Chapitre 27

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Hector

Riche étalage de flacons aux senteurs poussiéreuses, ornements de bouquets d'herbes séchés suspendus aux boiseries et surtout, cette immense bibliothèque... Mon infirmerie revêt des airs de cabinet de curiosité quand on ne la compare pas simplement à l'antre d'une sorcière. Où ai-je rangé mon chaudron magique ?

Mes trésors, mes précieux, toute une vie de vaine accumulation en quête de réponses à des questions inconnues. Garder le nez plongé dans mes antiquités ne m'aidera pas à trouver ce que je cherche. Je le comprends maintenant : je dois vivre, éprouver et expérimenter. J'ai beau ressasser cette pensée positive comme un mantra, cela ne décharge pas mon cœur de la douleur de devoir abandonner la majeure partie de cette si belle collection. Même si Bonnie a juré de conserver mes ouvrages et Avril, promis qu'elle les emploierait pour instruire les enfants, je garde tenace cette impression de m'amputer d'une partie de moi-même.

C'est ainsi. Le majestueux char à voile a planté ses racines à Dulaï Nor et n'en décollera plus. Nous repartons par la route sud – la seule praticable, de toute manière – en comité réduit et avec la majorité du convoi des Rafales. Ils possèdent les véhicules en meilleur état et les plus adaptés. Après avoir déménagé mon local dans ma petite cahute, me voilà donc contraint de déplacer mon capharnaüm dans la fourgonnette de Talinn, dont l'espace réduit m'oblige à ne conserver que le minimum vital.

Incapable de trancher, je finis par fourrer un – trop – grand nombre d'ouvrages dans mes bagages et entraîne le tout jusqu'à ma nouvelle demeure. J'y retrouve mon camarade ingénieur, affalé pensivement derrière la vitre crasseuse dans l'obscur habitacle de son van.

Je pose lourdement mon paquetage volumineux et m'enquiers de son avis pour faire le tri.

— Je n'arrive pas à me décider entre le précis de chirurgie cardiaque et l'encyclopédie des maladies tropicales. Qu'en penses-tu ?

Talinn m'ignore et se contente de soupirer comme un amant transi. Peut-être est-ce réellement son état, d'ailleurs. Je m'en rends compte en découvrant, à travers la vitre, la silhouette d'Eden occupée à se chamailler avec Paril.

J'ai beau m'entendre avec ma grande famille d'oiseaux charognards, je me tiens généralement à distance des histoires d'amours et autres aventures qui font passer les Vaudevilles pour bien fades. Talinn, en revanche, y a sauté à pieds joints. Je ne tiens pas à lui demander la raison de son marasme, car je la soupçonne déjà, mais la question jaillit malgré tout. Je ne peux guère ignorer la peine d'un ami.

— Que se passe-t-il ?

— Ils ne veulent pas venir.

Ils ? Je savais que Talinn s'était acoquiné d'Eden, elle-même pourtant déjà plus ou moins acoquinée avec Paril, alors quid de Talinn et Paril ? Je ne comprends plus rien de ce qu'il se passe au sein de ce trio et ne suis pas sûr d'avoir envie de creuser. Aussi, je me contente de répondre :

— Dans ce cas, que fais-tu enfermé ici ?

Il se retourne enfin vers moi et me dévisage sans comprendre.

— On part demain matin à l'aube, complété-je. Tu ne vas quand même pas passer ta dernière soirée à ruminer alors que tu pourrais la passer avec eux !

L'ingénieur fronce ses sourcils drus, jusqu'à atteindre le bord de ses petites lunettes, pendant de longues secondes avant que son esprit rationnel détermine qu'il s'agit effectivement de la solution la plus logique. Comme monté sur ressort, il se redresse précipitamment et court au-dehors pour rejoindre le couple.

