Chapitre 55 : Le rassemblement de La Roque

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Philipe Boiscendre

1e jour du mois de juillet de l’an de grâce 1205 AE.

Bourg de La Roque, Praveen ; peu après les prières de Sexte

Royaume du Corvin

Le chariot qui précédait Philipe et les autres cavaliers grinçait lourdement. L’essieu de l’engin, qui avait déjà parcouru de nombreuses lieues ces derniers jours, était mis à rude épreuve. Praveen était une région bien rocailleuse et les transports enduraient bien malgré eux les difficiles routes de l’Est du Corvin.

En temps normal le seigneur Philipe ne se serait rendu qu’en petit comité à ce genre de rassemblement de nobles. Mais là était toute la subtilité de la situation, car les temps qu’ils vivaient étaient tout sauf normaux. Si la guerre faisait déjà rage au Haut et Bas Corvin, Praveen n’allait pas rester bien longtemps dans sa relative paix. De ça, Philipe en était convaincu.

Le royaume était en pleine guerre civile et chacun prenait parti, les nobles de Praveen allaient devoir le faire plus vite qu’ils ne le pensaient. Que ce soit de gaieté de cœur ou bien malgré eux.

Les signes avant-coureurs étaient déjà perceptibles. Les bandes armées des deux camps sillonnaient les frontières de la région et un représentant de Léonard de Corvinus, si ce n’est pour dire du Cardinal, se déplaçait de seigneurie en seigneurie pour quérir le soutien des nobles des marches de l’Est.

La lettre envoyée par le nouveau noble de Villeurves était tombée quant à elle à pic. Philipe Boiscendre allait bientôt connaître la seconde version de l’histoire. Lui, ainsi que tous les seigneurs conviés à ce rassemblement.

C’était une époque bien particulière qu’ils étaient en train de vivre. Particulière, mais oh combien intéressante…

Alors qu’il guidait son cheval sur le sentier, le seigneur Philipe n’observant aucune embûche sur le chemin, se permit un regard en arrière. Se retournant alors quelque peu sur sa selle, il put observer le reste de son « convoi ».

Philipe était le seigneur de la très ancienne et réputée famille Boiscendre. L’une des nombreuses maisonnées de nobles qui peuplaient ces terres de Praveen. À ses côtés chevauchait son fils aîné Hebert, Philipe le gardait proche en tout temps, car il allait un jour devoir diriger cette famille. Et tous les enseignements étaient bons à prendre. Bien heureusement, le jeune homme avait plutôt la tête sur les épaules et Philipe ne se faisait pas trop de soucis. Sa famille saurait avancer sans lui s’il était rappelé auprès des Sauveurs.

Juste derrière chevauchait un autre membre de la maisonnée, mais qui cette fois ne partageait pas de lien du sang. Il s’agissait de Robard, le capitaine de la suite du seigneur Boiscendre. Les deux hommes s’étaient rencontrés du temps où Philipe guerroyait encore. Durant sa prime jeunesse où il était, tout comme son fils à présent, aux côtés de son père.

Philipe ne connaissait aucun homme plus respectueux que Robard. Il allait s’avérer plus qu’utile dans les mois à venir et les affrontements qui allaient s’en suivre que ce soit pour un camp ou l’autre de cette guerre civile.

Enfin, derrière ces trois hommes de tête, venait une petite file de cavaliers. Ces hommes d’armes qui portaient des lances et fanions aux couleurs de la famille avançaient en silence, harassés par les nombreux jours de voyages et parmi ces cavaliers détonait cependant un homme. Le seul qui n’était pas équipé comme un homme de guerre.

Il s’agissait de Godun, le second fils du seigneur Boiscendre. Il avait choisi une tout autre voix qu'Hebert. Pour allier sa place de cadet et utilité, il avait rejoint les ordres. Il servait ainsi l’Eclesiarchie et ses riches habits montraient son statut plus qu’élevé au sein de cette très sainte institution. Ces habits le mettaient d’ailleurs en valeur, entourés par les plastrons de cuirs, cotte de mailles et autres protections des combattants alentour.

