Chapitre 25 : Point de non-retour

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Pour la première fois, l’hésitation et la peur quittèrent Vyrian. Dans l’action, il ne se posa aucune question. Il parcourut les données de Mère espérant y trouver un moyen de sauver Yomi.

Entre deux lignes de code, il perçut une faille. Il allait pouvoir défier les lois du Monde Numérique. Il entra ses instructions et les lança. Il se jeta sur le jeune homme lui attrapant le poignet. A son contact, la main du Régisseur commença à disparaitre.

Vyrian avait vu juste, les similitudes cumulées des trois mondes correspondaient aux caractéristiques de son monde, il lui était possible d’interférer. Mère ayant au préalable répertorier ces données, il pouvait les modifier.

Le soldat recula laissant tomber son arme qui tinta sur le sol. Vyrian eut pitié de lui lorsqu’une notification lui révéla son identité. Il ne s’agissait pas d’un soldat mais d’un prisonnier de guerre.

Ses cheveux blancs et ses yeux vairons ne laissaient planer aucun doute. Il s’agissait d’un Matéria. La pigmentation de leurs yeux était considérée comme le reflet de leur âme. L’œil le plus clair symbolisait la bonté de l’âme tandis que le plus foncé incarnait le penchant inverse, la cruauté.

Zaïk, tel était son nom avait grandi au sein des Régisseurs et n’avait jamais connu les siens. Le Capitaine l’avait élevé et formé au combat. Pour autant, Vyrian ne put s’empêcher de considérer le jeune homme comme un animal de compagnie. Enlevé de son milieu et détourné de son mode de vie.

Il était indigne d’être un Matéria, l’existence des siens était vouée à apaiser la souffrance des êtres vivants quels qu’ils soient. Au lieu de ça, il l’avait surpris sur le point d’achever Yomi. Comment cela était-il possible ? Vyrian connaissait la puissance de la jeune femme. Comment avait-il fait pour lui tenir tête ?

Le scientifique n’était pas le seul à se poser des questions. Zaïk observait sa main réapparaître. Le biologiste émit deux hypothèses, soit son contact n’avait pas duré assez longtemps pour faire disparaître la main du jeune homme, soit la capacité naturelle du Matéria à se soigner lui offrait une défense naturelle. Il opta pour la seconde possibilité. Vyrian était parvenu à éclaircir ses idées mais ce n’était pas le cas de Zaïk.

— Comment… Comment pouvez-vous faire une telle chose ?

Vyrian put voir de l’effroi dans son regard. Il avait contourné les lois de son monde, sa réaction était amplement justifiée. Tout autour d’eux des corps étaient allongés, le combat avait dû être rude. Le scientifique éprouva une pincée de fierté pour Yomi, elle ne s’était pas laissée faire. Sa vie avait basculé et elle continuait de lutter. Il se devait de prendre exemple. Il s’adressa au prisonnier.

— Emmène-moi voir le Capitaine.

Le jeune homme fut choqué par sa demande. Tel un compagnon, il s’attendait à recevoir une sanction de son maitre s’il ne parvenait à exécuter ses ordres. Vyrian eut encore plus de mépris pour lui, les Régisseurs lui avait volé son identité mais il se conformait à leurs règles.

Le reste du groupe le rejoint, ils s’étonnèrent aussi de sa réaction.

— Mais vous êtes fou !

Les deux Ombres s’étaient exprimées simultanément, Vyrian n’était pas étonné de voir Vanea s’inquiéter pour lui, quant à Kayle, c’était plus surprenant. Il ne laissa pas transparaître son étonnement.

— Il est temps que tout cela cesse.

— Vous devriez écouter vos compagnons.

Sur cette phrase, Zaïk se jeta sur l’épée qu’il avait lâché. Vyrian s’empressa de l’éloigner d’un coup de pied. Des gouttes de sang tâchèrent la lame.

