5. Lap Dance

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— Va t’asseoir là-bas, souffla Vermeil à son oreille.

Et par « là-bas », la femme désigna le fauteuil Voltaire en tissu rayé. Jack n’avait jamais eu la permission de s’asseoir sur du mobilier depuis qu’il est ici. Au mieux, ses maîtresses l’autorisaient à séjourner sur le tapis. Ce fut avec une pointe d’anxiété qu’il s’exécuta. En ces brèves semaines de service, Jack avait eu le temps de se modeler un aperçu du caractère retors de Vermeil. La rousse lui avait démontré à plusieurs reprises que sous le voile de sa généreuse douceur, se cachait une âme plus perverse. Sadique, même. Et si Jack n’en avait pas encore fait les frais pour l’instant, il craignait que cela soit pour aujourd’hui.

Mais loin de l’idée de le punir, Vermeil apposa ses mains délicates sur les accoudoirs et envahit son champ de vision avec ses mèches rousses. Puis ce spectacle capillaire céda la place au panorama de ses collines mammaires. À seulement quelques centimètres de son visage, Jack avait tout le loisir d’humer le parfum fruité de ses cheveux.

— Tu peux toucher avec les yeux autant que tu veux, mon chou, mais si tu utilises tes mains, tu seras puni, chuchota-t-elle.

Jack sentit son cœur se contracter dans sa poitrine. Il pouvait presque sentir le ton moqueur de Vermeil transparaître en sous-entendant que se retenir devrait être un jeu d’enfant. Alors qu’elle ferait tout pour le faire craquer.

Elle commença par laisser glisser ses cheveux de velours sur son torse, avant de rapprocher sa poitrine si proche de son visage que Jack n’aurait eu qu’à pencher la nuque pour s’y enfouir. Il vit ensuite ses hanches voluptueuses onduler comme la houle, tandis que ses ongles rouges s’accrochaient dans les plis de sa nuisette pour la tordre et la relever. De là, Jack ne manquait rien du spectacle de sa vulve rosée et suintante. Lui aussi, sentait une goutte de sueur perler sur sa tempe. Il enfonça davantage ses mains dans le tissu du siège pour crocheter ses doigts sur une prise sûre. Mais cet effort ne suffit pas.

Vermeil se retourna, lui offrant la vision de sa croupe callipyge, qu’elle lui tendait à mesure qu’elle se cambrait. C’en était trop pour Jack qui ne put retenir une main tremblante de se lever inconsciemment pour effleurer, pour profaner, ce postérieur divin.

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