Je me retrouve seul, avec l'obscurité et mon barda. Bien, et comment vais-je trier mes affaires, moi, maintenant ?

o

Delvin

Avachie à l'arrière du pick-up que Rana conduit, je regarde péniblement les contours de nos huttes et de l'historique char à voile s'éloigner. Les mains des colons qui s'agitaient pour saluer notre départ s'abaissent petit à petit ou deviennent de plus en plus floues. Mon cœur se contracte. Une partie de moi voudrait crier à Rana : « Stop ! Arrête-toi ! Laisse-moi descendre ! »

Je n'en ferais rien. Je serre davantage contre mon torse le sac de mes maigres effets personnels. À force de vivre en collectivité, nous n'avions pas énormément de possessions à emporter. Hector étant la seule exception.

Vous reverrais-je un jour, les amis ? Alors que je songe à cette question, une autre phrase me revient en mémoire. Une prononcée de sa voix sans vie.

« Tu la reverras. »

Est-ce au bout de cette quête que je te retrouverai Marika ? Sans que je comprenne pourquoi, cette pensée agite un frisson dans mes vertèbres.

Je sens, en plus, un coup de coude s'enfoncer dans mes côtes.

— T'inquiète pas, Delv'. Quelle que soit l'issue de cette mission, on reviendra. Soit pour leur dire de déménager avec nous vers une meilleure Terre Promise, soit pour s'installer pour de bon si elle ne s'avère pas mieux que Dulaï Nor.

Au clin d'œil que m'adresse Rémy, je devine qu'il s'efforce de regonfler mon humeur. Je lui renvoie un souvenir de convenance.

Lui, Javier et Élis se sont finalement greffés à l'expédition, portant à onze le nombre de Vautours contre dix-sept côté Rafales – Os est exclu du décompte, je ne savais pas vraiment dans quel camp l'affilier. Ce n'est pas strictement paritaire, mais presque. De ce fait, j'enrage de voir ce fichu blond frivole prendre ses aises en tant que chef. Rana et moi avons bien l'intention de défendre becs et ongles nos intérêts : il est hors de question que ces vermines nous relèguent au rang de sous-fifres comme ils ont souvent l'habitude de le faire.

Même si les détails d'Os restent flous, j'ai bien compris que de nouvelles batailles nous attendent. Or, avec leur arsenal et leur effectif réduit, ils auront bien trop besoin de notre aide pour se permettre de nous dénigrer à nouveau.

Mais nous verrons cela en temps voulu.

Après deux jours de route à longer le lac en direction du sud, nous discernons les reliefs d'une ville. Une énième ruine. Une bien connue puisqu'un contingent de la bande de pillards qui nous accompagne l'a déjà mise à sac quelques mois plus tôt.

L'objectif est simple : nous ne disposons pas d'assez de carburant jusqu'au prochain point de ravitaillement – toujours d'après Os. Par chance, il reste quelques réserves que les Rafales n'avaient pas emportées lors de leur visite : le butin était déjà suffisamment colossal et l'essence ne revêtait plus un intérêt capital dans notre situation sédentaire.

Cependant, je demeure sceptique. Comment se faisait-il qu'une ville si riche de ressources ait été, selon leurs dires, déserte ? Le pot aux roses commence à se faire sentir lorsque Fen déclare que nous n'avons pas besoin de tous venir, qu'il lui suffit d'une poignée d'hommes. Nous insistons pour y aller tous ensemble.

La duperie tombe dès que nous débarquons sur la place principale. Une odeur abominable pince nos narines. Des cadavres pourrissants, aux vêtements déchirés, laissés gisant dans des positions déshonorantes, décorent les rues. Le point d'orgue de cette ignominie : les femmes déculottées, seins apparents ou complètement nues, abandonnées sur des lits dans les bâtisses, parfois à même le sol. Leur état de décomposition coïncide mystérieusement avec la venue des Rafales, quelques mois plus tôt. Ils n'ont même pas pris la peine de brûler les corps.

