements de Ninah sur le corps de Pierre, maman stoppa les glissements et demanda à Ninah de découvrir entièrement le gland de son prépuce. Puis elle mit de l’huile de massage dans la paume de Ninah en lui demandant de masser délicatement le gland.

Ce fut trop pour moi, j’enlevai mon short et mon top et je vins me mettre à genoux devant le sexe de Pierre. Je pris aussi un peu d’huile dans ma paume pour rejoindre le massage de Ninah. Maman réapparut dans ma vision totalement nue et vint se mettre à califourchon sur les jambes de Pierre pour se mettre au plus près de son sexe.

– Les filles, caressez mes seins ! Dit-elle puis elle avança son bas-ventre pour masser la lance de Pierre avec son intimité.

Pierre sortit de sa léthargie et mit une main entre mes jambes et fit pareil avec son autre main entre les jambes de Ninah. Il enfonça ses doigts dans nos vagins provoquant immédiatement des gémissements en accord avec vibrations de Lysa.

Maman voulut aller plus loin et enfourcher le pieu de mon homme, elle se pencha sur le côté pour attraper le sésame sous forme d’une capote que Ninah déroula. Dès que Ninah eut terminé de protéger la lance de Pierre, maman saisit l’objet de son désir et s’empala dans un cri.

– Oh oui, Pierre donne-moi, la jouissance que j’attends depuis plusieurs jours, c’est toi que je veux ! Jaspar a une queue plus impressionnante et plus longue que toi mais elle est molle et ne me procure pas le plaisir de ton gourdin.

Maman était comme possédée, me demandant de l’embrasser sur la bouche pendant qu’elle dansait sur le ventre de Pierre ; je ne pus atteindre sa bouche car les doigts dans mon intimité me firent plier de plaisir. Je parvins à saisir les épaules de Ninah, pour garder ma position et criai ma jouissance.

Je vis le ventre de Pierre se tendre pendant qu’un râle sortit de sa bouche.

– Oui, Pierre, profite de moi, quel délice de sentir ta semence pousser dans la capote, cria-t-elle en mettant sa main sur son intimité.

Les caresses brutales qu’elle se donna finirent par vaincre sa résistance et se laissa tomber en arrière dans un long cri. La verge de Pierre émergea toujours entourée de la capote que Ninah défit et ferma d’un nœud. Mais je vis que la boyesse n’avait pas atteint son plaisir, elle prit la main gauche de Pierre qui ne me caressait plus, pour la plaquer sur ses seins pendant que l’autre main de Pierre continua de vibrer dans son vagin. Son cri de jouissance finit par retentir et elle se laissa tomber sur le torse de Pierre en sanglotant.

Quel tableau de débauche ! Maman couchée sur le dos respirant à grandes goulées, Ninah pleurant dans les bras de Pierre et moi assise devant la lance de Pierre qui pulsait toujours !

J’aurais bien aimé l’enfoncer dans mon corps, mais Pierre suspendit mon geste et m’attira contre lui en me serrant contre Ninah qui sanglotait encore.

– Pourquoi pleures-tu Ninah ? demandai-je.

– Je voulais aussi danser sur la lance de Pierre, ses caresses ne me suffisent pas ! Mais j’ai beaucoup aimé frotter mon corps sur Pierre et j’espérais copuler avec lui ! Dit-elle en cherchant de sa main la bite de Pierre.

– Tu veux recommencer ? demandai-je

– Oh, oui Amina, je voudrais que Lysa me remette de l’huile de massage et que Pierre me laisse glisser sur son corps !

Maman se mit donc à l’ouvrage et Pierre fut couvert par le corps de Ninah glissant de haut en bas sur son corps.

Pierre vit donc alternativement l’intimité de Ninah se rapprocher de sa bouche sans pouvoir l’atteindre avec sa langue et mit donc sa main profondément dans son vagin. D’un autre côté la verge de Pierre était écrasée en rythme entre les seins de Ninah pour émerger ensuite lorsque celle-ci reculait. Elle n’hésita pas à toucher de sa bouche chaque fois que la lance réapparaissait en se redressant.

