Chapitre 13 : Identités

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Durant le trajet qui les conduisirent au village, Vyrian visionna les comptes-rendus faits au cours des temps sur les Fusionnés.

Comme il avait pu le constater, la définition même de ces êtres désignait des humains ayant acquis les capacités de créatures mythiques.

Plus il lisait, plus il comprenait les problèmes liés à ce statut. Tout d’abord, cet état créait un problème identitaire. Comme le soulignait le paragraphe « magie et appartenance », la faune du Monde Mythique, humains compris, pouvait être classé selon deux catégories : les êtres réels et les êtres mythiques. La différence entre ces groupes relevait du fait que les espèces réelles pouvaient utiliser la magie mais elle ne faisait pas partie intégrante de leur être. Autrement dit, elle n’était pas innée et sa maitrise ne pouvait s’acquérir qu’après de nombreuses années d’entrainement. Quant aux créatures mythiques, la magie était une part d’elles-mêmes, son utilisation était innée, naturelle, fluide. Une maitrise que les créatures réelles ne pourraient jamais égaler.

Etre Fusionné créait une ambiguïté. N’appartenant pas plus aux espèces réelles que mythiques, les humains en acquérant des pouvoirs propres aux êtres mythiques perdaient leur statut d’être réel.

Quelles règles s’appliquaient dans ce cas ?

A ce jour, aucune réponse n’était donnée. Chaque Fusionné étant unique, leurs capacités et leur maitrise l’étaient tout autant.

Bien que cet étrange statut fasse débat, Vyrian ne parvenait toujours pas à cerner en quoi ces êtres représentaient une menace. A ses yeux, ils étaient juste atypiques. Il eut la réponse dans les lignes suivantes.

Le biologiste lut avec avidité le paragraphe « Fusionnés, un passé sanglant ». Mot après mot, le chercheur fit la connaissance de Miwyn, le premier Fusionné du Monde Mythique. Jeune dresseur, l’homme avait perdu ses parents tôt. Les créatures dressées par sa famille en étaient venues à combler cette absence. Si bien que Miwyn en venait à douter de son passé. Il se savait humain, de par son physique et sa compréhension des villageois, mais ne se sentait pas comme tel. Ce phénomène s’accentua lorsqu’il partit en mission. Coupé de toute civilisation, il en vint réellement à se considérer comme un être mythique. Peu à peu son corps changea, son affinité à la magie s’accrue. Lorsqu’il rentra de mission, il était méconnaissable, il n’était plus tout à fait humain et pas totalement une créature mythique.

Le jeune homme fut enfermé. Seul dans l’ombre de sa cellule, tel un nouveau-né privé de contact avec ses congénères, il se désociabilisa et devint violent. Il tua ses gardes, se libéra et massacra toute personne se trouvant à proximité. Les créatures mythiques qui avaient veillés sur le jeune homme depuis son enfance s’interposèrent. Elles tentèrent de le raisonner, en vain. L’affrontement fut terrible. Les créatures mythiques se montrèrent humaines, elles le blessaient mais jamais gravement. Cette gentillesse leur fut fatale. Miwyn régénérait et les attaquait sans relâche. Epuisées par ces assauts, le jeune homme ayant aspiré toute l’énergie magique environnementale, les créatures mythiques s’affaiblirent et moururent. Les vêtements imbibés de sang, le regard fou, le Fusionné revint à lui. Lorsqu’il vit l’horreur qu’il avait accompli, il se suicida.

Bien que les années aient passées, le traumatisme a perduré. Les Fusionnés sont traqués afin d’éviter que de tels événements ne se reproduisent. Cette chasse était rendue ardue par l’état de latence qui caractérisait la naissance d’un Fusionné. Généralement, un élément déclencheur était nécessaire pour que leurs capacités soient révélées.

Une fois sa lecture terminée, l’onglet disparut. Une notification apparut. Vyrian en prit connaissance. Une mise à jour venait d’être effectuée. Il pouvait dès à présent accéder à une petite icône qui lui permettrait de prendre connaissance des individus interagissant sous ses yeux. Il l’essaya. Il fixa Pitchi. L’écran s’assombrit. Une capture de l’image de la petite créature apparut avec une rapide présentation.

