Chapitre 3 ( Partie 1/3 )

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La nuit était calme dans le tunnel. Cependant, l'hôtel n'était pas aussi tranquille que l'on pouvait le penser. Dans une petite pièce, située au fin-fond du sous-sol doré, discutaient les personnes les plus importantes d'Expert Voyage. La couleur grise des murs, le bruit incessant de l'ordinateur et la vieille table ronde donnaient à cet endroit l'aspect d'un appartement miteux. Une ambiance pesante s'installait au fur et à mesure que les illustres personnages faisaient grincer leur chaise pour s'asseoir dessus.

— Je vous remercie de votre présence, commença le directeur, M. Chrosal, sur un ton neutre. Avant d'aborder les sujets sensibles, je voudrais tout d'abord féliciter M. Léyand pour sa promotion en tant que chef du bloc D.
— Merci, j'en suis très honoré.
— Nous avions bien besoin de trouver une personne digne de remplacer l'ancien chef, et la démonstration que vous avez faite hier en battant l'un des géants à vous tout seul nous a conquis. Le concerné remercia une nouvelle fois son supérieur ainsi que ses collègues. Bien, Mme. Huleg, procédez je vous prie.
— D'après nos observations sur l'accident, nous pouvons désormais affirmer que des changements drastiques se sont produits chez les monstres du canyon, récita la vieille dame dont le chapeau noir lui conférait un air des plus prestigieux, le président de l'entreprise nous a sommés d'étudier prestement les dépouilles et d'envoyer les résultats aux instances scientifiques du gouvernement.
— Le phénomène prend de l'ampleur ! grogna M. Wyll, un véritable gorille sur patte, Nous devons prendre des initiatives avant que la catastrophe ne devienne réalité !
— Tout ceci me rappelle de mauvais souvenirs... se plaignit M. De Lachaîne avec un sérieux inquiétant.
— Euh, excusez-moi mais pourriez-vous m'expliquer de quoi il en retourne... ? demanda timidement M. Léyand qui ne comprenait rien à rien.
— Bien sûr, lui répondit le directeur, en clair notre entreprise est en lien avec l'État qui dirige le continent. Notre itinéraire passe sous un milieu mystérieux, le canyon, dont les secrets intéressent vivement le gouvernement. Ainsi nous leur confions les donnés confidentielles que nous collectons. Pourquoi croyez-vous que les hôtels soient si luxueux ?
— O-oh je vois je vois... lâcha-t-il médusé, l'homme à la chevelure poivre et sel avait peur de l'endroit où il posait les pieds. De quel secret étiez-vous en train de parler alors... ?
— Du plus dangereux, celui qui prétend révéler l'existence d'un peuple non-humain, à l'origine de l'énergie, qui la manipuleraient pour créer de nouvelle forme de vie.
— C-c'est stupéfiant ! Mais qui nous dit que ce peuple est dangereux ? Pour moi, ils ont simplement l'air de participer à l'évolution... se risqua M. Léyand, pensant sa remarque stupide.
— M. Léyand... déplora-t-il avec tristesse, comme s'il parlait à un enfant naïf. Avant-hier, une troupe militaire en expédition dans les canyons a été exterminée, prise dans des pièges perfectionnés. Parmi les dépouilles déchiquetées, un message gravé dans la roche nous était adressé. C'est ainsi que nous avons compris. L'humanité est en danger d'extinction car ce peuple veut nous déclarer la guerre. Comprenez-vous bien que ce secret ne doit jamais être révélé ?
— B-b-bien sûr... ! déglutit-il, terrifié par ce qu'il venait d'entendre.