Puis maman s’approcha de moi,

– Ma chérie, viens dans mes bras, je comprends ta frustration, tu veux que je te calme, je sais que ce n’est pas normal qu’une mère calme le sexe de son enfant mais je suis moi-même en manque de sexe donc si tu veux…

– Non maman, Je préfère les caresses de Pierre, il me calmera lorsque Ninah aura sucé sa semence !

### Pierre ###

Le massage de Lysa m’avait relaxé, quelle béatitude son massage de mon dos où elle remit tous les muscles en détente ! Puis lorsqu’elle me demanda de me retourner, je vis dans ses yeux, cette envie de me baiser. Comment résister à cette vue de ses seins oscillant devant mes yeux en synchronisation avec ses massages ! Chaque fois qu’elle descendait sur mes biceps, ses seins tendus se rapprochaient de mon visage !

Sans le voir, je sus que ma verge était en érection maximale et mon vœu fut exaucé lorsque des nombreuses mains vinrent exciter mon gland ! Amina et Ninah s’en donnaient à cœur joie !

Je sentis une bouche humide encercler ma lance, je ne reconnus pas la bouche de celle qui me fit cette douceur, mais peu importe ; c’était divin. Je mis ma main sur la tête de celle qui me suçait. Les longues tresses que je touchai me donnèrent l’identité de ma partenaire. Ce n’était pas Ninah ! Qu’Amina puisse me donner ces douceurs me laissa perplexe, que de progrès en si peu de temps !

Je fis descendre ma main vers son cou puis son dos, en passant sur son flanc, je parvins à saisir un sein que je pinçai doucement, interrompant brièvement son massage buccal.

– Ça te plaît ? dit-elle.

– Oui, ma grande. Tu es devenue experte !

– Tu préfères les caresses de ma fille ? demanda Lysa

– Lysa, je ne me lancerai pas dans des comparaisons hasardeuses ; je profite de toutes les caresses et douceurs ! (d’où qu’elles viennent ! pensai-je ).

– Tu as raison Pierre, me dit Amina ; mais tu dois te concentrer sur ton entourage immédiat, car si j’interprète ta phrase au sens large, tu accepterais les caresses de n’importe quelle femme.

– Ce n’est pas faux répondis-je en riant, je ne suis pas tenu par une exclusivité !

– D’accord dit Ninah, mais n’essaye pas d’amener une autre femme ici, à l’exception de Brigitte ! Brigitte est la seule exception, c’est ta maîtresse blanche qui m’apprit l’amour !

– Je suis rassuré dis-je, je n’ai pas l’intention d’étendre mes relations féminines africaines !

– Oui, mais tu devras garder une place pour moi, dit Lysa, Tu es le seul qui me comble ! Et ce soir je redemande une nouvelle étreinte, Pierre s’il te plaît ! J’ai fantasmé sur toi et j’en veux encore !

– Mais maman, tu vas épuiser mon homme !

– Ne t’en fais pas Amina, il bande encore dur rien que d’y penser ! Sinon, j’ai encore des crèmes qu’on peut masser sur sa lance s’il bande mou.

– Ah oui ? Ninah tu devrais m’en donner pour que je teste sur Jaspar !

– Lysa, ça se négocie, j’en ai qu’une petite quantité ici pour l’usage exclusif de Pierre ! Je la garde pour le jour où il sera en panne.

– Ninah, oui je suis prêt à négocier, mais on fera cela loin des oreilles de Pierre ! En attendant je veux jouir ! Pierre, dis-moi ce que tu veux en échange !

– Je crois qu’Amina veut négocier avec toi Lysa ! dis-je.

– Oui, maman je veux que tu m’autorises à rester vivre avec Pierre ! Même si on n’est pas encore mariés.

NDA : La réponse sera pour la semaine prochaine !

J’espère que cela vous donnera des idées en cette période de confinement !

N’oubliez pas les petits cœurs et n’hésitez pas à commenter !

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