Cléa et moi échangeons un regard dépité. Rana nous tourne le dos, mais je peux la sentir bouillonner malgré tout. Alors, moi aussi, j'explose quand je vois Zilla passer et ne faire montre d'aucune réaction face à ce spectacle désolant.

Je me dirige à pas précipités vers lui, animée de fureur. Il esquive mon coup de poing, mais se laisse attraper par le col. Alors que je le tiens pour le forcer à me faire face, je ne vois aucune surprise se manifester sur son visage, seulement une pâle indifférence.

— Personne ? C'était « personne » tous ces gens ? Bonnie a eu tort de croire que vous pouviez changer. Vous êtes et resterez d'immondes ordures !

Sans se départir de la moindre expression faciale, Zilla détache calmement mes doigts de son keffieh jusqu'à ce que nous nous retrouvions dans une forme de bras de fer aérien et puéril.

— Je n'y suis pour rien. C'est la première fois que je mets les pieds ici.

— N'essaye pas de te dédouaner. Ce sont tes hommes qui ont commis ce massacre ! N'essaye pas de me faire croire que tu n'étais pas au courant !

Il se permet de hausser les épaules, ce qui ne parvient qu'à décupler ma colère.

— Et alors ? Je ne les tiens pas en laisse.

Je tente un nouveau crochet du droit. Et ne touche encore que du vide.

— Tu devrais ! crié-je, haletante à cause de cette énergie que je dépensais à m'époumoner contre un mur.

Enfin, il semble se mettre à réagir après un nouveau coup de poing, qu'il bloque dans sa large paume, cette fois-ci. Il me fixe de ses intimidants iris verts qui luisent d'une lueur plus malsaine que jamais.

— C'est notre manière de faire. Si tu n'es pas contente, tu peux toujours regagner l'autre rive du fleuve et retourner planter des choux avec tes gentils camarades.

Peut-être est-ce ce que je devrais faire, effectivement. Nous ne sommes clairement pas compatibles. Quelle idée stupide que de vouloir venir... Et pourtant, la perspective de faire déjà demi-tour agite un vide terrifiant en moi.

— Et bien il va falloir changer votre manière de faire ! Sinon, ce n'est pas seulement Delvin qui s'en ira, mais nous tous.

Je tourne mes yeux brillants de reconnaissance vers Rana qui arrive en renfort alors que je commençais à perdre pied.

« C'est vous qui avez besoin d'aide et nous qui acceptons de vous prêter main-forte. Os l'a laissé sous-entendre, non ? Des batailles vous attendent sur le chemin et nous ne serons pas de trop pour les affronter, n'est-ce pas ? Alors, il serait bon de mettre les choses au clair dès maintenant si on veut espérer l'atteindre cette Terre Promise.

Rana a cette faculté d'imposer une ondée de respect sur ces cerveaux détraqués. Et ce n'est pas seulement grâce à sa physionomie, mais par son attitude maîtrisée. Là où ma colère me dessert, je suis bien forcée de l'admettre...

« Il est dans votre intérêt de ne pas nous sous-estimer, de ne pas nous considérer comme des « bouseux », des « chétifs » ou des « glandus » comme j'ai déjà pu l'entendre, mais comme des alliés et des égaux. Ceux d'entre nous qui ont accepté de vous accompagner sont de robustes guerriers et guerrières qui n'hésitent pas à tuer lorsque cela s'avère nécessaire. Mais contrairement à vous, nous ne sommes pas dépourvus d'honneur et voir étaler ce genre de scène est honteux.

« Ce qui s'est passé ici et au cours de votre misérable existence appartient au passé, mais pour l'avenir, je vais prévenir d'une chose. Et ouvrez bien vos oreilles crasseuses parce que je ne le répèterai pas deux fois : j'émasculerai de mes mains le prochain qui osera violer une femme ! Vous êtes prévenus.