10 juillet 812

Ikira gigotait dans son sommeil. Elle rêvait d'un monde entièrement noir où l'horizon n'existait pas. Au loin, sans qu'elle ne puisse s'enfuir, des ombres s'approchaient inéluctablement d'elle. Après une très longue course éreintante, les spectres fusionnèrent pour former une grande créature tout aussi sombre qu'elles. Il avait une morphologie humanoïde, dépourvu cependant de traits humains. Sa peau brillait comme du métal, ses membres étaient exceptionnellement longs avec au bout, des doigts effilés comme des lames. Il arborait un sourire diabolique avec un nez absent et des yeux obscurs plissés par un enthousiasme malsain. Il s'approchait lentement de la petite fille. Des os se brisaient sous chacun de ses pas et des flaques de sang se répandaient au fur et à mesure de son avancé. Arrivé à son niveau, il l'attrapa d'une main et la souleva délicatement. Il la fixa malicieusement. Ce regard n'avait rien à voir avec celui de l'ange ou du lutin d'hier, non, celui-ci prenait du plaisir à la tourmenter. Il approcha son visage, aussi grand qu'elle, et tourna légèrement la tête pour lui chuchoter à l'oreille : "Personne ne viendra te sauver cette fois". Ikira se réveilla en sueur.

"Ce cauchemar était si intense..." pensa-t-elle terrifiée. Heureusement, Ethedra dormait comme un loir. "Non ! Je ne dois pas céder à la peur !"

Elle se remémorait ce moment de rage où elle s'était accrochée à la vie. Il ne fallait surtout pas oublier cette sensation. Pourtant, elle avait toujours peur et cet affreux rêve en était la preuve. Était-ce ce qu'on appelait un traumatisme ? Elle n'aurait su répondre. Pourquoi cauchemardait-elle à propos d'un monstre qui ne ressemblait à rien de ce qui pouvait la terrifiait ? Ikira était complètement perdue, son voyage commençait d'une façon assurément étrange...

Elle jeta un coup d'œil au réveil, il était déjà 8h. Tant mieux, elle n'aurait plus à dormir. Elle se prépara rapidement avec une certaine anxiété puis descendit dans le hall. Elle comprit alors pourquoi Ethedra n'avait pas réagi à son réveil en sursaut, elle était la dernière réveillée. Le blondinet s'entraînait d'arrache-pied sur sa machine, mais tel un gosse, il ne mangeait pas son bol. De plus, il se plaignait de picotement aux yeux mais il ne s'arrêtait pas pour autant, il voulait progresser à tout prix. Il s'arrêta néanmoins quand Ikira rejoignit la tablée avec son petit-déjeuner.

— Vous avez bien dormi ? demanda-t-elle sans montrer d'anxiété, Vélia la reprit vivement.
— C'est plutôt nous qui devrions te poser la question ! L'accident d'hier te marque encore, tu as du mal dormir ! Je n'imagine pas les cauchemars que tu as dû faire...
"Elle a deviné..." Ne t'inquiète pas, ça va passer !
— Non ! rétorqua étrangement la jeune fille rousse, un traumatisme ne dois pas se prendre à la légère Ikira, dit-elle en la transperçant d'un regard flamboyant de volonté.
— E-euh, oui... bégaya-t-elle, choquée tant la réponse de cette fille extraordinaire était juste.
— Laisse nous t'aider, d'accord ? Tu n'as pas à traverser ça toute seule.

Elle posa l'une de ces mains sur celle d'Ikira. Cette gentillesse était si précieuse, jamais l'ancienne fermière n'aurait crû voir autant de bonté dans une seule et même personne. Ce fut comme une petite flamme qui s'allumait en elle, pour combattre l'immense obscurité qui emplissait ses rêves. Ethedra était aussi émerveillé par cette fille des villes, et même Maria affichait un sourire tant le discours de son amie s'avérait exact. Ikira allait répondre, elle s'était même décidée à parler de son horrible cauchemar, quand plusieurs femmes somptueuses vinrent à leur rencontre. Mlle. Samanlia était accompagnée de ses deux acolytes. Chacune d'entre elle se présentait comme une déesse, dont la femme aux longs cheveux oranges était la plus importante. Le moment était mal choisi, elles avaient le don de mettre Maria en rogne. Heureusement, elle se tut pour ne pas envenimer la situation.