Enfin, venait ensuite le chariot qui continuait à grincer en fin de colonne.

Il était le transport d’Adalinde, la femme de Philipe qui était née Clairveau. Bien sûr, le seigneur Boiscendre aurait préféré la savoir en leur domaine. Non pas par simple envie protectrice, mais bien parce qu’elle était une femme plus qu’intelligente qui savait faire tourner leur monde.

Philipe n’aurait pu espérer meilleure compagne, et cette dernière savait jouer sur la corde sensible pour peser sur les instants importants comme celui qu’ils étaient en train de vivre. Elle allait s’assurer d’avoir voix au chapitre étant donné que sa terre natale était en danger, cela faisait sourire Philipe. Adalinde était décidément plus engagé que bien des nobles quand il s’agissait d’agir.

Les jours de voyages avaient été éreintants. Les Boiscendre occupaient des terres plutôt éloignées situées sur la partie septentrionale des Marches de l’est et ils avaient dû avancer avec rapidité pour rallier le lieu du rassemblement. Événement qui allait d’ailleurs se tenir le jour même à La Roque.

Le Bourg en question se tenait à présent non loin des cavaliers. Il était apparu il y a une bonne heure de ça et l’enceinte du lieu se dévoilait à l’approche des voyageurs.

L’endroit était protégé par une haute palissade de bois. Les bûches, coupées en pointes à leurs extrémités formaient ainsi la structure défensive. Un hourd dominait la grande porte d’entrée et des bannières aux couleurs du Bourg flottaient sur le toit de cette structure défensive tandis que quelques hommes, sûrement de garde, observaient les arrivants depuis leur hauteur.

— Holà en bas ! fit l’un des hommes en un geste de main pour arrêter et saluer les arrivants.

— Voici le seigneur Boiscendre qui vient assister au rassemblement, fit alors le capitaine Robard qui avait fait avancer son cheval.

— Alors dépêchez-vous messieurs, il a déjà commencé.

Et pour faire suite à ses dires, l’homme fit activer ses gardes et bientôt les portes s’ouvrirent face à la colonne d’arrivants. Appuyant ses éperons sur les flancs de sa monture, Philipe reprit la tête de la troupe qui s’activa à nouveau pour le suivre.

Dépassant les défenses de bois du Bourg, le seigneur Boiscendre arpenta alors les rues de la ville. L’endroit comportait de nombreuses maisons s’étendant parfois sur deux ou trois étages. La petite bourgade semblait riche de par ses demeures hautes et colorées.

Malgré les premiers étages dédiés aux artisans et autres commerçants, les rues étaient bien désertes. Surtout en vue de l’heure actuelle. Le rassemblement avait dû attirer foule, même chez la population locale qui s’était pressée pour aller voir là un spectacle qui cassait la monotonie de leur vie dans cette petite ville de basse montagne.

Salué par les quelques retardataires qui s’en allaient rejoindre la place où se tenait l’événement, Philipe rendit la politesse en continuant son chemin. Au détour de deux hauts bâtiments, le seigneur Boiscendre vit alors le nombre de personnes grandir et bientôt sa monture dut écarter la masse d’individus qui prenait place sur la voie.

Arrivant sur la partie du chemin qui dominait de sa hauteur la grande place du Bourg, Philipe put observer l’endroit. Il était noir de monde. Toutes ces personnes, qu’elles soient nobles ou simples roturiers, entouraient la fameuse pierre qui siégeait au centre de la place, celle qui avait donné son nom à la ville même.

La pierre de la Roque était un vestige des temps anciens ou les dieux foulaient encore cette terre. Enfin selon l’Eclesiarchie bien sûr. Certains devaient voir là un simple caillou ou d’illustres inconnues avaient marqué des glyphes anciens et à présent presque effacé par l’érosion du temps.

