François.

2 minutes de lecture

François était un féru d’art refait ! Un amateur. Un amoureux. Un épris. Un passionné. Appelez cela comme vous le voudrez !

Toujours est-il qu’il aimait l’art au prix de … eh bien tout ce qui pouvait être cher à ses yeux. Sous toutes ses formes, toutes ses coutures, peu importe le procédé.
Qu’il eu s’agit du cubisme, du fauvisme, du postimpressionnisme, du rococo, de l’Art Nouveau, de l’Art singulier, du sillon. Du XIV en passant par le XVII, sa période favorite à tous les mouvements possibles existants du siècle dernier.

Bref, vous l’aurez compris, François adorait l’art plus que tout.
Il était même un peu peintre François, un peu poète aussi. Enfin à ses heures perdues.

Il lui arrivait de temps à autre de composer, mais rien de vraiment grandiose à son humble avis.

Et si il y’avait bien une œuvre qu’il affectionnait par-dessus tout c’était sans aucun doute cette fameuse « Femme aux yeux bleus ».

Il ne l’avait encore jamais vu de ses propres yeux. Ne l’avait encore jamais touché. Et il en était éperdument amoureux.

Attention ! Amoureux oui ! Mais amoureux comme un peintre le serait de ses chers tableaux, comme un sculpteur le serait de sa si belle statue, comme un écrivain le serait de chacune de ses productions. Seulement, eh bien, ce n’était pas SON tableau. Mais il s’en fichait un peu François.

C’étaient des petits détails qui ne comptaient pas quand on aime vraiment. Eh oui il est un peu comme ça notre François, un peu niais sur les bords et très rêveur.

Mais bon, revenons-en à notre histoire.

Comme nous le disions, notre personnage n’avait encore jamais pu admirer le travail de ce cher Modigliani de ses propres yeux. Et Dieu ce qu’il en mourrait d’envie.

Pourquoi l’aimait-il autant ? Disons qu’il ne le savait pas vraiment. Il avait vu ce film un jour qui passait à la télé alors qu’il jouait aux échecs, le fameux « Corniaud ».

Il était encore un petit garçon nouvellement charmé par le style du mystérieux peintre, pourtant il avait dit fièrement à son père : « Un jour je verrai ce tableau et je lui parlerai parce que je l’aime ! », ce à quoi ce dernier répondu « C’est cela ! ».

Je vous l’avais bien dit qu’il était niais sur les bords.

Vous vous en doutez bien, il est devenu professeur en Art par la suite. Il avait étudié avec tellement de passion et d’envie pour réaliser ce rêve qui lui était si cher. Ce rêve d’enfant.

Il cumulait les notes les meilleures à l’école François, il finissait sa faculté en professeur plus qu’expérimenté. Alors forcément il y arriverait à réaliser cette obsession me direz-vous.

Effectivement, aujourd’hui François va visiter le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

Impeccablement coiffé, magnifiquement vêtu, il s’est mis sur son 31. Hors de question de faire mauvaise impression la première fois tout de même ! Sinon qu’allait donc bien pouvoir penser notre bonne femme ! Il avait pris le train et il arrivait déjà dans la ville que son cœur battait à tout rompre.

Sans perdre une minute il se rendait vers le musée ne pensant à rien d’autre que cette rencontre qu’il avait tant attendu.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire oelounD ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0