« Nom : Pitchi

Espèce : Textys

Caractéristiques : Créatures ancestrales capables de changer de consistance. Elles peuvent prendre l’apparence de la brume elle-même, de l'eau, du feu, du métal, du bois, du vent, de la terre. Elles sont également capables de devenir invisible et intangible, de modifier leur gabarit ce qui en fait de bonnes espionnes.

Ces créatures sont souvent confondues avec leurs cousines plus fréquentes, les Picriins. En effet, leurs mues ont des fonctions similaires c’est-à-dire renforcer la magie de son porteur.

Les Textys ne se contentent pas d’augmenter la puissance magique avec un meilleur rendement grâce à leur mue. Elles peuvent aussi doter une personne d’un pouvoir supplémentaire.

Caractère : Créature impossible à comprendre à part si vous avez assisté à sa naissance. Il s’agit d’un engagement à vie. Lorsque celui est rompu, la créature meurt de solitude, étant très sociable mais ne pouvant se faire comprendre que par ceux ayant assisté à sa naissance. Quant à l’humain, sa magie lui est désormais inaccessible. La difficulté de maintenir ce lien est dû est plusieurs facteurs : la jalousie, la possessivité et la rancune de ces créatures sont de fréquentes raisons de mettre fin à l’union. »

Vyrian regarda Pitchi d’un œil nouveau. Il comprenait mieux la nonchalance avec laquelle Keen’an avait grondé la petite créature capricieuse. Si leur lien avait perduré, leur entente devait être puissante. Le chercheur ne doutait pas que le jeune homme avait dû apprendre à faire des concessions.

Vyrian fut tenté d’utiliser cette nouvelle fonctionnalité sur tout à chacun. L’approche de l’enceinte du village d’Alteryx l’en dissuada. Il préférait rester concentrer sur les événements. Ainsi, il ferma l’icône et reporta son attention sur le convoi.

Il vit Feyna ralentir à l’approche des pierres de bénédictions, la crainte modula son expression. Ywan la poussa violement, la jeune femme choisie de se laisser tomber plutôt d’avancer sous le choc. Furieux, Ywan la releva brutalement. Ses phalanges blanchirent lorsqu’il comprima le bras de l’hybride. Axan pinça les lèvres, mais ne dit rien.

A chaque pression qu’Ywan exerçait pour la faire avancer, Feyna luttait. Ses modifications d’hybride le lui permettaient. Ce qui déplut à Ywan. Redoublant d’effort, l’homme ne réussit qu’à la faire avancer de quelques pas. Bien trop insuffisant, il le savait.

Intrigués, les villageois ne tardèrent pas à s’agglutiner à l’entrée du village. Faric était parmi eux. Ywan le vit, hoqueta et redoubla d’efforts. Il ne réussit qu’à se ridiculiser de plus bel. Aucun membre du convoi ne l’aidait par peur, par opposition, par indifférence. Il était seul. Son échec déplut à Faric, les traits tirés, le nouveau maire sortit de la foule. Les habitants s’écartèrent sur son passage lui offrant une allée. Il s’y engouffra. Arrivé à proximité de Feyna, il sortit un petit objet de sa poche. Le déplia d’un mouvement sec du poignet. Sous ses yeux ébahis, Vyrian vit se former une flute.

Faric porta l’instrument à ses lèvres. Dès les premières notes, le corps de Feyna entama une marche saccadée. La jeune femme tentait de lutter mais n’y parvenait pas. Vyrian supposait que ses attributs d’hybride ne lui facilitaient pas la tâche face à ce qui se trouvait être un Violeâme.

