2. Obscure innocence 

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Théa a eu une enfance presque comme tout le monde. Entouré par sa famille et ses amis. Malgré l'acharnement d'une petite fille en primaire. Elle était heureuse. Cette petite fille, Esther, l'embêta souvent en la trainant par terre en lui tirant les cheveux et en l'injuriant. La famille de Théa n'était pas toute rose. Depuis sa naissance, elle a vécu entouré par l'handicap ou la maladie de ses proches. Que se soit l'handicap, des maladies rares ou encore des cancers sa famille n'était pas épargné. Elle était souvent à jongler d'hôpitaux en hôpitaux. Un terrain de jeux pour cette petite fille, à qui pour elle la maladie et la présence des médecins étaient normal dans son quotidien.

Avant de rentrer au collège, elle rencontra un garçon au centre à aéré, qui bouscula sa vie. Nathan, un petit blondinet au reflet rouquin et au regard attendrissant, posa son dévolu sur elle lorsqu’elle dansa avec passion. Ils tombèrent éperdument amoureux. Un amour sincère, pur et enfantin. Il était devenu son rayon de soleil dans son monde assombrit par les malheurs familiaux. Inséparable, il passèrent tout leurs mercredis ensemble. Puis, Théa ayant peur de s'attacher et voulant se rapprocher de personnes néfastes afin de se sentir intégrer, s'éloignait de Nathan.

Jour de rentrée pour Théa. Nouveaux collège et nouveaux copains ? Pas vraiment. Elle commençai l'année enthousiaste et exciter de faire de nouvelles rencontres. Elle rentra au collège au côté d’Anaïs, sa meilleure amie depuis son enfance. La mère de celle-ci était une grande amie de la sien. Au début, tout allait pour le mieux. Anaïs et Théa étaient inséparables. Dans la même classe pour sa plus grandes joie. Elles se faisaient un groupe d'amis. Théa découvrais ses camarades de classes et ses professeurs. La professeure principale avait préparé pour tous les élèves deux jours d'intégration afin d'améliorer la cohésion de groupe et de créer des liens sociaux.

La classe partait donc en camping dans la région. Les élèves devaient s’installé dans les tentes, au milieu du camps, un grand feu apportait de la chaleur et un coin de convivialité. Anaïs et Théa comme dans leurs habitudes se mettais ensemble dans une tente. Durant la nuit, les garçons et les filles chahutaient. Durant ses deux jours, les élèves se rapprochaient. Théa voulait s'intégrer et plaire au regard des autres. Elle se faisait remarqué en créant des liens d'amitiés avec les garçon et en exposant sa joie. Elle ne savait pas que cela aller être les prémices de son enfer. Lors de cette sortie d'intégration s'est la première fois qu'elle rentrais en conflit avec sa professeure. Celle-ci se dessinais une image très négatif de Théa. Puis les jours passaient, au collège Théa était devenue le centre de nombreuses discussions. Les filles restaient avec elle par hypocrisie. Elle pensait réellement créer des liens d'amitiés mais plus le temps s'écoulait, plus découvrait le vrai visage de ses camarades.

Anaïs quant à elle décida de rentrer en compétition au niveau scolaire avec Théa. Sa meilleur amis d’enfance exposait ses exploits chaque soir à sa mère ainsi que ses faits et gestes. Celle-ci les répétait à la mère de Théa, ce qui engendrais que sa colère. En plus d'une compétions acharné et incomprise de la part de son amie, elle subissait la fureur et la pression de sa mère tous les soirs. Cela n'était rien à côté de se qu'il l'attendait. La pression de sa professeur principale était insoutenable. Elle avait était prise pour cible par cette femme. Elle l'humiliait devant tous les élèves à chaque cours.

Un jours, Anaïs décida d'aller voir Théa à la fin d'un cours et de lui dire " Je n'ai jamais été ton amie, tu es rien pour moi". Théa tomba de sa chaise, une main sur la poitrine. Une douleur insoutenable au cœur lui coupait la respiration. Elle s'effondrais et se sentais abandonné et trahis. Les jours suivant, Anaïs commençais à lancer des discriminations sur le dos de Théa à tous ses camarades.

