Should I stay ?

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Maintenant que nous sommes chauds, place au second morceau, une chanson des Clash, Should I stay or should I go ? Dois-je rester ou dois-je partir ?

Je suis trop bien, je reste. Pas besoin d’annoncer le titre, le riff d’intro à la guitare le fait pour moi. Reconnaissable de suite, efficace et simple à jouer. Même moi, j’y arrive.

Je parviens à gratter quelques trucs à la guitare, des débuts de chansons, genre… les cinq premières secondes. J’admets que ce n’est pas d’une grande utilité. Pour donner un spectacle tout seul, c’est limite. À la rigueur, si je souhaitais devenir la fonction zapping d’un lecteur MP3… J’ai tout de même plus d’ambition, mais bon, je m’égare. Revenons au concert.

Le riff claque. Je mime une guitare virtuelle et d’autres amateurs d’air guitar dans la salle m’imitent. J’aime le son punk rétro de cette chanson. Apparemment, je ne suis pas le seul, les riffs de guitare et breaks de batterie semblent ravir notre public. Certains se mettent à pogotter.

Je me lâche sur cette chanson. La foule hurle le refrain avec moi :

SHOULD I STAY OR SHOULD I GO NOW ?

Notre groupe envoie une énergie de folie. On fait de la scène pour ça, pas vrai ? Le public ne boude pas son plaisir et je nage dans le bonheur avec lui. Les gens viennent pour la même chose que nous, prendre leur pied, car eux aussi, ils aiment le rock.

À la fin de la chanson, nous sommes submergés par une vague d’applaudissements. Je remercie le public, prêt à remettre ça.

Nous enchainons des standards du rock. Johnny B.Goode de Chuck Berry, une chanson que j’adore depuis que j’ai vu le film Retour vers le futur. Creep de Radiohead, Killing in the name of par Rage against the machine, Under the bridge des Red Hot et bien d’autres. Nous alternons les morceaux qui claquent avec des titres plus calmes ou qui flirtent avec la pop. On s’autorise même une reprise du Bad romance de Lady Gaga.

Ma femme se trouve dans le fond de la salle. Elle n’apprécie pas particulièrement le rock, mais ce titre devrait lui plaire. Je vois les gens s’éclater sur des Rah-rah-ah-ah-ah-Roma-roma-mah-Gaga-ooh-la-la qu’ils prononcent n’importe comment.

Le public aime. Nous aussi. Je souris jusqu’aux oreilles.

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