Vendredi 30 octobre, 21h.

8 minutes de lecture

Bonjour :) merci pour votre patience, pour vos commentaires, pour tout ! Merci de me suivre et de me lire ! 

On approche doucement de la fin, j'espère que  Nouveau Départ vous plaît et vous plaira jusqu'au bout ! 

Bonne lecture,

Illuni

***

On sort enfin. Je suis nerveux et même si Aiden ne laisse plus rien paraître, je sens que lui aussi. J'essaie de lui tenir la main mais il se dégage comme si de rien n'était. Un peu prématuré apparemment.

On arrive à cette place où se retrouvent les jeunes, et je le sens pousser un soupir avant d'arriver vers sa bande.

  • Aiden ! dit une jolie fille, Cassie je crois.
  • Salut.

Il serre la main et fait la bise à tout le monde pendant que je reste un peu en retrait. Matt est là aussi et je vois la jalousie dans ses yeux. Mais Aiden est à moi. Je le regarde avec un air de défi et il se détourne, semblant triste. Je m'en veux aussitôt de l'avoir nargué comme ça.

Je m'approche finalement et commence à saluer les gens que je connais et me présente à ceux que je n'ai jamais vus. Aiden a vraiment pas mal d'amis. On est une petite dizaine et la plupart d'entre eux sont en maillot de bain. Il fait chaud, en même temps. Je regarde mon copain qui semble inspirer pour leur dire.

  • Bon, les gars, j'ai un truc à vous annoncer.
  • Tu vas te marier ? se moque Pedro, un bel espagnol à l'accent sensuel que j'ai déjà croisé, il fait médecine avec Aiden je crois.
  • La ferme. C'est sérieux...
  • Tu t'es fait Angelina Jolie ? commence Armand, un type qui me saoule depuis que je l'ai vu la semaine passée.
  • Non ! Arrêtez putain ! il commence à s'énerver et ses amis, peu habitués, se taisent et l'écoutent.

Je sais plus où me mettre. C'est trop solennel pour moi.

  • Bon, alors, en fait...

Il me regarde comme si je devais le sortir de là. Je hausse un sourcil. Tu veux vraiment de l'aide, Aiden ? D'accord.

Je m'approche de lui, attrape ses hanches et le colle à moi. Je pose mes lèvres sur les siennes avec délice et je le sens se crisper. Quand ma langue franchit le barrage de ses lèvres, il se détend et se laisse aller. C'est à moi d'arrêter le baiser parce qu'il s'emballe et on aurait pu faire l'amour devant tout le monde si je ne le freinais pas. Il est rouge pivoine et hors d'haleine. Il m'en veut, il a son mauvais regard, celui qui fait peur à tout le monde et m'effrayait aussi avant mais que je trouve adorable aujourd'hui.

  • Si vous l'avez pas encore compris, on sort ensemble, j'annonce devant la petite assemblée médusée.

Les réactions ont été très diverses. J'ai vaguement entendu Pedro dire "caliente !" Et Armand renchérir "Putain Aiden, non !" Mais globalement, tout le monde avait juste le souffle coupé en attendant la fin du baiser. Et alors après mon annonce, les questions ont plu. La majeure partie d'entre eux m'ont demandé "comment j'ai fait pour le convertir." J'ai envie de les frapper. Comme si j'étais responsable d'un terrible scandale ou d'une catastrophe naturelle. Mais je suis surpris quand même que globalement tout le monde le prenne aussi bien. Les potes d'Aiden ne se formalisent pas pour ce genre de trucs.

Je tourne la tête vers Matt et je ne lui ai jamais vu une telle expression. Il doit vraiment être déçu et je le comprends un peu. J'avance vers lui, à l'écart du groupe, sous le regard méfiant d'Aiden.