Ils ont décidé de lui pourrir la vie. Au départ, c'était juste une blague, disaient pour justifier leurs actes. La plupart des critiques étaient à l’encontre de son physique parce qu'elle avait plus de forme que les autres filles de sont âge et un peu trop gentil. Ça commence par de mauvaises blagues. Rien de bien méchant. Puis la cruauté prenait le pas. De plus en plus fort...

Avec son tempérament fleur bleu, Théa pensait que les personnes qu'il l'entouré étaient de réel amis mais elle se trompait sur toute la ligne. Côté amour, en manque d'attention elle se rapprochais de plusieurs garçons. Pour elle, c'était de simple amis mais quant à eux il voulait sortir avec elle. Par gentillesse et par peur d'être seul, elle décidais d'avoir des amourettes avec certains. Qui ne duraient jamais bien longtemps. Théa a toujours préférer la compagnie d’amis garçons, celle de Romain, Thomas et Clément.

Les soirées ainsi que les mimiques de fille, c’est pas trop son truc. Mais lorsqu'elle repousse les avances de Julien, le garçon le plus populaire du collège au air de boy’s bande, les peu d'amis qu'ils lui restaient lui tournent le dos et Théa se retrouve seule et vulnérable. Durant un ans, Théa subissait se qu'on appelle de l'harcèlement. On lui fessait des blagues de mauvais goûts, des moqueries sur son physique " Tu es une grosse vache" mais aussi sur ses origines latines, des rumeurs, des coups,... Parfois, certains cachaient ses affaires dans les poubelles de l'école. L'harcèlement devenait de plus en plus important. On l'humiliait dans les vestiaires de sport en la déshabillant de force et en lui enfonçant des doigt dans l'anus. Un jour, un élève la poussé par la fenêtre du premier étage. Elle s’effondrait de tous son long par terre avec le coup presque brisé. Des élèves lui portaient des coups à plusieurs et la laissaient au sol pour morte. Les professeurs aveugle ne réagissaient pas, au contraire remettaient la faute sur Théa. Seule en cours, seule au self, seule dans les couloirs. Les pires ragots circulent à son sujet sur les réseaux sociaux, la rumeur enfle et l’isolement de Théa grandissait.

Anaïs informa la professeure principale de la réputation de Théa. Elle décida donc de prendre rendez-vous avec ses parents. Théa se dirigeait dans le bureau avec sa mère. elle pensait que l'institutrice allait évoqué sa chute au niveau des notes. Mais non, elle avait installé un climat silencieux et prononçait " Votre fille est une p*te". Théa regardait sa mère abasourdis par les propos qu'elle a entendu. Sa mère lui déposait un regard noir et percent. Théa, pendant un instant, perdis le fil du temps et était perdu dans ses pensées. La discussion entre son institutrice et sa mère continuait. À la fin du rendez-vous, sa mère pris le poignet de sa fille avec une telle force et l'incendié de propos cruels. Les larmes ne pouvait s’empêcher de couler sur son visage.

Théa rentra chez-elle après l’enfer de cette réunion, complétement vide et désespéré. Elle s'enfermait dans sa chambre et mis les enceintes au volume maximum. Une chanson de groupe de rock Linkin Parck " NUMB" résonnait dans la pièce. Elle pris des lames de rasoirs, un couteau de cuisine et des ciseaux... et commençait à se taillader les poignets avec une telle violence. Elle était prise de sanglots à nouveau. Sa mère rentrait avec violence dans la chambre de sa fille afin qu'elle baisse le son de la musique. Ce qu'elle découvrir la bouleversait. Elle tombait sur sa fille allongé dans une marre de sang avec les poignets charcutés. Les cris de douleur de sa fille résonnait dans sa tête. Elle prenait sa fille dans ses bras en pleur et crier pour appeler à l'aide. Son père arrivait en courant dans la chambre et découvrir la seine. Le couple pris des pansements et de quoi soigner les plaies de leur fille. Ses parents étaient sonné, ne comprenaient pas la raison.