Le biologiste n’aurait pas prêté attention à ce détail si Zaïk ne s’était pas figé le regard rivé sur les perles carmin. Cette immobilité laissa le temps à Kayle de le maitriser. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Les Matérias avaient pour vocations de soigner mais pour connaitre les soins ils devaient aussi connaitre les souffrances causées par les blessures. Kayle roula sur le sol un cri aigu lui échappa. Il fixa le jeune homme une expression de haine sur le visage.

— Enflure !

— C’est la guerre, c’est le jeu mon pauvre ami.

Sur ces paroles, le monde devint subitement flou autour de Vyrian. Il se retrouva à l’extérieur, mais ce ne furent pas des cendres qui l’accueillirent mais une cité en pleine effervescence. Peu importe où son regard se posait cette cité respirait la diversité. Il ne parvenait à croire qu’il se trouvait toujours dans le Monde Numérique. Des habitations flottaient dans le ciel, les citadins se téléportaient d’un quartier à un autre, certains habitants disposaient de prothèses customisées, si réalistes que l’on aurait pu croire de simple membre tatoué.

Qu’était-il arrivé à ce monde pour qu’il ne devienne qu’un tas de cendres fumant ? Une silhouette fit son apparition et répondit à la question silencieuse du scientifique.

— Bienvenue étranger, je me nomme Kaeronn, je suis le précédent gouverneur du Monde Numérique. La seule différence entre le passé et le présent de ce monde fut la création des clans et l’oubli de leurs origines communes. Je suis responsable d’un tel clivage. Laisse-moi t’expliquer la décadence de ce monde et le projet que j’ai pour Zaïk.

— Vous… Vous êtes dans l’épée ?!

Vyrian comprenait mieux à présent la réaction du jeune homme. Si la présence de sang activait l’arme, il savait ce qu’il allait se produire. Kaeronn répondit à sa question.

— Oui, c’est avec elle que j’ai mis fin à mes jours mais revenons-en au début. Le Monde Numérique était un monde se développant sans cesse, le progrès et l’innovation ne semblaient avoir aucune limite. Les maladies étaient repoussées, l’éducation n’avait jamais été aussi performante.

Pourtant un jour je mis fin à tout cela. Mon fils me fut dérobé. Son assassin se trouvait caché parmi le peuple. Aveuglé, je l’ai segmenté. J’ai répertorié cinq aptitudes que je jugeais vitales : la sagesse, les soins, la communication, la création et la combativité. Je considérais chacune de ses capacités comme indissociables. Pour qu’un individu puisse attenter à ma vie, il devait maitriser ces cinq aptitudes.

J’ai donc créé des quartiers spécifiques à chaque catégorie de personnes. Les habitants y furent triés et parqués de force. Ils y étaient consignés jusqu’à nouvel ordre. Plus le temps passait, plus les quartiers se différenciaient les uns des autres. La vie avait poursuivi son cours.

Je fis le deuil de mon fils, les habitants ne tentèrent plus de se soulever, leur nouveau mode de vie avait fini par les séduire. Chaque quartier voulait à présent s’étendre et devenir indépendant. Les conflits commencèrent à se multiplier chacun vantant ses mérites et dénigrant l’autre. Peu de temps avant que je tente de remettre de l’ordre, les résultats des différentes analyses que j’avais pu faire de mon corps me parvinrent. Mon fils avait été tué et j’avais été drogué. Une drogue comme j’en avais encore jamais vu, capable d’influencer le comportement, de le pousser dans ses pires retranchements.

J’eu l’intuition que cette situation ne parviendrait à s’arranger de mon vivant, je me suis donc donné la mort avec la MémorySword. Il s’agit d’une de mes inventions, je peux y stocker des souvenirs en l’abreuvant de sang, je lui en ai donné la totalité. Cette épée est désormais mon corps, elle est mon moyen de parvenir à ressouder les clans que sont devenus les quartiers et comprendre ce qu’il s’est vraiment passé ce fameux jour.