— Alors c'est toi la rosette qui a vaillamment combattu un géant lutin ? confirma-t-elle avec un ton plutôt hautain, Oh, on m'a aussi parlé de toi blondine, tu es acharnée pour aider ton amie à ce qu'on dit.
— Et ? cracha Maria qui avait du mal à se retenir.
— Oh mais rien mon chou ! Je voulais simplement vous encourager, vous allez devenir de vraies aventurières ! Ha ha ! Allez, Waple et Omélie, nous allons choisir ma robe du jour. Salut !
— Wouaw, des compliments de la grande Samanlia ! s'exclama la première, une femme aux cheveux bleus en bol.
— Vous venez d'être bénies ! poursuivit la seconde en soulevant ses longs cheveux verts pâles.
— Merci... ? répondit interloquée Ikira alors que les trois demoiselles repartaient comme elles étaient venues, sans discrétion.
— Pouffiasses, se libéra Maria sous les sourires gênés de ses camarades.

Il fut avéré que Marion Samanlia était connue en tant que Miss Yakalo, le pays ayant le plus d'influence sur le continent. Par ailleurs, elle ne se vantait pas sur du vent. Ses talents au combat lui permirent de remporter plusieurs tournois régionaux, une véritable prouesse pour son jeune âge. Bref, ce petit interlude passé, Ikira raconta son cauchemar à ses amis. Elle avait ressenti une grande crainte, équivalente à celle éprouvée hier avant qu'elle n'explose de rage. Elle leur dit ensuite que pourtant, elle ne se sentait pas en danger en ce moment même, au contraire. Une folle envie de s'améliorer et d'explorer des endroits redoutables l'enflammait. Vélia s'enquit alors de conseils. Déjà, il fallait penser à la réussite, sans pour autant oublier ce qui s'était passé. En somme, cet accident faisait partie de sa vie et elle devait l'accepter, le prendre comme une expérience pour les prochaines fois. Peut-être qu'elle se trompait, mais Ikira était d'accord avec elle.

— Tu pourrais en parler avec des adultes, proposa finalement Vélia, ce sont tous des combattants, certains ont sûrement vécu des événements difficiles. Ils pourront te guider.
— C'est vrai ! répondit joyeusement Ikira. Je pense demandais à M. De Lachaîne, il est vieux et c'est un aventurier !
— Il nous a beaucoup aidé, confirma Ethedra, il est plutôt sagace en fait !
— Ça dépend des moments, marmonna Maria en sirotant son café.

Cette matinée était plutôt calme, les gens ne semblaient pas affectés par l'accident d'hier et certains étaient charmés de cette ambiance de voyage aux multiples dangers. Maria posa délicatement sa tasse sur la table, se leva avec douceur et contre toute attente, plaqua vite fait bien fait un adolescent au sol. Le garçon entièrement vêtu de noir lâcha un cri de surprise puis de douleur, son bras était fermement maintenu dans son dos. La stupeur gagnait les amis de la fille, qu'est-ce qu'il se passait tout d'un coup ?! En plus des regards curieux du reste du hall, un autre jeune homme, cette fois habillé d'une veste jaune, intervint pour tenter de calmer le jeu.

— S'il vous plaît lâchez le ! Il n'est pas méchant ! la pria-t-il en joignant ses mains.
— Tss, il se glissait derrière moi pour me faire un sale coup, lança-t-elle froidement. J'ai senti son aura de stupidité, il n'avait aucunes chances de m'avoir.
— T'es dure, se plaignit le garçon à terre avec un sourire amusé.
— Maria, tu peux nous expliquer qui c'est ? questionna la rosette avec grand embarras, et laisse-le !