Le silence qui suit le discours de Rana en dit long sur l'effet inculqué à ces têtes brûlées. Je goûte avec une satisfaction certaine l'air penaud et le regard baissé, honteux, du second. Comment Rana peut-elle trouver le moindre charme à cet infâme violeur que je soupçonne être le principal instigateur de cette boucherie ? Sans doute retombe-t-il dans son estime après cet épisode.

— Ce qui s'est produit ici ne se reproduira pas ailleurs, finit par lâcher Fen.

Rana renifle bruyamment et lève le menton avec mépris avant d'ordonner :

— Rassemblons toutes les provisions qu'on peut trouver et tirons-nous de ce charnier !

Quelques minutes plus tard, je suis étonnée de voir Fen, aidé de trois de ses hommes, s'occuper de tirer ce qu'il reste des cadavres au centre de la place afin de leur offrir a minima une crémation sommaire. Cela a au moins le mérite d'atténuer ma colère. Un peu.

Le soir venu, alors que nous campons au bord de la ville, je suis encore plus surprise de voir Zilla faire un pas vers nous. Est-ce que la diatribe de la solide matrone l'a remué ? Est-ce qu'Os lui a soufflé quelques mots de raison ? À moins que cela ne soit de l'initiative de son second, trop effrayé de perdre les bonnes grâces de Rana... Toujours est-il qu'il a annoncé vouloir redéfinir les rangs et attributions de chacun afin que nous soyons militairement organisés pour les batailles à venir.

Il m'a proposé le poste d'ailière bâbord – étant donné qu'Anon était resté à Dulaï Nor – et nommé Rana responsable de l'artillerie. Il nous donnait ainsi l'opportunité d'organiser les nôtres à notre guise.

J'aurais pu refuser, dans une attitude bornée et effrontée, mue par la colère. Os m'a jeté un regard indescriptible. Allez savoir si cela a fait pencher la balance, mais Rana et moi avons fini par accepter de bonne grâce. Puisqu'il fallait que nous fassions équipe, autant mettre de l'eau dans notre vin. Des deux côtés.

Quand nous nous sommes levés pour regagner notre tente, Zilla est passé à côté et m'a discrètement soufflé :

— N'oublie pas notre entraînement demain matin.

Je me suis contentée de grincer des dents et rabattre la toile de tente d'un geste sec.

o

Zilla

Un bruissement, léger comme le vent. Rien de nature à alerter mes sens, mais suffisant pour me tirer de mes songes à force d'habitude. Les yeux encore collés de sommeil, je tâte à l'aveugle l'espace à mes côtés sur le lit. Là où devrait se trouver Os. Vide.

Je grogne et roule sur moi-même avant d'enfin ouvrir les yeux dans la direction du bruissement. La lumière du soleil à peine levé me permet seulement de distinguer les vagues contours de sa silhouette. Déjà habillée.

— Tu allais encore partir sans prévenir, lancé-je d'un ton dont je ne cache pas le reproche.

J'ai du mal à voir dans cette pénombre s'il se donne la peine d'esquisser l'un de ses faux sourires d'excuse.

— Je ne voulais pas te réveiller.

— Je voulais que tu me réveilles !

Je me hisse et tant un long bras vers lui. Dois-je me considérer veinard qu'il n'esquisse pas un pas en arrière ? Il laisse mes doigts agripper sa tunique et le tirer vers moi. Je le fais basculer sur le matelas et m'enroule sur son corps pendant que je dévore son cou de ma bouche.

Il geint plus qu'il ne gémit.

— Zilla, j'ai pas le temps. Selmek m'attend.

— Il attendra encore un peu, dis-je en glissant ma main dans son pantalon.

— Justement non. Le gibier sort davantage à l'aube, soupire-t-il.

Pour autant, il ne cherche pas à repousser mon intrusion et se colle même davantage contre moi jusqu'à quérir mes lèvres. Si doux soient ces préliminaires, ils ne durent pas. Il est pressé et je suis raide de ma trique du matin. Je le prends sans le ménager. Je me surprends toujours de l'appétit que je garde pour son cul alors même que mes bourses n'ont pas eu le temps de se remplir à nouveau depuis hier soir.