— Pourquoi ne rien avoir tenté de votre vivant ? Même si la situation perdurait après votre mort, vous aurez contribuez à la faire évoluer. Là vous avez abandonné votre peuple, en quête d'une revanche contre un adversaire probablement décédé.

Résolu à son sort, Kaeronn ignora ses paroles et poursuivit son discours.

— Ton sang m’a permis de te contacter. Je souhaite que Zaïk devienne mon bras droit, j’ai accédé à tes pensées à son sujet. Tu te trompes, il ne rêve que d’une chose, se faire accepter par les siens, vivre le mode de vie qui devrait être le sien. Il n’est pas aimé, il n’est rien de plus qu’un prisonnier de guerre manipulé pour obtenir ses faveurs et ainsi bénéficier de ses soins. Il en a conscience. Il veut changer cela. Allie-toi à nous, met fin à mon œuvre ! Redonnons à ce monde sa grandeur d’antan !

Une dernière chose, tes amis sont bien impuissants face à Zaïk. En échange de son aide, je lui ai offert les compétences des cinq clans. Bénéficier de leurs pouvoirs est une bonne approche pour les comprendre.

— Est-ce une menace ?

Le contact fut rompu. Vyrian se retrouva de nouveau dans la pièce. Yomi gisait inconsciente. Quant à son équipe, elle se trouvait en mauvaise posture, Vanea, Kayle, Dinaïn, Dezaël et Saern résistaient vaillamment, Nick était hors-jeu.

Zaïk leur faisait face, la MémorySword en main. Le Matéria le fixait avec attention.

— Kaeronn m’a raconté votre petite discussion. Qu’en penses-tu ?

— Pourquoi nous nuire si votre projet est la paix ?

— Crois-tu vraiment que la Résistance souhaite la paix ?

— …

— Votre camp semble tout choisi. Les pourparlers sont finis !

Vyrian aurait aimé argumenter. Nier les paroles de Zaïk. Pourtant, même si Mère lui avait transmis ses données, il ne les avait pas consultés. Quand bien même il l’aurait fait cela lui aurait semblé lointain. Il n’aurait pas ressenti les événements comme il les ressentait actuellement, il ne se serait pas senti aussi impliqué. Il aurait surement été plus objectif. Pourtant, une guerre ne pouvait se remporter sur ce seul critère.

Le scientifique mit ses pensées de côté et se concentra sur la stratégie à adopter. S’il voulait gagner, il devait réutiliser son lien avec les Numériciens et ses compétences à modifier la réalité. C’était leur seule possibilité. Il aurait souhaité maintenir le secret plus longtemps mais à quoi bon s’ils mouraient. Ils devaient à tout pris éviter de se faire toucher par l’épée.

Il établit le contact et leur parla simultanément. Cette fois, il ne chercha pas à moduler sa voix. Les pensées de Kayle s’embrasèrent au son de sa voix intérieure.

— Vous…

— Je t’ai empêché de faire une connerie.

Vyrian perçut les grognements du jeune homme recouverts par les rires mentaux de sa sœur. Les trois autres Numériciens furent plus modérés. Dinaïn le gratifia d’une de ses boutades. Saern se félicita d’avoir deviner son identité et Dezaël fut plus pragmatique.

— J’ignore les facultés que Mère vous a octroyé, mais faites-moi plaisir, soyez imaginatif ! J’ai horreur des types comme lui. Il a souffert, c’est le lot de tous en ce monde. Ce n’est pas une raison pour vouloir mettre au jour une nouvelle dictature. Faisons-lui ravaler son projet !

Convaincu que sa méthode était la bonne, Vyrian leur dévoila le sociogramme. Il perçut leur surprise, les interactions n’étaient pas tout à fait telles qu’ils s’y étaient attendus. Pour compenser la différence, ils ajustèrent leur comportement en conséquence. Les tensions disparurent du diagramme.