Elle lâcha un soupir puis la jeune fille enleva son emprise et résuma rapidement le problème. Ce garçon, Jupiter Kaze, était présent au bloc A au premier jour, quand elle et Vélia y étaient toujours. Il s'amusait à les tourmenter avec des petites piques par-ci par-là, des moqueries destinées uniquement à les énerver. Il aimait créer des conflits, en particulier avec des personnes aussi inflexibles que Maria. Il était accompagné de Babalbano Lazuli, son exact contraire. Il s'efforçait de calmer l'ambiance tendue à chaque fourberie de son ami. Tous deux étaient originaires d'Hourlé, une ville modeste située à des centaines de kilomètres au nord de la région des Îles Flottantes.

Après s'être frotté les yeux, Ethedra remarqua une certaine ressemblance chez le prénommé Jupiter. Mais bien sûr, c'était celui qui s'était foutu de sa tronche lors du premier jour ! Tout comme chaque autre personne qui avait eu le malheur de tomber sur le malicieux enfant, notre ancien fermier était furieux. Il était bien décidé à l'engueuler pour lui faire comprendre que ce n'était qu'un petit con. Alors qu'il remontait ses manches, il fut toutefois stoppé par un surprenant retournement de situation. Jupiter baissait le dos, le visage tourné vers le sol, et s'excuser convenablement.

— Mmh alors, apparemment ce n'est pas bien de faire le mal. Donc, si vous voulez bien m'excuser, ce serait un plaisir de faire partie de votre voyage.

Il se releva sous les regards circonspects des autres adolescents et se tourna vers son ami avec un pouce levé, fier de son intervention. "Il n'est pas sincère," dénonça Maria pas du tout convaincue par ce spectacle. Et si on avait la vue assez aiguisée, on pouvait voir du sang s'accumulait aux coins des yeux du garçon, comme s'il s'efforçait de cacher une énorme frustration... Mais le principal était qu'il s'était excusé. De toute façon, ils n'allaient plus le voir jusqu'au soir alors autant en rester là. Les deux jeunes hommes s'en allèrent, et Ikira lâcha un petit rire. Ces petits moments étaient ce qui rendait son aventure plus intéressante. Elle adorait ça, rencontrer de nouvelles personnes les plus atypiques les unes que les autres.

Le temps passa tranquillement jusqu'à ce qu'il fût 9h30. Les bagages préparés, les passagers montèrent dans le bus en direction du troisième hôtel pour un autre long trajet. Les discussions ne duraient jamais, il y avait toujours des moments de silence général qui s'installaient paisiblement. Parfois, Ikira exerçait son pouvoir en créant de petite formes simples et s'amusait avec comme s'ils étaient de petits jouets. Ethedra lui alternait entre repos, sommeil et entraînement. Cela ne se voyait pas, mais il avait déjà fini la moitié des niveaux du jeu. Un potentiel incroyable montait en lui.

Vélia, embêtée de les voir flemmarder, se décida à faire cours. Elle ne voulait pas brusquer son amie rose à cause de l'accident d'hier, mais son air jovial montrait qu'elle allait bien. Peut-être était-ce eux, ses amis, qui étaient les plus touchés... La jeune fille secoua vivement la tête pour stopper ses réflexions et reprit son rôle d'instructrice. Elle leur expliqua bien des choses auxquelles ils ne comprenaient pas tout, mais qui les fascinaient à tous les coups. Ainsi furent évoqués les types d'éléments, ce avec quoi la rousse avait essayé de distraire son amie durant l'attaque des Lutins Foreurs. Cette fois-ci dans le calme, les adolescents purent aisément apprendre. Dans ce monde, on classait les pouvoirs en huit catégories : Immatériel comme le feu, Liquide, Solide, Granulaire tel le sable, Gazeux, Biologique pour les ronces, Objet comme les chaînes de Mr. De Lachaîne et enfin Spécial, pour les inclassables. Elle parla de leurs avantages et inconvénients, aussi bien dans la vie de tous les jours que dans l'exploration et l'art du combat. Il y avait peut-être trop de choses à retenir pour nos jeunes héros, mais Ikira put pleinement s'évanouir dans une tonne de situations imaginaires, aussi trépidantes qu'irréalistes.

