Les voiles.
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Les yeux sont grands ouverts sur des baies incroyables et lointaines. Nos pieds écrasent des mottes sèches et ocres au fond de vallons oubliés.
Puis les feuilles mortes s'entassent à nos portes ou collent à la chaussée humide.
Les voiles blanches ont disparu à l'horizon.
Personne ne meurt me dis-je. On s'éloigne simplement.
Plus de distance et plus de temps. Les toits de tuiles rouge ont moins d'éclat.
Nos joues attendent des caresses qui ne viennent jamais et de grosses larmes coulent dessus.
On grandit.
Certains prennent des cars ou agitent des mouchoirs sur les quais. On dit adieu, toujours surpris par le coup de sifflet strident.
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