Un désir de louve

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 Je me trouvais assis dans un coin de sa chambre, confortablement installé dans un fauteuil suffisamment large pour m’y sentir à l’aise. Ellie attendait sagement à l’autre bout de la pièce. Elle ne portait que sa petite culotte. Sa peau halée n’en ressortait que plus et contrastait avec la blancheur de cette dernière. Naturellement cambrée, sa poitrine fière et enthousiaste semblait me narguer à chaque coup d’œil. Elle incarnait la sensualité et chacun de ses mouvements, du plus infime au plus ample était une ode au désir. Cette petite était une bombe et j’étais à présent l’enflure qui possédait le détonateur. Celui qui me ferait exploser avec. Elle avait la richesse de pouvoir m’envoyer au tapis de mille et une manières. J’étais tenu par le sexe, mais aussi par des sentiments naissant aussi confus que forts. L’éthique et la morale me serraient les couilles dans un étau et mon amitié de trente ans avec ses parents semblait prise en otage de son côté. Ce qu’il y avait de bon dans cette histoire me disais-je, c’est que même en sachant bien que tout ceci finirait mal, je n’avais aucune idée de qui ou quoi mettrait le feu aux poudres en premier. Avec un peu de réussite, je finirai au tribunal, ayant perdu à peu près tout ce qui comptait réellement pour moi ici. Sauf Sonia. Je pouvais faire les pires conneries possibles qu’elle était à mon chevet si tant est que je la baise suffisamment bien et que je l’alimente en came.


- Bien, lui dis-je, trouve une paire de talons pour l’occasion et enfile-les. Quelque-chose d’élégant, ni trop vulgaire ni trop sage.


Elle fouilla un peu dans ses affaires et trouva la paire idéale. Une paire rouge bordeaux, mate, sobre, et qui accentuait encore un peu plus sa silhouette élancée.


- Retourne au fond de la pièce, lui ordonnais-je. Tu pensais marcher avec ? À quatre pattes, maintenant.

- Mais…

- Tu ne parleras que si je t’en donne l’autorisation, est-ce clair ?

- Bien…


À ce moment précis, je ne savais pas vraiment où j’allais, mais les quelques verres m’avaient grisé et le tableau que m’offrait maintenant ma jeune putain me mettait en transe. J’avais passé des jours entiers à me poser tout un tas de questions, à culpabiliser, à fantasmer, à hurler en silence un fiel aussi coupable qu’innocent. Qui était le bourreau véritablement ? Derrière Ellie, se trouvait un miroir mural et je me dis que sa place ne pouvait être qu’ici dans un moment pareil. Ses petites fesses s’y reflétaient et bercée d’appréhension, je pense qu’Ellie avait oublié ce détail. Je l’observais de face et ne pouvait m’empêcher de mater son cul dans la foulée. C’est à quatre pattes et cambrée que j’aurais voulu qu’elle vive. Muse et perle de luxure pour le vieux dégueulasse que j’étais.


- Regarde-moi, lui dis-je, et viens jusqu’à mes pieds sans cesser de le faire.


Elle avançait aussi lentement que sensuellement, et le reflet du miroir souriait de toutes ses dents. A ce jour, pour moi, c’était peut-être l’être le plus beau jamais croisé. L’insolence de son enfance se conjuguait à merveille avec ses trésors de jeune femme. C’est tout mon ventre qui prenait feu et la soumettre à mon tour me plaisait. Ses seins se balançaient doucement, pointes érigées, accentuant mon désir encore un peu.


- J’aime te voir dans cette posture Ellie, et je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas fait avant. Puisque tu veux jouer un peu… As-tu déjà fait jouir un homme avec ta bouche ?

- David… Non…

- Non ? Non quoi ma belle ?

- Non, jamais.

- Étonnant… Et pas tant, répondis-je.


Je fis passer un doigt sur la bosse qui déformait mon pantalon, de bas en haut, et lui demandai de passer sa langue dessus.


- Embrasse-moi ici, de tes lèvres, ta bouche, ta langue… Je veux sentir la chaleur de tes caresses jusqu’à travers l’étoffe.


Ellie s’appliquait à faire courir sa langue le long d’une queue qu’elle devinait de plus en plus et qui, de mon côté, commençait à être à l’étroit. Sa bouche était un écrin divin, et nul doute qu’elle sonnerait bientôt mon arrêt de mort.


- Continue comme ça, je veux que tu baves autant sur mon fute que tu coules. Ta petite culotte, fais-la glisser mi-cuisses aussi. Puisque jouer les putains soumises te plaît, j’aurais tort de m’en priver, terminais-je.


Le miroir me renvoyait l’image d’Ellie, à quatre pattes, de dos, sa jeune fente brillante de plaisir, culotte baissée le visage entre mes cuisses s’affairant à donner le plus de rigidité possible à mon sexe. Je la pris par les cheveux et en fis une queue-de-cheval. Je la tenais maintenant d’une main et la guider pour faire durer ma plaisance.  La vue de sa chatte lisse et trempée me rendait dingue, et l’obscénité de la scène avait un goût d’éternité.


- Maintenant, pose tes paumes de main au sol, cambre-toi encore un peu et continue à jouer de ta langue comme tu le fais. J’ai le fute trempé par ta faute, va falloir assumer. T’arrête pas, on dirait que jouer aux soumises dans ta chambre de petite fille te plaît.