L'ambiance du trajet était encore plus silencieuse que d'habitude, le calme après la tempête disaient certains, ou les prémices d'une autre catastrophe pour d'autres... Arrivés au troisième hôtel, les passagers descendirent du véhicule. Lorsqu'Ikira foula le sol, son regard fut happé par l'obscurité du tunnel. À droite comme à gauche s'étendait du béton qui se perdait dans la pénombre, les seules lumières étant celles du bâtiment luxueux. Cette solitude et cette inquiétude immense qu'elle ressentit lui parut insupportable, comment les employés pouvaient-ils rester des semaines dans cet endroit ?! Il devrait bien y avoir un moyen de les aider, avec un moyen de déplacement plus rapide que cette tortue de bus blindé... Elle pensa alors à l'énergie, qui comme son nom l'indique, était de l'énergie pure, mais elle ne savait pas du tout si on pouvait faire fonctionner des machines avec. Pourtant, le bidule d'Ethedra marchait bien grâce à sa propre énergie. Elle y pensa pendant tout le repas, oubliant complètement le reste de ses soucis tel le problème paraissait plus important que les siens. Lorsqu'elle posa finalement ses questions à Vélia, celle-ci fut tout aussi perplexe. Maria répondit alors que le Dr. Boréal, un jeune homme impoli mais plutôt doué, était alors un futur grand inventeur de renom...

La volonté d'Ikira d'aider tout le monde était assurément absurde, fut-ce déjà qu'elle s'aide elle-même... Cette soirée passa tout de même en toute tranquillité. Les gens s'amusaient comme d'habitude et Ethedra venait encore de perdre contre Maria au jeu du potentiel magique. Vint ensuite l'heure de dormir. La jeune héroïne rose n'était pas totalement sereine, elle craignait de cauchemarder une nouvelle fois à cause de son traumatisme. Mais forte de courage et des conseils de Vélia, elle ferma les yeux prête à affronter son propre obstacle.

— Où suis-je ? se dit-elle à elle-même dans le monde onirique, il n'y a rien ici.
— Si, moi.

Une voix rauque et ténébreuse venait de lui répondre. Elle se retourna vivement et distingua le démon au loin. Il s'approchait d'elle de façon prétentieuse, sachant sa proie prise au piège. La peur faisait hésiter Ikira, mais elle décida d'avancer elle aussi pour aller à la rencontre du grand monstre. Cela le fit rire, et il lécha ses dents pointues. Cette fois-ci, il n'était pas accompagné d'os ou de sang, rien que lui et le vide absolu. La jeune fille rose leva la tête pour le regarder droit dans les yeux.

— Laisse-moi tranquille, démon !
— Ce que tu es hilarante...

Il avait l'air si réel qu'elle n'osa pas lui répondre, elle voulait juste qu'il parte de ses rêves. Sans attendre, la créature démoniaque attrapa du bout des doigts le bras gauche d'Ikira. Elle se débattit de toutes ses forces, et créa en plus un couteau rose pour le blesser, mais son arme rebondissait à chaque tentative. Alors que le monstre l'amenait à hauteur de son visage, notre héroïne projeta la lame en plein dans sa gueule. Aucun effet, le démon croqua l'attaque comme un bonbon.

— Amusons-nous, veux-tu ?

Il sourit sous le regard terrifié d'Ikira, puis planta l'une de ses longues griffes dans son abdomen. Elle hurla de douleur, alors qu'il tournait et remuait son ongle pointu sans arrêt. Après seulement cinq secondes qui parurent durer une éternité, un son lointain de sirène se fit entendre. Il retira sa griffe, sous un nouveau cri apeuré de la jeune fille, puis approcha sa bouche de son oreille.

— Tu es sauvée par le gong, on dirait. Mais ne t'inquiète pas, nous nous reverrons bientôt...

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