Observant un endroit plus dégagé, le seigneur Boiscendre demanda à ses hommes de faire place pour le chariot et il mit quant à lui pied à terre bientôt imité par ses fils et le capitaine de sa garde.

— On dirait que les joutes verbales ont déjà commencé fit Robard alors que les voix des nobles résonnaient au loin.

— Assurons-nous donc de les rejoindre, Robard aidez donc Dame Adalinde, je vais aller dans l’arène avec mes fils

— Bien messire, répondit alors le capitaine en souriant.

Et à ces mots, le seigneur Boiscendre plongea alors dans la foule. Philipe de mémoire ne se rappelait pas d’un tel amalgame de roturiers, bourgeois et nobles. La guerre qui avait pris devait inquiéter tout le monde.

Jouant des coudes pour avancer, il progressait dans l’importante place. L’endroit n’avait pas été choisi au hasard. Il était bien sûr important pour l’Eclesiarchie de par ses mythes et son image, mais surtout, c’était historiquement le seul endroit d’importance ou les nobles se rassemblaient du temps des Maleforts.

Philipe fit alors halte dans son avancée lorsqu’il entendit enfin les voix des nobles qui échangeaient sous la pierre. Son fils héritier à ses côtés tandis que Godun, quant à lui, s’en était allé voir ses confrères, les autres membres de l’Eclesiarchie locale. Son jeune âge ne l’avait nullement limité et il siégeait déjà à une place estimée au sein des instances locales.

Détournant le regard, Philipe regarda à nouveau les nobles sous la pierre.

— Et en quoi les revendications futiles des cousins royaux nous intéressent-elles, fit le seigneur Meira en se retournant face à la foule

L’homme aimait parler, il était doué et maniait les mots aussi bien que l’épée. Il se donnait en spectacle…

— Elles vous intéressent, car bientôt, ces revendications viendront toucher Praveen, que vous le vouliez ou non. N’avez-vous pas vu les soldats à vos frontières, répondit un homme que ne connaissait pas Philipe. Croyez-vous pouvoir échapper à la guerre ?

Une partie des nobles acquiesçaient.

Quelque chose dans le visage de cette personne interpellait le seigneur Boiscendre. En se creusant la tête et en voyant un jeune noble se tenir à ses côtés, il comprit alors qu’il devait s’agir d’un homme de Villeurves. Peut-être le fils de feu le Bailli de cette seigneurie. Il avait les mêmes traits en tout cas.

— Laissons donc ces nobles du nord et du sud se battre. Continua un seigneur Meira. Ils s’affaiblissent tout seul alors pourquoi les en empêcher, pourquoi faire couler le sang de nos frères des Marches ? Tu devrais être de mon avis Cothyard. Après tout, ce n’est pas ton père qui a été massacré à la capitale avec le reste de notre délégation ?

Les mots du Cardinal avaient dû atteindre au moins quelqu’un en vue des réponses et de la froideur du seigneur Meira. En tout cas, Philipe avait vu juste, tel père tel fils. Cothyard avait repris la place de son paternel, mais ce qui intéressait maintenant le seigneur Boiscendre était le jeune homme à ses côtés.

Quel âge devait-il avoir ?

Pas plus que son cadet ou ses filles, était-ce là l'homme que la reine avait envoyé à Villeurves ? Le seigneur Boiscendre ne prêtait guère l’oreille aux commérages de la région, mais si les dires des Praviens étaient justes il était le descendant d’une illustre famille du nord.

Lui, à ce si jeune âge…

Alors qu’il l’observait, Philipe vit le jeune homme s’avancer.

— C'est justement à cause de la mort de son père que ce bon Cothyard comprend la gravité de la situation.

Le garçon était plutôt assuré et sa voix écoutée à en juger les réactions des nobles et de la foule.

— Léonard a tué vos représentants sans état d’âme. Comme si ce n’était rien, que vous n’étiez rien.

Il jouait avec ces nobles, habille pour son âge. Le seigneur Meira ne devait pas encore cerner son adversaire du jour…

— Nous insulterais-tu jeune homme ? fit alors un autre seigneur.

