Partie 32 - Jaggadevi

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Hey ! Joyeuses fêtes de Pâques ! Voici la 32ème partie de cette fiction ! Rendez-vous la semaine prochaine !


LAZARE

Partie 32 - Jaggadevi


Le petit chef centaure, comme celui des elfes, ne valaient rien aux yeux de Lazare qui leur offrit un sourir méprisant. Ces personnes étaient de la pire espèce : celle des traîtres qui pouvaient se permettre de sacrifier des gens à leur guise, sans jamais risquer leur peau. Les vies de soldats ne se comptaient qu’au nombre de billets qu’ils pourraient rapporter à l’armée à leur mort. Ce n’était certainement pas eux qui vivraient à la dépendance de leur famille le reste de leur vie et subiraient le temps qui passe, exclus de la société et rejetés partout ailleurs.


L’équidé hybride avait déjà oublié sa présence et reprit sa discussion avec le commandant de l’escadron. Ses gardiens soulevèrent le brancard et le posèrent à l’arrière d’une charrette, tirée par deux chevaux de trait robustes. Jaggadevi, la monture qu’Aranwë lui avait offert, fut attachée à l’arrière de son convoi. Lazare ne put retenir un sourire et passa une main sur son encolure. Ce cheval lui avait causé bien des problèmes mais le perdre l’aurait vraiment ennuyé. Calme, la bête l’observait de ses grands yeux curieux, tout en reniflant ses cheveux.


“Aristice tise jiysiyti fi v’ewuos, lui dit-il affectueusement.”**


La fille cadette de Lazare, Aristice, avait toujours voulu un cheval. Le messager n’avait jamais été capable de lui en payer un, les rentrées d’argent étant fragiles chez lui. Puisqu’il ne pouvait plus monter, la jument aurait une plus grande utilité à ses côtés. L’animal attrapa une touffe de cheveux qu’il commença à mâchouiller, sous les grognements contrariés de son propriétaire qui la fit reculer.


Iphranir donna le signal du départ après quelques minutes. Les soldats déposèrent les sacs dans sa charrette, ne lui laissant plus que peu de place pour bouger. Néanmoins, un elfe lui offrit une boîte de confiseries, pour le consoler de ce trajet inconfortable. Bientôt, le convoi prit la route. Toute trace de civilisation disparut rapidement, pour laisser place à l’immensité verte, humide et sauvage de la forêt de Querod.


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** “Aristice sera heureuse de t’avoir, lui dit-il affectueusement.”

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