Apologie.

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Le vieux puits dans un coin de la cour ; humide et recouvert de mousse. L'eau noire au fond, menaçante, gardienne de secrets inavouables.

La porte au fond du corridor et les odeurs de caniveau. La poignée ovale plus haute que moi.

Quelque chose vibre derrière, de terrible et de lumineux.

La porte s'ouvre sur la grande place déserte au milieu de l'été. La beauté, l'éternité, la vie,...

Le vieillard en salopette bleue fait demi-tour et repart vers la cour, la grosse clef en main. Ce n'est pas le geôlier de quelque prison infecte.

C'est mon grand-père, gardien des souvenirs, gardant emprisonnées les heures terribles et m'offrant le présent.

Je traverse la place sur mes jambes d'enfant, seau à la main et canne à pêche fermement tenue, et me fraie une place au milieu des adultes.

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