  • Ça va ? je demande doucement. Je suis désolé. Je voulais pas te blesser. Mais t'aurais dû être clair sur tes intentions. Ça se serait peut-être passé autrement...
  • Clair ? il me demande, en colère. J'ai été assez clair, Jay. C'est toi qui as rien vu. Tu vas souffrir de toute façon en restant avec lui. (Il fait un signe de tête haineux envers Aiden). Il va te tromper et te quitter comme il l'a fait avec tout le monde, comme une merde. Crois pas que t'es spécial, te donne pas ce privilège, il va écraser ton cœur et te le rendre en morceaux. Je t'ai prévenu. T'en veux la preuve ? Je te parie que je peux coucher avec lui.
  • Quoi ? je suis d'abord surpris et je commence ensuite à m'énerver. Commence pas ! Te trouve pas des excuses pour recommencer à te le faire. Et il a changé ! Je suis désolé pour toi, mais j'ai entièrement confiance en lui. Il est fidèle maintenant.

Je le nargue encore un peu, en colère, même si ça le blesse. Manquerait plus qu'il se retape ce qui m'appartient maintenant. Tous les sentiments du monde n'excuseront pas ce comportement.

  • On parie ? Demain soir, à la fête d'Halloween chez Andrew, il dit sur un air de défi, et il quitte la place.

Aiden vient me rejoindre, je le sens tendu. Ses potes n'ont pas dû être tendres avec lui, et me voir discuter avec... Son ex, n'a peut-être pas aidé non plus.

  • Qu'est-ce qu'il ta dit ? il me demande froidement.

Rebonjour, ancien Aiden...

  • Rien. Il m'en veut d'être avec toi je crois. C'est tout.
  • Hm. (Il n'a pas l'air convaincu, il le regarde partir). T'as eu du culot de faire ça devant eux, il souffle, faisant référence à mon baiser.

Je m'approche dangereusement et lui murmure :

  • Dis-moi que t'as pas aimé...

Et je le sens vibrer de désir.

  • Viens.

Il prend ma main et je sais déjà où on va. On passe devant ses potes qui nous suivent du regard et s'en échangent certains. Ils savent très bien ce qu'on va faire. On va dans le seul endroit où on peut n'être vraiment que tous les deux.

***

Une fois arrivés dans la clairière, il se jette sur ma bouche. Surpris par tant de hargne, j'essaie de le repousser doucement mais ça a l'effet inverse et il me fait tomber d'un croche-pied pour se mettre à califourchon sur moi. Violent. J'adore.

  • Ici ? T'es sûr ? Si tu me chauffes comme ça Aiden je vais l'emmerder ton putain de "on prend notre temps", je dis d'une voix rauque alors qu'il me dévore des yeux.

Il a ce petit sourire victorieux qui veut tout dire et il recommence à m'embrasser, frottant nos deux érections dans des mouvements de bassins langoureux. Je le sens et l'entends gémir et qu'est-ce qu'il est bandant...

Il attrape mes poignets et les lève au-dessus de ma tête. Je le questionne du regard, troublé.

  • C'est moi qui prends le contrôle aujourd'hui, bébé...

Il a ce sourire sarcastique que je lui connais bien. Le quoi ? Je pâlis.

  • Comment ça ? je demande, et j'ai peur de comprendre.

Il se penche près de mon oreille.

  • Je vais te prendre et tu vas adorer ça... il murmure avant de mordiller doucement mon lobe.

Je frissonne de plaisir et je suis terrorisé, deux sensations particulières en cet instant.

  • Je, non, c'était pas dans le contrat ! J'ai pas envie, ça me fiche la trouille, ça doit être trop-
  • Bon, Jay, t'es gay ou pas ? il se fout de ma gueule maintenant. Tu me fais confiance, non ? J'sais que t'as peur, il se reprend. Mais faut que t'essaies, parce que je sais que tu vas aimer. Et pis, j'ai pas vraiment eu le choix la dernière fois, tu te souviens ? Laisse-moi te faire découvrir ce plaisir maintenant...