Pas après pas, elle se rapprochait de l’entrée du village. A son approche les pierres de bénédictions émirent une lumière malfaisante. L’expression de Feyna n’en fut que plus troublée. Elle luttait de toutes ses forces, de la sueur coulait le long de ses tempes. Pourtant, malgré tous ses efforts, la mélodie de Faric résonnait dans l’air, lui intimant d’avancer. Vulnérable, l’hybride s’exécutait, du sang commença à perler de son nez. Les derniers mètres furent franchit. Feyna se contorsionna de douleur arrivée au niveau des pierres de bénédiction, la lueur s’accentua et devint aveuglante.

Sous l’effet de la douleur, la jeune femme s’effondra. Ywan la rattrapa sans délicatesse. Il la traina. Les habitants s’écartèrent sur leur passage. Ce qui n’empêcha pas Feyna de découvrir les personnes détourner le regard.

Satisfait, Faric joua les notes finales et rangea son instrument. Il rejoignit Ywan et Feyna le pas leste, sa bonne humeur retrouvée. Il entreprit de rassurer la foule.

— La Fusionnée ne nous a pas échappée bien longtemps. Elle est de nouveau parmi nous et nous allons enfin pourvoir procéder à

l’exorcisme. En attendant, nous allons la conduire aux cachots. Je recommande d’éloigner les enfants de cet endroit, veillez à ce qu’ils ne jouent pas dans les parages.

Les habitants se détournèrent et reprirent leur occupation. Keen’an tenta de s’approcher de Faric, un des membres du convoi lui barra la route, seul son regard témoignait de sa peur.

Surpris par l’audace du nouveau venu, Faric interrogea Axan. Cet intérêt soudain pour lui déplut à Ywan, les poings serrés, il ne manifesta pourtant pas son mécontentement. Axan le surpris et l’ignora, il entama ses explications.

— Il se trouvait sur les lieux au moment de l’arrestation de la Fusionnée.

Faric observa attentivement Keen’an, avant de le laisser passer.

— Bien, conduisez-le aux donjons. Nous l’interrogerons plus tard.

Pitchi observait la scène. Elle s’était rendue invisible, aucun villageois ne pensa à mentionner la présence d’une petite créature accompagnant le prisonnier. Dès lors qu’elle vit Faric, aborder Keen’an, elle repéra non loin de là, une fourche. Un éclat mauvais scintilla dans son regard. Elle s’approcha de l’instrument, le fit tomber. L'outil glissa sur un tonneau positionné à l'hozitontal, ne tenant qu'en équilibre précaire. Satisfaite, elle retourna auprès de Keen’an. Vyrian s’amusa du tour qu’elle essayait de jouer. Il était bien content de pouvoir suivre ses mouvements grâce à un vue infrarouge.

Les villageois escortèrent les prisonniers. A peine avaient-ils commencer à s’éloigner qu’un hurlement stoppa leur progression. Inquiets, ils se retournèrent découvrant Faric, le visage ensanglanté. L’homme jurait contre l’inconscient qui avait laissé trainer sa fourche. Il empoignait les hommes fulminant contre leur inattention, leur postillonnant au visage un mélange de salive et de sang.

Vyrian fut choqué de l’efficacité du plan de Pitchi. Faric avait à présent, la partie gauche du visage déchirée par les pics de la fourche. Des sillons parsemaient sa joue, parterres idéals pour une infection.

A cette vue, Keen’an serra ses poings ligotés. Pitchi comprit le signal et vint y apposer ses petits poings, effectuant un « Check » avec son compagnon d’infortune. Le chercheur ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Capricieuse, susceptible, jalouse mais attachante, telles étaient les Textys.

Arrivés dans les cachots, les prisonniers eurent du mal à s’accommoder à l’obscurité. Ils trébuchèrent sur les marches, leur démarche incertaine. Les villageois les firent passer devant trois cellules occupées. Vyrian reconnut, Dallan, sa femme Fara et Dungal. Le chercheur ignorait combien de temps s’était écoulé depuis leur emprisonnement, mais une chose était sûr la captivité avait eu raison de leur bonne santé. Tous avaient les traits tirés, les yeux gonflés, les os un peu plus apparents.

A l’approche de Keen’an, Fara se jeta sur les barreaux de sa cellule.