— Nullement, mon bon-sir, s’est plutôt les agissements de ce roi autoproclamé qui devraient vous insulter. Et à ces mots, il s’avança vers la foule sous le regard de tous avec assurance. Il a tué vos proches en pensant qu’il n’y aurait aucune conséquence. Il a tué les membres de vos familles, ma famille, sans réfléchir, car je peux vous le dire, je ne laisserais pas cela impuni. Le pouvez-vous ?

Non ! firent de nombreuses personnes dans la foule.

Assassins ! reprient d’autres.

Tous dans l’assemblée avaient une connaissance ou un proche mort au banquet de Fressons. Le jeune homme le savait, il utilisait cela à son avantage.

— Et que nous proposes-tu donc, jeune homme, fit alors Meira au garçon qui se tenait encore face à la foule. Attaquez le roi Léonard ? Soutenir une femme qui n’a pas plus de considération pour nous autres ? La « reine » Anaïs n’est rien pour nous…

— Je ne vous demande pas de combattre simplement par charité, devoir envers vos morts ou un suzerain. Mais de combattre pour Praveen. Cette région a jadis été puissante, respectée.

Oui ! firent certaines faces à ces mots.

— Il vous faut vous rassembler comme le firent vos ancêtres et non pas docilement rallier un camp. Mais bien montrer à tous les membres de ce royaume votre force, votre importance.

La foule acclamait ces mots, le jeune homme semblait l’avoir rallié à sa cause.

— Il nous faudrait un leader pour cela, or personne n’a jamais repris le flambeau laissé par les illustres Maleforts.

Loué soit leur nom, pouvait-on entendre sur la place.

— Louez soient leurs noms, firent les nobles et religieux sous la pierre.

Semblant réfléchir le jeune reprit.

— Il vous faudrait quelqu’un pour vous diriger.

— Et qui cela pourrait-il être, dit alors le seigneur Meira presque hilare face au seigneur de Villeurves.

Moi

Pierre d’Ambroise

Chevalier du Corvin

Seigneur légitime de terres de mes ancêtres

et maitre de Villeurves.

Les chuchotements balayèrent alors l’assemblée.

Les Ambroises n’étaient pas censées être tous morts au banquet, les dires du jeune revêtaient une tout autre forme à présent.

— J’AI CONNU TON PÈRE, dit enfin Philipe avec une voix forte pour se faire entendre de la foule alors qu’il avançait les regards de tous posés sur lui. J’ai connu ton père, un homme valeureux et respectable, je déplore sa mort. Comme tant d’autres à ce banquet… Mais quelles sont tes intentions, car ton discours semble mener à désigner un dirigeant ? Ce serait qui, toi ?

La foule réagit de différentes manières face à cela, certains se turent, certains l’acclamèrent alors que d’autres encore le raillaient.

— Ton nom apporte déjà le respect de tes pairs, continua Philipe maintenant proche des nobles des lieux. Ton assurance et ton respect t’apportent le mien, mais il y a une chose qui freine tes dires.

Tous fixèrent le seigneur Boiscendre.

Toute cette histoire allait peut-être s’avérer bénéfique pour la famille Boiscendre…

— Tu n’as aucun lien du sang avec cette terre !

— Et alors que proposes-tu ? fit le seigneur Meira en réaction.

— Accepte un mariage avec une des nobles familles de la région et alors, peut-être, auras-tu mon soutien, notre soutien.

Et la foule accueillit cette proposition avec ferveur tandis que le jeune homme semblait fixer son camarade Cothyard face à la tournure des événements qu’il n’avait pas dû prévoir.

Pierre faisait les cent pas, il était dans un des bâtiments côtoyant la place du Bourg de La Roque. On le lui avait désigné pour se retrouver seul avec Cothyard et les jumeaux. En somme pour réfléchir, mais le jeune homme n’y arrivait décidément pas.