Il passe sa langue sur mon cou, doucement, tendrement, et je frissonne encore, lâchant un râle de plaisir. Il m'excite. Il m'enlève mon t-shirt et moi le sien. Ici, dehors, c'est bizarre de faire ça. Mais c'est exaltant.

Il se recule et déboutonne mon short qu'il laisse glisser avec mon boxer le long de mes jambes à l'aide de mes hanches qui ondulent. Je le vois perdu dans les limbes du désir à la vue de mon érection tendue à l'extrême et passer sa langue sur ses délicieuses lèvres. Sans prévenir, il les pose dessus et je ne peux pas retenir un cri de surprise. Putain, c'est bon ! Je laisse aller ma tête dans l'herbe et ferme les yeux, profitant de cette sensation unique, en pleine forêt, à l'abri des regards. Mes mains passent dans ses cheveux pour lui donner un rythme, alors que je gémis toujours plus fort. Quand il entend que je suis sur le point d'exploser, il arrête. Là, il peut faire de moi ce qu'il veut. Je lui appartiens, je suis à lui.

Il lèche un de ses doigts et je sais ce que ça veut dire alors je me crispe immédiatement. Je ne suis pas prêt à ça. Ce n'était pas prévu...

  • Détends-toi... il me murmure.

Il reprend mon sexe entre ses lèvres et joue avec, sa langue s'enroulant autour délicieusement. Je me laisse aller à nouveau et sens un doigt me pénétrer. Ce n'est pas douloureux. C'est.. Gênant ? Je n'aime pas cette sensation.

Et puis il commence à bouger son doigt et je retire ce que j'ai dit. Plus je m'y habitue, plus je me prends à aimer ça, même si la gêne est toujours présente. Sa bouche toujours sur moi, son doigt en moi, je suis au paroxysme du plaisir. Sentant mes coups de hanches plus intenses, Aiden enlève doucement son doigt pour en ajouter un deuxième. Là, je sens une légère douleur. Ça tire, ça fait mal et ça chauffe. Puis comme avant, ça se calme et le plaisir vient. Alors c'est ça qu'on ressent...

Une fois de plus, il sent que je suis sur le point de venir alors il arrête doucement, me regardant de ses somptueux yeux noirs. Je pourrais jouir rien qu'à cette vision magnifique... Je me mords la lèvre.

Il déboutonne son propre short, en sort sa verge gonflée qu'il humidifie avec sa main, et il s'approche de moi comme ça, encore à moitié habillé. Et ça m'excite encore plus. Il se place entre mes jambes, ses mains sur mes hanches. Je le laisse faire, je suis une flaque de plaisir. Je veux juste recevoir sa queue, là, maintenant.

J'attrape aussi sa taille et il reçoit le message, se positionnant contre moi. Il me pénètre doucement et cette fois, c'est très douloureux. Je me sens écartelé, et ça me brûle tout autour. Je grimace et il caresse mon visage.

  • Tu vas aimer... il me murmure.

Ça me rassure et automatiquement je me détends. Et rien que ça, ça change tout. Je le sens me pénétrer de tout son long, sans forcer. C'est moi qui fais ça...

Il a un sourire incroyable et m'embrasse en commençant ses va-et vient. J'agrippe son dos et je le griffe à chaque coup de rein. C'est bon, c'est fort, c'est douloureux, c'est indescriptible. C'est parfait, il est parfait, sublime, incroyable. Je ne pense plus à rien d'autre qu'au plaisir et lui aussi, l'un et l'autre, l'un dans l'autre, on devient une seule personne, une énergie.

Dans un dernier coup plus violent que les autres, il se déverse en moi et ça déclenche mon propre orgasme. Je crie pour libérer ce que je ressens et il s'effondre sur moi.

Je m'accroche à lui, son cou, ses épaules, et je le serre fort, tellement fort contre moi. Il se relève un peu et m'embrasse en souriant, sans se retirer. J'attrape sa nuque pour placer son oreille contre mes lèvres et toujours en le serrant fort, je murmure encore et encore à quel point je l'aime, et il me le rend bien.

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