Chapitre 2 : prologue (suite)

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Chapitre 2 : prologue (suite)

A) : (Penn) (2/2)

« Les terres inconnues »

Située à l’ouest, au-delà des rocheuses où vivent les Orcs des montagnes et encerclées de falaises abruptes et infranchissables au sud, à l’est et au nord jusqu’à l’extrême ouest où un passage abordable seulement par l’océan permet à un navire courageux d’y accéder après maints périples.

Les quelques rares capitaines avec leurs équipages qui en sont revenus, étaient tellement marqués par d’étranges maladies que très vite plus personne ne voulut s’y risquer et qu’elles restèrent depuis lors notifiées sur les cartes comme dangereuses mais surtout désertes et sans aucun intérêt commercial.

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« La vie sur Goth »

Les conflits entre races étant fréquents, de rares pactes se nouent néanmoins et cela principalement pour empêcher qu’un groupe prenne une trop grande ascendance et finisse par mettre les autres à mal.

L’équilibre de cette façon est donc maintenu entre tous, bon an, mal an et la vie poursuit son chemin entre bonheur et aléas qui marquent le quotidien des peuples et de leurs gouvernants.

À l’époque où va commencer cette histoire, les seigneurs humains les plus proches des basses montagnes de l’ouest ont signé un traité de paix et d’échanges commerciaux avec les Nains, alors que pour d’autres n’ayant pas accès à la nourriture abondante de l’océan, ils se virent obtenir un droit de chasse permanent sur un périmètre bien défini dans les vastes forêts giboyeuses autour de leurs domaines respectifs et c’est ainsi qu’une amitié de plus en plus forte avec les Elfes vit le jour avec quelques rares seigneurs privilégiés, qui profitèrent ainsi de leurs protections contre les incursions des Gobelins et des Orcs, bien que les contacts physiques soient extrêmement rares pour ne pas dire quasiment inexistants avec le peuple Elfe du seul fait de leurs cultures et de leurs modes de vies, en soient trop divergents.

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« Conflits »

Une guerre ouverte est engagée contre les Orcs et les Gobelins depuis des temps immémoriaux, si bien que plus personne n’en connaît la raison première.

Quatorze châteaux regroupent la communauté humaine ne comptant guère plus au total que quelques millions d’âmes, amis ou ennemis suivant les alliances mais toujours à la conquête de nouveaux territoires et de nouvelles richesses à prendre sur les plus faibles.

Jusqu’alors chaque suzerain protégeait son domaine par le biais de la magie et le personnage le plus puissant du domaine était sans conteste le Maistre magicien dévoué au seigneur du château.

Seulement depuis quelques générations marquées par la révolte des prêtres du dieu unique, l’inquisition supprime les bébés ainsi que les jeunes enfants le plus souvent orphelins, dès qu’une quelconque suspicion ou marque révélatrice n’indique chez eux une éventuelle propension à ce que l’église appelle la « sorcellerie ».

Du fait de cette chasse aux "sorcier (e) s", les domaines perdent petit à petit leurs protections et les quelques magiciens reconnus comme tels et acceptés par le culte de l’église, ne trouvent plus ou presque d’apprentis aux potentiels suffisamment puissants pour leur en enseigner les arcanes et permettre ainsi de maintenir sur le long terme la protection des châteaux.

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« La magie »

« Les trois différentes sortes de magie existant ou ayant existé sur Penn par ordre croissant de puissance. »

1) : La magie mineure, celle qui soigne par les plantes ou l’imposition des mains ainsi que les voyantes et autres diseuses de bonnes aventures.

Elle reste encore bien représentée sur certains territoires où le seigneur la protège et où la tradition ancestrale reste encore vive, au grand dam il va de soi de l’église.

2) : La magie majeure, issue des incantations dans l’ancien langage est celle conservée dans des grimoires si vieux que personne n’en connaît plus l’origine et ne se traduit exclusivement que par la maîtrise des quatre éléments que sont l’eau, la terre, l’air et le feu.

C’est celle-ci qui a presque complètement disparu et ne se trouve plus représentée que par quelques dizaines de "Maistre" magiciens sous l’égide pour la plupart d’un seigneur, ainsi que par quelques ermites isolés çà et là sur les vastes territoires restant encore inexploités et que personne ne revendique à ce jour.

3) : La magie dite supérieure ayant disparu entièrement tout comme la haute magie n’appartenant qu’aux anciens rois dragons, lors des guerres religieuses où la trahison a eu raison de sa puissance.

Les « hauts mages » d’alors, directement issus de la lignée des anciens rois dragons n’avaient besoin d’aucuns artefacts, que ce soit parchemins, livres, grimoires, glossaires ou autres objets récepteurs ou révélateurs de puissance.

Leur simple volonté créait tout ce dont ils avaient envie et ce fut aussi la raison majeure de ce qui occasionna leurs pertes, comme celle de leurs géniteurs de la haute noblesse encore beaucoup plus puissants mais rendus fragiles par la paresse, le faste et les fêtes continuelles sur l’île paradisiaque qu’ils avaient créés à leurs images.

Leurs pouvoirs firent peur aux populations, qui de ce fait se retournèrent contre eux par le biais des religieux et ceux-ci ne profitant alors que de cette occasion pour redorer un blason qui avait perdu toute sa superbe depuis des lustres, pour ainsi regagner par ce biais l’opportunité de retrouver la confiance et la croyance du peuple, pour mieux ensuite comme c’est de mise actuellement, pouvoir le tenir fermement sous son joug.

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« L’histoire »

Le récit commence à la venue prochaine de la deuxième lune qui marquera comme à chaque passage, le temps des semailles, celui des épousailles mais aussi du choix des nouveaux apprentis pour combler les différents besoins des maîtres ouvriers, maîtres d’armes et autres maîtres dont les spécialités sont nécessaires à la bonne marche de la communauté humaine.

Les festivités durent le temps du passage de la seconde lune, soit deux semaines entières où une trêve générale permet le rapprochement inter-domaines et dans certains cas très rares interraciaux afin de permettre les échanges souhaitables pour le renforcement des gênes qui sinon seraient trop facilement affaiblis par les cousinages.

Les enfants qui naissent de ses unions libres sont alors appelés enfants de la lune, ils sont acceptés comme une aubaine au sein des familles et élevés au même titre que ceux légitimes des couples mariés.

C’est neuf mois plus tard comme ce fut le cas pour « Loup » le personnage principal du récit, que des familles découvrent parfois au pas de leurs portes des bébés abandonnés par des damoiselles trop jeunes ou non mariées, ne pouvant subvenir à leurs besoins du fait de leur pauvreté.

Une autre raison d’abandon lorsqu’à la naissance, les bébés se voient porteurs des marques proscrites par la grande inquisition et ces enfants nouveau-nés de plus en plus rares sont alors emmenés vers le lieu de culte du dieu unique le plus proche pour soi-disant les y accueillir dans la charité de l’église, charité qui ne trompe plus personne depuis bien longtemps car aucun d’eux ne réapparaît jamais une fois adulte.

Les gens du peuple de plus en plus nombreux, surtout dans les petits villages et les hameaux les plus éloignés, cachent maintenant ces bébés aux marques de « l’abomination » et font souvent appel à la magie mineure pour en effacer temporairement les traces les plus visibles.

Ils les protègent ainsi jusqu’à l’âge où l’inquisition ne peut plus rien faire sans craindre de subir les foudres des seigneurs des domaines, qui voient toujours en eux les défenseurs les plus sûrs pour la sécurité de leurs territoires.

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