Une fois les premiers soins appliquer, il demandait des explications, abasourdies ils ne comprenaient pas l'acte de leur enfant. Théa essayait d'expliquer les circonstances et le pourquoi du comment. Son père resta muet et sa mère quant à elle fit comme si rien ne s'était passé. Théa devait cacher ses cicatrices avec de large pulls et de ne pas en parler à personne. Théa continuait de se faire du mal que se soit en cours, à la récréation ou chez elle. Elle voulait en finir avec sa vie -

Un jour d'été, son ancien ami Romain découvrir Théa dans un coin de la récréation avec un cutteur en train de continuait de s’infligé des blessures sur le corps. II la saisie puis la plaquait au mur pour bloquer ses mains. Il essayait de faire tomber la lame tranchante sol. Elle tombait dans ses bras en sanglots . Il ramassait l'arme du méfait. Romain forçait Théa a arrêté toutes ses abominations. Malheureusement, ce jeune garçon discret et mystérieux, n'était pas présent vingt-quatre heure sur vingt-quatre avec elle malgré son soutiens. Elle continuait de se scarifier chez elle. Parfois, elle prenait même des médicaments afin de mieux dormir en espérant ne plus jamais se réveiller.

Un soir, son petit frère rentrait dans sa chambre afin de lui dire bonne nuit. Il la découvrait le coup accroché à une corde. Le visage inerte et blanchâtre. Il poussait un cris strident et essayait de décrocher sa grande sœur. Celle-ci respirait avec difficulté. Il la prenait dans ses bras en souhaitant de tous cœur qu’elle reste avec lui... Elle ressentait une sorte de protection et de l'apaisement intense. Il ne voulait plus la quitter de la nuit en restant auprès d’elle. Ce jour, si mon petit frère adoré n’était pas venue, je ne serais plus là.

Le lendemain, elle se dirigeait vers l'école comme d'habitude elle avait camoufler ses cicatrices avec du maquillage. Avec toujours la même consigne, n’en parler à personne. Un des garçons du cour prenait la parole pour annonçait devant toute la classe à l'institutrice que plusieurs élèves dans la classe essayaient de se suicider. Celle-ci était choqué par la nouvelle et exigeait des noms. Le jeune garçon donnait cinq noms dont celui de Théa. La jeune fille ne s'attendait pas que son secret soit dévoiler de cette manière. L'institutrice pris les cinq élèves et les emmenait au bureau de la directrice. Théa avait la surprise de certains de ses harceleurs. Ironique non ? Elle comprenait que ses harceleurs se défoulaient sur elle afin d'extérioriser leur mal-être. La directrice attristé par la nouvelle, prenait ses cinq élèves dans ses bras. Elle n’avait jamais eu ce cas dans toute carrière ce qui l’avait bien retournée. Ils lui promettaient alors de ne plus recommencer leurs actes. Les parents était informé, et chacun ont commencé des thérapies. Pour certains elles ont servi et d'autres non. Les autres élèves depuis ce jours étaient plus tolérant et gentil envers Théa. La direction avait par la suite déployé des campagnes de sensibilisation contre la harcèlement.

Beaucoup, la plupart avec le temps réalisait leurs actes et s'excusaient pour leurs méchancetés. Elle apprenait en thérapie que certains camarades lui fessaient subir tous ses actes pour lui témoigner leur affection. Comme dans l’expression "Qui aime bien châtie bien" comme on dit.

Quelque mois plus tard.

Elle allait faire la rencontre d’Helena qui bousculerais sa vie de manière positif, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Elle était une élève solitaire et marginale comme Théa, qui va l’aider à relever la tête. Un ange tomber du ciel. Les deux nouvelles meilleurs amies allait ce battre contre le harcèlement dont elle est victime. Les deux filles son côte à côte pour dénoncer ce nouveau fléau. C’était le commencement d'une belle amitié. Elles étaient tout le temps ensemble. On pouvait croire qu'elles étaient jumelles tellement qu'elles se ressemblaient et se complantaient. Théa a vécu au près d'elle de merveilleux moments qui lui fessaient oublier les rumeurs et les moqueries persistants. Helena était devenue sa force et son pilier. Les dernières années de collège, elle était remplis de rebondissements mais Théa a su s'entourer de réels amis et d'apprécier les choses simple de la vie.

La directrice quittait ce monde à cause d’un AVC quelques années plus tard, Théa se senti redevable et tenait sa promesse pour cette femme. La seul qu'il l’avait compris et réconforté.

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