- J’en crevais d’envie, me répondit Ellie du tac au tac, une moue emplie de défiance.

- Ça fait des semaines que tu me rends fou… Il est temps d’abuser de ta belle gueule.


La peur au ventre, je défis le bouton de mon pantalon et j’avais toutes les peines du monde à retenir les tremblements qui parcouraient maintenant mes mains. J’étais fou. Une belle ordure pour qui le suicide moral serait une fin comme une autre. Dans la bouche d’Ellie, la saveur était tout autre. Au fond, était-ce la mort recherchée ? L’idée de lui faire descendre ma braguette d’un coup de dents me traversa l’esprit et bien vite, je la trouvais des plus cons. Elle se serait sans doute fait mal et ma connerie aurait mis fin à tout. Je le fis moi-même, avec l’aisance d’un môme le faisant devant une fille pour sa première fois. Pathétique, et pourtant, à cet instant, la trouille était vecteur d’une irrésistible envie d’aller plus loin. Avant que je puisse comprendre réellement ce qu’il était en train de se passer, Ellie avait maintenant ma queue d’homme faible à quelques centimètres de son visage et après quelques secondes qui me parurent des heures, elle l’entoura délicatement de ses doigts graciles, haletante, tenant ma pathétique existence entre ses mains.


- Tiens-la mieux. Bien en main, et laisse toi aller.


Maladroitement, elle commença à me branler les yeux rivés sur mon sexe. Je jetais un œil au miroir de nouveau, faisant durer le plaisir et prenant un pied d’enfer à passer de ce dernier à elle. J’aimais le dégueulasse et pour autant brillait dans la pièce le crépitement des anges. Rien ne semblait pouvoir venir contrarier un moment comme celui-ci.

« Serge » pensais-je. Trompé par tous. Sale période vieux. La bouche de ta fille s’apprête à prendre mon âme. J’en bandais d’avantage et fier de cet état, me jeta dans sa gueule de louve.


- Joue de ta bouche dessus, embrasse la, amuse toi avec, et savoure ta première queue. Maintenant, j’en suis convaincu.


Ellie continuait de perler, j’avais dans mon malheur au moins son consentement. Je passerai pour un fils de pute romantique. C’était toujours ça de gagner. Nul début de ride ou marque de fatigue ne venaient ternir son visage. La pulpe de ses lèvres vivait ses années les plus généreuses et la douceur de sa peau m’irradiait le torse.


- Repose tes paumes au sol, et prends-la en bouche doucement. Les vraies salopes sucent sans les mains.


J’y allais sans doute un peu fort, mais j’en avais clairement plus rien à foutre. Etait venu le temps de se jeter dans le tunnel. La tenant toujours par les cheveux, je penchai la tête sur le côté pour la regarder faire. Le contraste de ma queue turgescente outrageant ses lèvres mutines était d’un érotisme rare. Je prenais plaisir à la baiser doucement par la bouche, jouant du bassin d’un côté et lui imposant mon rythme de l’autre d’une poigne aussi ferme que douce. Je ne tiendrai pas longtemps, pensais-je, et j’écartai les cuisses encore un peu plus pour savourer pleinement sa pipe. Elle salivait maintenant en abondance et faisait tous les efforts du monde pour la prendre le plus loin possible. Je voyais parfois sa langue reliée à mon sexe par un délicieux filet de bave m’incitant à continuer encore un peu.


- Crache dessus, bave autant que tu veux, t’es en train de me rendre fou et pour une novice je dois avouer que…. Putainnnn… Tire bien la langueeee….


Je maintenais mon emprise au niveau de sa queue-de-cheval et lui fourrais la bouche sans scrupule. Je me sentais partir, perdre les pédales, avec l’envie nette de lui inonder la gueule de foutre épais. J’explosais comme rarement dans l’écrin chaud et humide de la jeune femme. Je m’y déversais amoureusement, libérant une tension monstre accompagnée de spasmes salvateurs. Ellie était une élève douée, car ni haut-le-cœur ni dégoût ne vinrent assombrir cette douce étreinte. Elle releva la tête et me fixa, fière de son coup et soulagée d’en avoir fini. Elle continua quelques instants de me sucer, buvant le calice jusqu’à la lie et fit preuve d’une bouleversante tendresse avec ma queue. Au bout d’un moment, et après quelques baisers de plus entre mes cuisses, elle remonta jusqu’à mon torse et vint nicher sa tête sur mon épaule. Sa petite culotte lilas restée mi-cuisses, elle passa sa bouche et ses bras derrière ma nuque et s’y perdit quelques instants. L’une de mes mains passa sur sa hanche et descendit vers sa fleur. Trempée. J’y laissais quelques caresses, puis remontai jouer avec ses cheveux. Après quelques secondes de calme et de quiétude, elle me murmura à l’oreille :


- Merci David… Il est temps pour moi de me reposer.  


Je la pris dans mes bras et la déposai sur son lit. Je lui remis son fin tissu paré de lilas, non sans avoir embrassé l’intérieur de ses cuisses, lui passai une main sur le front et quittai sa chambre. Après avoir descendus les escaliers comme un voleur, je sortis de chez mes amis le cœur battant, puis me jetai dans la rue. Je remontai dans ma voiture, la démarrai, et me mis à pleurer.

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