— Que fait une hybride dans ce monde ?

Surpris, Keen’an recula. Son expression ne renvoyait que la confusion. Vyrian ne fut pas le seul à percevoir le comportement du jeune homme. Les villageois le voyant paniqué décidèrent de le mettre dans la même cellule.

Feyna, elle fut conduite dans une cellule à part. Keen’an dut de nouveau faire face à Fara. Le jeune homme resta immobile à la fixer. Il ne savait que répondre et c’était bien normal. Vyrian avait de la peine pour lui, sa ressemblance avec Almarran, son père le mettait dans une situation bien délicate. Le chercheur du Monde Historique ne devait pas être beaucoup plus âgé que son fils lors de la rencontre avec les intermédiaires de Stein, Newt et Willis.

Méfiant, Keen’an interrogea Fara.

— Vous ne pensez pas qu’il s’agisse d’une Fusionnée ?

— Bien sûr que non !

Suite à cette réponse, Vyrian observa Keen’an se détendre quelque peu. Le professeur ne pouvait qu’imaginer le soulagement que ça devait être de se faire comprendre.

D’une voix incertaine, il la questionna.

— Dans ce cas pourquoi ne pas l’innocenter ?

Entendant la question, Feyna se rapprocha des barreaux de sa cellule, visiblement intéressée par la réponse.

— Parce qu’elle nous condamnerait. Toi, nous, les mondes.

Cette réponse ne fit qu’augmenter la perplexité du jeune homme.

— Ecoutez, j’ignore avec qui vous me confondez mais je ne suis nullement mêlé à tout ça. De plus, il n’existe qu’un seul monde, le nôtre.

Tout en prononçant ses paroles, Keen’an scrutait l’entrée des cachots. Une ombre cherchait à se dissimuler dans l’obscurité. Le jeune homme se mordit la lèvre lorsque Feyna parvint enfin à retirer son bâillon.

— C’est faux.

Ce sur quoi Fara, surenchérit.

— Non, je ne fais pas erreur, c’est toi qui est dans l’ignorance.

Surpris, Keen’an la dévisagea. Elle ne lui laissa pas le temps de s’exprimer.

— Tu te nommes bien Keen’an ? Tu dissimules bien sous tes bandages, une étrange marque qui a fait son apparition, il y a peu de temps ?

Vyrian fut impressionner de la capacité de déduction de Fara. Il s’était trompé sur son compte. Sous l’effet du chagrin, il l’avait considéré comme amoindri ne pouvant distinguer les événements passés de ceux présents. Elle venait de lui prouver sa méprise.

Keen’an quant à lui se tenait sur la défensive, n’appréciant visiblement pas la situation dans laquelle il se trouvait. Il questionna Fara.

— Que pensez-vous savoir ?

— Il ne s’agit pas de ce que je pense mais de ce que je sais. De ce que j’ai vécu, de ce que j’ai acquis par mon expérience. Tu te méfis de moi, tu as peur de moi, c’est la preuve de ton ignorance. Tu connaitrais la vérité, tu saurais que tu n’as rien à craindre de moi. Bien au contraire, je veux t’aider.

La tirade de Fara ne sembla pas rassurer Keen’an. Feyna observait la situation depuis sa cellule. Keen’an l’aperçue du coin de l’œil.

— Et toi pour qui me prends-tu ?

— Nick.

— Nick ?

Le jeune homme esquissa un sourire. Vyrian comprenait l’ironie de la situation. Keeen’an avait tenté d’innocenter l’étrangère et à présent, il se retrouvait lui aussi au cœur d’une situation similaire.

Suite à la déclaration de Feyna, le couple réalisa qu’Almarran en était finalement venu à cloner son fils, ce fut Dallan qui l’exprima à haute voix.

— Alors Almarann a finalement cloné son fils.

Feyna confirma.

— Oui.