— Bon, alors, tu vas finir par dire quelque chose, fit alors Cothyard.

Le Pravien était assis sur la seule table de la pièce et il observait son seigneur tourner en rond dans la salle. Les jumeaux, bien silencieux comparé à d'habitude, laissaient leur cousin parler.

— Tu savais qu’il allait me demander cela, dit alors Pierre après s'être arrêté en fixant Cothyard. C'est pour ça que tu me parlais tant de sacrifices et de concessions que j’aurais « peut-être » à faire…

— Tu aurais dû le comprendre par toi-même, lui répondit Cothyard d’un ton cette fois bien sérieux. Mon rôle n’est pas de réfléchir à ta place, ou si c’est le cas tu devrais rendre ton domaine et te libérer de tes devoirs.

— Hum… Ça m’aide beaucoup. Merci…

Regardant les jumeaux, Cothyard eut comme seul soutien de leur part un haussement d’épaules.

Et Pierre reprit sa marche, les pensées fusaient dans sa tête. Lui qui pensait avoir toutes les cartes en main, lui qui pensait enfin contrôler les choses se retrouvait fortement déconvenue par la situation.

Mais Cothyard avait raison, il n’aurait pas dû être si surpris, en politique les mariages étaient fondamentaux. Cependant, il aurait aimé repousser cela encore quelques années. Était-il prêt, ne le regretterait-il pas plus tard ?

Seuls les Sauveurs pouvaient le savoir à présent.

S’arrêtant les mains derrière les dos, il regarda le plafond. Sur l’une des poutres du vieux bâtiment, une sorte de parchemin en banderole était peint. Les mots disaient :

Ton âme aux Dieux, ta vie à toi, ton cœur à ta dame et ton honneur à toi.

C’était là, la devise des regrettés Maleforts, douce ironie que ces mots car il aurait bien aimé le garder encore un peu son cœur…

Il ne connaissait même pas la personne qu’on allait lui proposer, que dire lui imposer s’il voulait continuer ses projets.

À dire vrai, les seigneurs de Praveen ne le savaient pas eux-mêmes. Ils délibéraient encore dans une salle annexe.

Le sort lui jouait là un coup bien tordu.

Alors qu’il était toujours en train d’observer le plafond et la poutre peinte du bâtiment, Pierre entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Les seigneurs des Marches avaient dû se mettre d’accord.

Les hommes qui entrèrent en petit comité étaient tous parés de leurs riches habits brodés avec les armoiries de leurs anciennes maisons.

L’un d’entre eux, un homme âgé, mais d’une bonne stature s’avança vers Pierre. C’était l’homme qui l’avait interpellé durant la fin du rassemblement.

— Enchanté, fit le nouvel arrivant en tendant sa main.

— De même fit Pierre en lui serrant le bras.

— Je me nomme Philipe Boiscendre, il semblerait que ce soit avec ma famille que vous allez être liée. Enfin, si vous l’acceptez.

Et un moment de suspens prit la salle en attendant la réponse du jeune seigneur.

—Oui, fit-il simplement. Aurais-je au moins la chance de connaître son nom ?

— Sybille.

Alors que la porte d’entrée était toujours ouverte après le passage de la délégation de nobles, on put entendre un homme crier :

— IL ACCEPTE !

Et une vague de hourras et d'applaudissements prit les occupants de la place encore noire de monde.

Fin de la Troisième Partie

Notes de l’auteur :

Et voilà que se termine la troisième partie de l'Héritier. J'aurais mis mon temps pour boucler ce troisième acte ^^'. On va dire que le travail et le début d'une seconde série m'auront pris plus de temps que prévu. Enfin bref, j'espère que ce livre vous plaît toujours autant. On va s'attaquer à la quatrième et dernière partie à présent. Histoire de boucler ce tome ( de faire sa réécriture ) et de lancer la suite qui aura un peu de thème nordique ( mais je ne spoilerais pas... ;) ).
Merci encore pour votre aide chers lecteurs.

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