26. Sexe sous la douche

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Un dernier coup et ce serait nickel. Jack soupira de soulagement et passa sur son front le dos de sa main qui tenait le chiffon. Les poussières, c’était fait. Plus que la salle de bain et il en aurait fini de sa journée de ménage.

Il pénétra la salle d’eau, armé d’une raclette et d’un spray détartrant, et fut surpris d’être accueilli par une brume et des gémissements. Dans la spacieuse douche à l’italienne, les trois déesses n’étaient pas qu’occupées à se laver. Leurs trois corps s’entremêlaient comme d’improbables reptiles et leurs bouches provoquaient des bruits de succion sur leurs peaux humides.

Jack détourna vivement la tête. Il aurait bien évidemment aimé s’installer pour mater une telle scène, mais il savait que ses maîtresses valorisaient le sérieux dans son service. Peut-être s’autoriserait-il à jouer les spectateurs une fois les carreaux récurés. Il s’attela à la tâche en se faisant le plus discret possible.

— Eh bien, chien ! Ne veux-tu pas nous rejoindre ?

Comment aurait-il pu ne pas le désirer ? Son cœur cogna dans sa poitrine et la bouffée de chaleur qui l’envahit n’était pas uniquement du fait de la vapeur d’eau. Sans qu’on ait besoin de le lui répéter, il lâcha ses ustensiles de ménage et s’aventura dans la vasque – il était déjà nu.

— Je… j’ai peur de mouiller mon collier, Maîtresses, précisa Jack au sujet du seul accessoire qu’il revêtait.

Hormis sa cage de chasteté. Mais cette dernière, en acier inoxydable, ne craignait pas les affres de l’humidité. Vermeil retira donc ce collier que Jack ne quittait plus que pour se laver, puis s’avança sous le jet parmi ses maîtresses. Il était rare qu’il se tînt debout à leurs côtés – l’occasion de s’étonner qu’il fût plus grand qu’elles. La comparaison ne tint pas longtemps : les maîtresses le firent bien vite s’agenouiller.

Jack se retrouva ainsi à hauteur de leurs minous, ce qui n’était pas mal. Leurs corps formaient des ponts au-dessus de sa tête lorsqu’ils s’enlaçaient. Des ponts sur lesquels ruisselait la cascade du pommeau. L’esclave chanceux ne se serait pas retenu de se branler sans la cage.

Velvet lui tendit une bouffante éponge en mousseline, imprégnée de savon. Jack la passa avec préciosité sur les irrévérentes courbes des nymphes. Il agissait avec l’impression d’explorer le relief harmonieux de ces sculptures plutôt que de les laver.

Vermeil fut justement la première à se lasser des mouvements trop lents de l’esclave. Elle jeta l’éponge au loin et pressa la tête de Jack entre ses cuisses.

— Lèche-moi ! ordonna-t-elle.

Jack s’activa, étouffé par la toison rousse comme par le ruissèlement de la chute d’eau. Ses mains s’étaient posées sur les cuisses de Vermeil et en furent décollées. La gauche pour être conduite à la vulve de Violet et la droite, vers celle de Velvet.

Pour ne pas faire de jalouses, Jack s’attela à donner du plaisir en simultané. Sa langue ourlait le bouton humide de Vermeil, tandis que ses doigts massaient les lèvres des deux autres. Ils pénétrèrent plus en profondeur et se crochetèrent dans la cavité. Avec la force de l’habitude, il savait dans quelle zone ancrer ses extrémités pour que leurs gémissements surpassent le bruit de la douche.

Les yeux clos, rien qu’aux variations des éclaboussures de l’eau sur ses épaules, Jack devinait les agitations de leurs silhouettes au rythme du va-et-vient de ses doigts comme de sa langue. Les vulves se contractèrent, les corps tremblèrent.

Jack assistait, émerveillé, au concert de leur jouissance en chœur.

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