Satisfait, le scientifique y combina la représentation de leur capacité. Ils en avaient déjà eu un avant avant-goût dans la salle de torture, néanmoins Vyrian avait décidé de les leurs révéler dans l’espoir de faciliter les interactions. Il ne souhaitait plus être le seul chef d’orchestre de cette équipe. Il regarda les liens entre les membres de l’équipe se différencier selon leurs affinités.

Il ne garda pour lui que la représentation de leur état physique, il ne souhaitait pas les surcharger d’informations. Il savait la difficulté que ça pouvait être à gérer. Il ne manquerait pas de leur communiquer selon la progression du combat.

Les préparations terminées, il leur donna ses derniers conseils.

— Si vous voulez lui faire mordre la poussière combinez vos capacités ! Il maitrise certes les techniques des cinq clans mais ne s’attends surement pas à les voir employés combinés. Et ne vous faites pas toucher par l’épée !

Vyrian perçut leurs idéaux communs, ils souhaitaient survivre à l’affrontement, rejoindre la résistance et regagner leurs foyers. Il ne pouvait que leur souhaiter.

Il prit une profonde inspiration et évalua les combinaisons possibles.

— Vanea peux-tu rentrer une instruction particulière dans tes fouets ?

— Oui.

— Bien, j’ai besoin que tu rompes le lien entre Zaïk et son épée.

— Saern, j’ai besoin que tu sondes l’épée. C’est une vieille arme, trouve-moi son point faible.

Dezaël, j’ai besoin que tu me trouves le fonctionnement de l’arme, elle peut stocker des souvenirs en s’imprégnant de sang. J’ai besoin que tu l’empêche d’absorber plus de sang. Il doit bien y avoir une capacité limitée.

Vyrian faisait le plus rapidement possible, pourtant il n’eut pas le temps de finir de mettre au point sa stratégie. Zaïk passait à l’attaque, entre ça et ses vertiges dû à sa perte de sang, il peinait à garder les idées claires. Saern le perçut, il entama une mélodie revitalisant ses coéquipiers. Tous lui furent reconnaissants.

Le scientifique observa Kayle parer les attaques de Zaïk à l’aide d’un brassard présent sur son avant-bras qui se dépliait en un bouclier d’énergie. La protection emmagasinait l’énergie du choc et la stockait. Kayle pouvait ensuite la moduler et la combiner à ses propres attaques.

Il fit une démonstration. Après avoir paré un coup d’épée, il dissolu son bouclier, visa de son brassard Zaïk et fit feu. Des traits d’énergie fusèrent. Dinaïn en attrapa un au vol qu’il combina avec la lame qu’il s’était fabriqué en joignant les doigts, l’ensemble s’était lissé lorsque son épiderme avait pris la conformation du sol. Il partit à l’assaut aidé par Kayle en soutien. La mélodie de Saern s’était adaptée selon la situation.

Vanea informa le scientifique qu’elle venait de finir de coder les instructions de ses fouets, ses doigts avaient cessé de pianoter sur les manches.

— J’ai fini.

— Bien. C’est l’occasion rêvée. Ton frère l’empêche de s’approcher. Dinaïn lui donne du fil à retordre. Vise la main manipulant l’épée.

La jeune femme s’approcha, déplia ses fouets, entama des moulinets attendant l’occasion opportune. Lorsqu’elle se présenta même un court laps de temps, son fouet bondit et claqua contre la peau du Matéria. Dinaïn eut juste le temps d’éviter.

Vyrian lui transmit ses instructions.

— Désarme-le, la paralysie ne sera que temporaire. J’ignore combien de temps il met pour se soigner.

— C’est parti !

Le soldat entreprit une série d’attaques rapides. Zaïk peinait à suivre la cadence. Cela ne devait pas faire longtemps qu’il disposait de la faculté d’utiliser les compétences des cinq clans. Il ne parvenait à les utiliser simultanément. De plus, il semblait rapidement se fatiguer. Le combat contre Yomi devait y être pour beaucoup.