Vyrian sentit Keen’an de plus en plus perdu. Il ne cessait de tourner sur lui-même dans le sens de la conversation. Le scientifique aurait aimé pouvoir l’aider, pourtant il ne le pouvait pas. Il se sentit comme pendant l’interrogatoire de Yomi : impuissant. Ne pouvant rien faire de plus, il observa Fara interroger Feyna.

— À quoi ressemble Nick ?

— À lui.

Comme attendu Feyna désignait Keen’an. Celui-ci se raccrochait à la moindre information, lui permettant de comprendre ce qui lui arrivait.

— Écoutez, vous devez simplement me confondre avec quelqu’un qui me ressemble.

Vyrian avait de la peine pour lui. Il en avait pour tous les Exilés. Ignorant tout de leur origine, apprenant que leur vie n’était que mensonge et sensé accomplir la volonté d’un monde en sursis. Leur vie ne leur appartenait pas, elle ne leur avait jamais appartenu.

Le chercheur regarda la mère de famille lui annoncer la vérité.

— C’est exact, cette jeune femme te confond avec quelqu’un qui te ressemble. Pour être précise, elle te confond avec ton clone, un jumeau artificiel si tu préfères, fabriqué de toute pièce.

Keen’an entrouvrit légèrement la bouche s’apprêtant à répliquer avant de la refermer sans qu’aucun son ne sorte. Fara, Dallan et Dungal rirent de son étonnement. Ce qui déplut à Pitchi qui s’agita en tous sens, pépia « Pshiii, Pitchiiii » de mécontentement.

Bien que les rires ne s’attardèrent pas dans les cachots, ils avaient donnés à l’endroit un côté chaleureux durant quelques instants. Les visages s’étaient illuminés un court moment.

Fara gardait un éclat de cette bonne humeur dans ses yeux rieurs. Attendrie, elle reprit ses explications.

— Tu connais la légende de Numyrhis ?

— Évidemment

— Eh bien, il se trouve qu’une partie de cette légende n’est pas divulguée à la population. Elle concerne six Interprètes, ils auraient la capacité d’influencer les populations, d’accéder au cœur même des mondes et par conséquent de contrôler leur viabilité. Ils auraient ainsi la possibilité de préserver l’individualité des mondes, ou bien de les faire fusionner, détruisant à jamais leurs caractéristiques propres. Une autre possibilité serait qu’ils aient le pouvoir de redonner au Monde Originel son apparence d’antan.

— Pourquoi cacher ses informations et ensuite me les dévoiler ?

— Vois-tu si tout le monde avait accès à ses informations, beaucoup de personnes se lanceraient en quête de la légende.

— C’est déjà le cas.

— Mais cela serait bien pire si les gens découvraient ce passage de la légende, il donnerait plus de crédit à leur espoir. Certaines personnes pourraient s’autoproclamer Interprète ou pire ce pourrait devenir une véritable chasse des Interprètes.

— Et à quoi reconnait-on un de ces interprètes ?

— Justement c’est là où je voulais en venir. Peux-tu me montrer la marque présente sur ta main gauche ?

Keen’an n’y voyant pas d’objection défit le bandage. Vyrian vit pour la seconde fois l’emblème du projet Trimondes. Il s’attarda plus longtemps sur la forme des branches qui composaient le symbole. Il crut pouvoir y associer à chacune d’entre elles un des mondes. Des brins d’ADN pour le Monde Historique, des volutes d’énergie pour le Monde Mythique et des engrenages pour le Monde Numérique.

Fara plongea son regard dans celui du jeune homme, avant de reprendre ses explications.

— Cette marque te désigne comme l’un de ces Six Interprètes. Résoudre les mystères qui se cachent derrière la légende de Numyrhis est ta responsabilité. Quelles conséquences auront tes actes sur les mondes ?

Sur ses paroles, l’ombre présente à l’entrée du cachot regagna l’extérieur. Vyrian était inquiet de connaitre l’identité de l’observateur, même Keen’an semblait en avoir oublié sa présence, focalisé sur les informations qui lui parvenaient.

C’est ainsi que la journée prit fin. La descente du soleil à l’horizon nimbant l’entrée des cachots d’une teinte orangée.

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