Après un dernier et bref baiser, il se lève et essuie tout de même la légère salissure que je lui ai laissée entre les fesses. Allez savoir pourquoi cela m'étire un nouveau sourire pervers, tandis que je l'observe lutter pour faire tenir son pantalon trop large sur ses hanches.

— Os, je peux te poser une question ?

Il fait volte-face et même si son visage n'affiche aucune forme de contrariété, je sais, à force de le fréquenter, que je l'embête à le retarder. Mais il ne répliquera pas. Parce qu'il sait que je m'amuse bien trop à l'embêter et une partie de lui s'amuse de savoir cela.

— Si nous rentrons de la chasse les mains vides, je t'en tiendrai pour responsable.

Et comme, là aussi, cela fait partie de notre jeu, de cette routine habituelle, je ne m'en offusque pas. Après tout, s'il ne voulait pas être ennuyé par mes questions, il y répondrait avant que je le harcèle.

— Qu'a-t-elle de spécial, cette fille ? lui demandé-je.

Car Os nous avait tout de même raconté sa vision – ou son message divin, comme il l'appelle. De la manière la plus synthétique et stérile qui soit. L'histoire de ces prêtresses au service d'une divinité quelconque attaquées par un groupe dissident de la ville voisine qui a choisi de vénérer un dieu ennemi.

Je lui ai demandé si ce fameux dieu qui guide Os fait partie de cette mythologie-là. Que nenni. « Ces dieux-là n'existent que dans l'imaginaire de ceux qui y croient », a-t-il répondu. Son dieu à lui est réel. « Et qu'en est-il du Saint Chromé ? » ai-je demandé. Il m'a seulement renvoyé une grimace dépitée qui valait toutes les réponses. Heureusement qu'Aristote – que son âme rugisse avec les chevauchées ardentes – n'est plus de ce monde pour assister à ça.

Bien que cela soit aux antipodes de nos habitudes de porter secours à des femelles agressées par nos alter ego, Os nous a fourni une bonne raison de venir en aide à l'une d'entre elles en particulier. Celle qui l'a contacté. « Elle sait où se trouve la Terre Promise. »

Alors, légitimement, je me demande qui elle est pour pouvoir disposer d'une connaissance qui échappe même à Os.

— Elle est comme moi.

Tourné de profil, je surprends un sourire timide sur ses lèvres. Pas de ses habituelles expressions factices qu'il mime pour s'adapter aux gens, non, un sourire sincère, pour une fois.

Je n'ai pas le temps d'être touché par l'émotion que lui suscitent ses propres paroles. Il est déjà sorti, et même son chien doit lui courir après.

Je soupire et ferme à nouveau les yeux cinq minutes. Je renonce finalement à trier les implications de cette révélation. Je m'habille et sors à mon tour. Au fond de la clairière, je découvre que Delvin est déjà en train d'opérer une série de tractions, suspendue à la branche d'un arbre.

Elle en saute gracieusement et fronce ses sourcils en me voyant – il semblerait qu'il s'agisse de la seule expression qu’elle ne daignera jamais m'accorder.

— Tu es en retard.

— Au moins as-tu eu le temps de t'échauffer en m'attendant.

Elle croise les bras, probablement courroucée de ne pas entendre un « pardon ». Elle ne pouvait quand même pas s'attendre à des excuses de ma part, si ?

— Et toi, alors ? Tu t'en dispenses ?

Je songe avec un rictus coquin à mes brèves activités physiques du réveil. J'imagine que cela peut compter comme un échauffement. Je lui rétorque que je suis prêt et nous passons les deux heures suivantes à échanger des prises d'arts martiaux pendant que le restant des troupes s'éveille tranquillement.

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