La girouette secouée de soubresauts d'automne

Avait perdu sa tête, son pauvre coeur d'alouette

Les fils de ses pensées se sont égarés

Dans le labyrinthe des mensonges ou des semi-vérités

Fermement agrippée au socle de fer forgé

Elle tourne tourne sans pouvoir se détacher

Elle hume le vent, s'abreuve de pluie d'argent

Il n'y a plus d'odeur dans la cendre noyée

Je ne suis pas la fleur qui a trop espéré

Nourrie de rêves pour quelques mots enchantés

Je suis ce papillon, cette hirondelle du printemps

Qui prend l'envol vers un ciel pur et brillant