Les voiles.

Moins d'une minute de lecture

Les yeux sont grands ouverts sur des baies incroyables et lointaines. Nos pieds écrasent des mottes sèches et ocres au fond de vallons oubliés.

Puis les feuilles mortes s'entassent à nos portes ou collent à la chaussée humide.

Les voiles blanches ont disparu à l'horizon.

Personne ne meurt me dis-je. On s'éloigne simplement.

Plus de distance et plus de temps. Les toits de tuiles rouge ont moins d'éclat.

Nos joues attendent des caresses qui ne viennent jamais et de grosses larmes coulent dessus.

On grandit.

Certains prennent des cars ou agitent des mouchoirs sur les quais. On dit adieu, toujours surpris par le coup de sifflet strident.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Alain Foucault ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0