Trop sûr de lui le soldat envoya un uppercut au prisonnier, celui-ci en profita pour lui entailler le flanc. Zaïk décolla de quelques centimètres sous l’impact du coup qui fut suivit d’un coup de pied circulaire. Il s’effondra. Quant à Dinaïn, il porta la main à sa taille, il la retira couverte de sang.

Vyrian vit sa constitution physique chuter. L’épée avait la faculté d’absorber les souvenirs, ce qui revenait également à en priver son propriétaire, Dinaïn se retrouvait incompétent. Il possédait toujours ses connaissances mais ne parvenait à les réaliser correctement, l’hémorragie ne lui facilitait pas la tâche.

Kayle ne se laissa pas distraire, lorsque Zaïk se redressa, il lui tira un trait d’énergie dans la main lui faisant lâcher l’arme. Au même instant la voix de Saern parvint au cerveau du chercheur.

— J’ai trouvé le point faible. Séparez le dispositif de la lame !

Le contraste entre les deux parties étant visible, il n’était pas bien dur de viser.

— Kayle, Vanea !

Les attaques des deux Ombres portèrent au même instant. L’arme n’y résista pas. Des fêlures la parcouraient, il s’agissait d’un prototype. Il n’avait pas été conçu pour encaisser tant de chocs consécutifs. Les deux affrontements avaient eu raison de sa solidité.

Zaïk se redressa choqué.

— Non !

Dezaël interpela Vyrian

— J’ai analysé le dispositif en question. Il est bien plus complexe qu’il n’y parait. Il peut évoluer.

— Bien sûr qu’il le peut.

Vyrian se mordit les lèvres. La MemorySword se reconsolidait sous leurs yeux utilisant les facultés d’alchimie de Dinaïn pour se reconstituer.

Un large sourire étira les lèvres de Zaïk qui se précipita récupérer l’arme. Vanea fit claquer son fouet interrompant la course du jeune homme. Elle s’interposa entre lui et l’épée.

— C’est ce tas de ferraille qui te donne tes capacités voyons ce que tu vaux sans.

L’expression de Zaïk se fit amère. Cela intrigua Vyrian, il se faufila dans ses pensées. Outre ce que lui avait appris Kaeronn à son sujet, Vyrian découvrit avec stupeur que le jeune homme ne possédait aucune des capacités des cinq clans, seule l’épée les lui fournissait. Ça n’avait aucun sens. C’était impossible. Pire l'influence qu'il pensait posséder sur les mondes n'étaient pas aussi conséquente qu'il s'y attendait.

Au même moment l’interface de Saern grésilla.

— On arrive les mecs !

Quelques instants plus tard, trois silhouettes traversèrent les parois du vaisseau. A leur contact, les parois s’effacèrent pour se reconsolider derrière eux.

Vyrian se sentit perdre pied, la douleur, la fatigue gagnait du terrain. Il remarqua vaguement parmi les nombreux tatouages d’une des nouveaux arrivés un symbole bien connu.

Avant de s’effondrer, Vyrian reporta son attention sur l’écran et essaya de localiser les prisonniers. Il chercha parmi les plans que Mère lui avait légué des différents vaisseaux des Régisseurs. Il les retrouva. Soulagé, il aperçut Keen’an et Axan sur l’écran, ils tentaient d’organiser la foule apeurée.

Alors qu’il entendit le bruit du corps de Dinaïn percuter le sol froid de la pièce, son corps bascula. Des bras chauds enserrèrent son torse et le remirent sur pieds. Semi-conscient, il se laissa faire.

Son esprit portait le deuil de toutes les victimes que ne manquerait pas de faire la guerre. Il ne faisait aucun doute, magie, alchimie, technologie ne manqueraient de souiller l’histoire de trois mondes d’une encre bordeaux indélébile.

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